17. La verité

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Voilà 2 semaines que je suis chez Mama Soko. Livaï est venu quelque fois, et maintenant il ne viens plus.

Je pleure sans cesse, c'est insupportable.

Mama Soko arrive.

- tu pleurs encore ?
- pfff
- Bon qu'est ce qui se passe ? Pour le petit Livaï vient chaque jours, tu portes toujours ma bague qu'il t'a mise au doigt en signe de promesse et d'amour, et tu ne lui parles plus.
- c'est compliqué Mama...

Elle s'assoie sur mon lit, à côté de moi.

- j'ai tout mon temps.
- je suis folle amoureuse de lui, et... j'ai fais confiance d'un coup. Je n'aurais pas du.
- pour quelle raison ?

Je lui tends la lettre.

- mais ma petite... tu fais fausse route là.
- il y a bien écrit ackerman nan ?
- mais ce n'est pas Livaï...
- hein ?!
- c'est l'homme qui l'a adopté, c'est lui dont on parle dans la lettre.
- comment tu le sais ?
- parce que je connais cet homme. Et je connais aussi le petit Livaï. Tu sais qu'il ne feras jamais ça.
- mmm... mais cet homme qui c'est ??
- cet homme, c'est Kenny Ackerman, le frère de sa mère, un tueur, il a adopté Livaï quand sa mère venait de mourir, et c'est lui aussi qui l'a entraîné à devenir un tueur...
- mon dieu...
- pourquoi me faire du mal à moi ?
- je suppose que Livaï n'est plus le même depuis qu'il est au bataillon et depuis qu'il y'a rencontrer. Quand il venu me demander la bague... j'ai vue son regard, j'ai ressenti l'amour qu'il te porte Asuna... je sais que tu n'as confiance en personne. Mais si il y bien quelqu'un qui te protégera contre tout le monde même contre son oncle... c'est bien Livaï.
- alors ... je l'ai abandonné...
- c'est pas ta faute ma petite, tu n'as confiance en personne, et une fois qu'on te trahi ou qu'on te mens tu le fais payer par ton silence, je le sais, au lieu de culpabiliser, réagit.

J'entends tout ce que me dis ma grand mère... mais comment faire ? Comment le regarder dans les yeux après tout ça...

- mais après ça ... je ne l'aime plus !

Mensonge à sois même... jamais une bonne idée

- ma petite... comment expliques tu ton alliance que tu portes toujours ?

Elle me regarde, me sourit, et me caresse la joue.

- Asuna, tu es jeune, tu es belle... ne gâche pas te vie et tes sentiment par ton amertume... tu l'aimes, et ça se voit, tu l'as toujours aimé parce qu'il a toujours su te donner un morceau de lumière, et tu l'as toujours maintenant hors de l'eau, même à la ville souterraine. Vous êtes lié. Depuis tout petit. Vous avez grandis maintenant, vous vous êtes avoué vos sentiments, alors qu'attends-tu ?! Fonce !

Ses paroles me vont droit au coeur...

- Mama Soko... tu sais tellement de choses sur la vie et le reste...
- je suis une vielle loque, j'ai vécu, et j'ai aimé ton grand père, plus que tout. Aujourd'hui il n'est plus là... et il me manques, c'est comme si une partie de moi était monter au ciel avec lui...

J'ai les larmes aux yeux.

- Mama Soko ! Comment tu as su ?!
- de quoi ma petite ?
- que c'était lui, que c'était ton grand amour ?!
- nous étions liés... comme toi et Livaï, partenaire... c'était ma moitié, il me rendais plus forte, et puis... il me faisait me sentir vivante !
- c'est exactement ce que je ressens...
- un jour ton grand père est revenu du bataillon, avec une médaille d'honneur, et il m'a dit... "le plus grand honneur ce n'est pas d'avoir remporté une bataille, c'est de rentrer au près de toi, et de me dire, que j'ai gagné ton coeur encore une fois"... j'ai su que c'était lui, parce qu'il me rendais simplement heureuse.

Livaï... regarde moi. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant