Chapitre 1

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Je me suis toujours demandé comment aurait été ma vie si on m'avait donné le choix. Si j'avais pu construire ma propre vie, un peu comme dans les films américains ! Tout est fait de paillettes et d'artifices, c'est souvent un happy-ending. Les protagonistes sont heureux et leur seuls soucis sont: "comment je vais m'habiller aujourd'hui?" - "pourquoi il ne s'intéresse pas à moi?" - "oups, j'ai eu une mauvaise note". Malheureusement ce n'est pas le chemin sur lequel on m'avait déposé.

Déjà, petite, je me sentais différente des autres enfants. J'étais la pauvre petite fille mal intégrée dans sa famille et au sein de son école. J'avais et j'ai toujours ce caractère qui refuse toutes sortes de mensonges et préférera l'honnêteté, quitte à dénoncer ce délit, pour moi, important. Même à la maison, je rapportais ce que pensaient mes frères. Ils étaient tellement peu discret que j'arrivais à tout deviner ! Oui, je suis entourée de quatre stupides frères et aucune sœur. Enfin ce ne sont pas vraiment mes frères puisque j'ai été adopté à l'âge de cinq ans, après avoir voyagé dans différentes familles qui m'avais rejeté. J'ai beaucoup eu de mal à m'intégrer car j'étais perçoidée que ce n'était que temporaire et que personne ne pouvait m'aimer. Peu de temps après mon arrivée dans cette famille, la définitive, mon père eu un accident de voiture. Celui-ci n'a pas survécu donc j'ai toujours vécu sans père. Vu que cette mort de m'attristais pas, mes frères rejetaient la faute sur moi. C'est bien connu, il faut un coupable dans toute les situations et pour celle-ci c'est tombée sur moi. Seule ma mère faisait en sorte de guérir mes souffrances. Pourtant je savais qu'au fond d'elle, elle ne pensait pas ces belles paroles, alors je me suis vite créée mon univers. J'étais seule, mes pensées m'occupais et me donnaient l'illusion d'être entourée. Je n'avais pas d'amis ni d'amis imaginaires, comme les autres enfants, je préférais m'amuser autrement. Pourtant je voulais avoir une amie à qui confier mes peines de petite fille, avec qui partager le peu d'affection que je pouvais donner. C'est vrai que mon enfance semble triste, mais finalement j'ai pu construire mon propre caractère sans copier ni ressentir le besoin de copier sur les autres.

Puis les années ont passées. Mon plus grand frère, Thomas, avait mûri et s'était attribué le rôle de l'homme dans la maison. Du coup, du jour au lendemain il porta son attention sur moi. Non pas que ça me dérangeait, mais j'ai eu du mal à m'adapté, puis j'ai surtout eu du mal à lui pardonnée, il a passé la plupart de son temps à gâcher le mien.

N'ayant pas un grand écart d'âge avec mes deux grands frères, Thomas et Enzo, je me suis retrouvée au collège en même temps qu'eux. J'avais peur qu'ils me fassent la misère mais mes craintes se sont vites effondrées. Dès les premiers jours ils m'ont intégrés à leur groupe d'amis et c'est grâce à eux que j'ai rencontré Lila, ma meilleure amie. Cette fille c'est une vraie bombe à retardement ! Faut pas la chercher. Elle a son propre caractère mais son physique la rend plus douce. Cette fille est petite mais a un visage rond, des cheveux dorés et bouclés lui tombe sur les épaules et ses yeux verts lui donne un air d'ange. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences ! Depuis, avec elle, Enzo, Thomas, Elisa ( la copine d'Enzo) et Romain on était inséparables, même si nous n'avons partagé que deux ans dans le même établissement, puisque Romain, Elisa et Thomas sont allés au lycée, suivit d'un an par Enzo.

Ensuite ce fut au tour de Lila et le mien d'y entré. Lorsqu'on s'est retrouvé, notre amitié n'avait pas changée. Notre vie était paisible et heureuse et jusqu'ici je n'accordais pas d'importance à mon passé.

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