Chapitre 9

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Le trajet en train ne fut pas si long que ça, puisqu'on passa notre temps à dormir. Enfin arrivés à Màlaga, ville sitiée au sud de l'Andalousie, bordée par la Méditerrannée. Grosse chaleur, grand soleil, gare bondée, le malaise était vite arrivée pour les petites natures, comme Jena. Elle nous anonça qu'en plus d'être clostrophobe, elle ne supportait pas les grosses chaleurs. A peine arrivée et Madame faisait déjà un caprice. Alors passé deux semaines avec elle allait être délicat. Heureusement qu'Evan allait me changer les idées et dans le bon sens. Du moins je l'espérais, puisque ça faisait plus d'un mois qu'on ne s'était pas adressé la parole. 

En tant que bon gentleman, Thomas aida Jena à porter ses valises. Par contre, il me laissai galérer ! Mon propre frère préférait accourir au secours de Jena à chaque battement de ses cils plutôt que de soulager sa pauvre petite soeur. C'est pas possible, il doit être ensorceller ! Ah qu'est-ce que j'aimerais qu'en réalité Jena soit une sorcière affreuse qui a le pouvoir de charmer les hommes ! Oui, j'aime bien m'inventer des histoires fantastiques. Enfin maintenant je ne savais plus trop si ce genre de pensées n'étaient que le fruit de mon imagination ou bien s'il ça pouvait être réel. En y pensant, depuis qu'on s'était éloigné avec Evan et Lila, je n'avais pas eu de crise délirante comme dans la forêt... C'était peut-être eux mon énergie, ou pire, mon point faible. Je ne savais plus trop quoi penser à ce sujet. Des jours j'arrivais à me perçoider que j'avais peut-être des pouvoirs, et d'autres je rigolais rien que d'avoir effleurer cette idée. 

Sortis de la gare, on alla louer une voiture pour notre séjour. Thomas nous a conduis jusqu'à la villa. Elle était magnifique. C'était une villa de plein pied, avec colonnes sur le pavillon. Elle était entièrement blanche et pas une trace de saleté et même à l'extérieur. Lorsqu'on entrait dans la maison, on arrivait sur le grand salon à gauche, encadré par 5 baies vitrés qui était séparé du reste avec quelques marches. Les baies vitrées du salon menaient à une grande terrasse qui se trouvait à côté d'une piscine. Quelques transats et parasols se trouvaient autour de celle-ci. Toujours en parant de l'entrée de la maison, à droite se trouvait la salle à manger qui était séparée d'une immense cuisine par un bar. Nos chambre se trouvaient au fond de la maison. Chaque chambre possedaient de grandes baies vitrées donnant sur le jardin, une pièce dressing, et une salle de bain avec baignoire à remous. C'était juste le paradis sur Terre. Je voulais trop y habité définitivement mais... Ce n'était qu'un rêve. Je choisi la chambre la plus éloignée des autres, sortis mon maillot et alla faire bronzette. 

En m'exposant au soleil, j'eu un mal de crâne. C'était venu presque instantanément. Alors je rentra pour m'allonger. Quelques minutes plus tard, Thomas entra dans ma chambre.

-Ca va ?

-J'ai l'air ?

-Ouais, bon... Tu veux quelque chose?

-La paix !

-Roh tu m'en veux encore ! Bon je viens t'annoncer qu'Evan vient d'arriver.

-Quoi?! C'est pas normal.

-Ouais, mais ses plans ont changé. 

-Il manque une chambre ! Il dormira où ?

-Avec moi ! J'ai pas envie qu'il se pase quelque chose avec une de vous trois. 

-Quel grand frère attentionné !

Thomas parti de la chambre pour laisser la place à Evan. Plus il s'approchait, plus j'avais mal.

-Bouges plus ! Crie-je

-Pourquoi ? Chuchotta Evan

-Plus tu t'approches, plus j'ai mal.

-Je sais.

-Alors pars !

-Non tu dois apprendre à gérer tes points faibles !

-Mes points faibles ? Ahah ! Bouges sinon t'es mort.

-Non.

-PUTAIN EVAN JE SOUFFRE ET A CAUSE DE TOI ALORS DEGAGES !!!

-Non. Et plus tu vas t'énerver et penser à moi, plus ça va empirer.

-Sans blague !

-Ne me rejette pas. C'est la chose qui te fai le plus mal au coeur. Qui dit émotion trop grande, dit douleur et incapacité à gérer ses pouvoirs. 

-Je n'ai pas de pouvoirs !

-Si, et tu le sais. Repense à la dernière fois que tu as eu une grosse douleur et une crise. Je t'ai blessé et ton corps à réagis. Pas très bien, certes mais tu vas apprendre.

-Donc si je résume, à chaque fois que je ressens une émotion en mal je vais souffrir.

-Oui.

-N'empêche qu'à chaque fois que ça m'arrive, c'est à cause de toi ! Sors de ma vie, si celle-ci n'est que souffrance et déception. 

-Oh... 

Soudain, Evan prit sa tête entre ses mains, s'écroula et cria de toutes ses forces. Je n'avais jamais vu quelqu'un dans un tel état. Sauf moi. Et d'ailleurs j'étais aussi dans une espèce de trans. Je n'avais plus mal au crâne lorsque je me concentrais sur Evan. Je m'étais relevé, regardais Evan avec haine et j'étais satisfaite de sa douleur. 

-ARRETES Emilie !

-De quoi ?!

- TU REJETTES TA COLERE SUR MOI ET CE QUI PROVOQUE MON MAL  !

-Et alors ?

Il cessa tout mouvements. Son corps devint lache. Il ne souffrait plus mais ce n'était pas normal. Je n'avais pas arrêter cette concentration. Je me réveilla, sorti du lit et m'allongea contre lui. Je lui caressai les cheveux, tout en m'excusant. Je gardais mon calme. Je savais que je n'avais rien fais de mal. Enfin, je l'espérais. Je m'endormi dans cette position. Lorsque je me réveilla Evan n'était plus là. Je me releva rapidement. Je le vis, assis sur le lit, en train de m'observer avec un air furieux.

-T'as fallis me tuer ! Grogna Evan.

-Tu plaisantes ?! Dis-je en rigolant.

-Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle !

-C'est pas ma faute si tu as eu mal au crâne. Puis tu peux pas mourir.

-Mais tu ne comprends rien ! Je savais que tu étais têtue mais délà à ne pas accepter la vérité !

-Oh ça va hein ! Personne n'est parfait.

-Je sais ! Mais ton caractère n'arrange rien. Tes pouvoirs son puissants et faut que tu les accepte. Si tu ne le fais pas, tu n'arriveras pas à les contrôler et tu pourrais faire du mal aux gens que tu aimes.

-Genre ?!

-Tu l'as fais y'a quelques heures avec moi.

-C'était vraiment moi qui à causé ça?

-Oui... Tu es très forte mais accepte mon aide.

-Comment tu vas pouvoir m'aider? Tu es quelqu'un de surnaturel toi aussi?

-Euh... Non.

-Bah alors ! Tu n'ai d'une aucunes utilité !

-Bien sur que si ! On m'a transmis un super savoir-faire.

- ?

-Je te l'expliquerais plus tard. En attendant les autres se demandent ce qu'on fabrique. J'ai réussis à les éloigner.

-Comment tu as fais ?

-J'ai rien fais. Je les ai pousser à aller à la plage mais il était déjà bien motivé. 

-Il ne faut que personne ne sache...

-T'inquiètes pas.

Rassurée, je monta sur le lit et m'endormie, encore dans les bras d'Evan. J'étais dégoutée. J'avais passé ma première journée en enfer !

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