Comme décidé, England accompagnait America jusqu'en classe, tous deux laissant le cour du jeu continuer en attendant leur retour. Étonnamment, tous les joueurs étaient calmes, tous aussi surpris de ce ton sévère qu'avait employé plus tôt America, loin de son habitude.
- ... Une chose est sûre, ce n'est pas America qu'a embrassé England...
Tous ne pouvaient qu'acquiescer, plaignant chacun England qui était bien le seul, si l'on ne comptait pas America, à savoir que ce dernier était amoureux de lui.
- France, t'as fini d'être au téléphone alors que tu es celui qui nous force à jouer ?
- J'envoyais juste un petit message de trois fois rien, ne sois pas impatient Germany~
Dans les couloirs presque plongés dans le noir, les lumières étant désactivés la nuit, il était difficile pour England de rattraper America qui marchait trop rapidement pour lui, surtout dans les escaliers.
- A-attends moi !
- Toi marche plus vite.
- Qu'est-ce-que t'as encore ?!
- On peut savoir qui est-ce-que t'as embrassé hein ?!
- Parce-que c'est de ma faute si t'es énervé ?!
- Celui que t'as embrassé, c'est Canada c'est ça ?!
- Qu- N-non !
- Ah tu mens ! N'importe qui l'aurait deviné ! Si tu l'aimes, ben va lui dire, il sera heureux de savoir que tu crois que c'est lui qui t'écris les lettres ! Puisque c'est le seul que tu autorises à avoir des contacts physiques en dehors de France !!
- C'est juste ça ton problème ?! Si tu m'as fait venir rien que pour ça, débrouille-toi avec les préservat-
- ... Euh... T'as entendu comme moi ? Demandait America passant du stade énervé à la peur
- L-la porte principale... Q-quelqu'un s'est introduit dans la Gakuen... On fait quoi... Même si on retourne à l'internat...
- ... C'est le fantôme !!!!
- TAIS-TOI BAKA !!!
- TU CRIES PLUS FORT QUE MOI !!! ... ENGLAND JE VIENS D'ENTENDRE LE RIRE DU FANTÔME ENGLAND SAUVE-MOI SAUVE-MOI !!! Hurlait et suppliait-il en s'accrochant à England, n'en ayant rien à faire de sa réaction.
- A-America... S-s'il-te-plaît...
- ON SE PLANQUE !! Suis-moi !!
Plus que de lui demander de le suivre, America tenait fermement la main d'England, l'entraînant à courir aussi vite que possible et ce dans leur classe. Évidemment, aussi intelligent était-il, America barricadait la porte avec les meubles de la classe, tirant les rideaux et se cachait avec England sous l'une des tables les moins visibles par la fenêtre du couloir.
- Raaah, je l'ai toujours dis que y'avait un fantôme ! Personne ne me croit ! Et... Si l'on meurt... Personne ne le saura... Je n'ai pas mon téléphone, toi non-plus ?
- Non...
- Qu'est-ce-qu'on va faire maintenant ?
- Me dire ce que tu voulais dire par Canada sera heureux que je crois que c'est lui qui m'envoie les lettres.
- E-England c'est peut-être pas le moment... Expliquait l'américain en essayant de se sortir de ce pétrin.
- Oh, détrompe-toi, c'est exactement le bon moment. Que je meurs pas idiot tout de même.