○About :
Un grand gaillard ténébreux part a la recherche de son bout d'étoile filante.🌠
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"et il fixais de ses orbes sombre la voute qui s'offrais à lui : les astres dansais et les voie lactés se prenais dans leurs bras. Que pouvais-t...
- Je ne veux plus Shiro. Il dit, le regard plus vide que jamais, mais le ton si étonnement assuré.
L'anxiété le possédait, la bile dans sa gorge revenait sans cesse, comme l'écume des vagues dans la noirceur de l'hiver.
- Pardon ? Intrigué, il mit un temps à répondre. Mais de quoi parles-tu exactement ? Il écarquilla les yeux.
Le blanc détourna le regard du vide interstellaire, gardant les mains sur le pilotage de l'engin afin de ne pas les faire sombrer dans le rien.
Pas comme lui, se disait-il, un peu coupable.
- Ramène-moi à la maison.
- Sans ... ?
- Oui. Il ravala l'acide que son corps rejetait. Sans lui. Il continua avec aplomb.
Shirogane se mit à trembler.
L'assurance nouvelle du noiraud détruisit tout ce qu'il connaissait.
Bien sûr, Keith avait toujours su ce qu'il voulait. Profondément.
Il n'avait pas hésité à coller son poing dans la joue rosie de James.
Pas hésité non plus à prendre le risque de devenir pilote.
Pas broncher devant les lèvres tendues en sa direction du basané.
Il les avaient cueillis, comme des ronces dans la peau d'une main chaude.
Comme l'intérieur d'une maison chauffer par la cheminée, après une journée dans la neige.
Il était son tout.
Mais voilà où était le problème.
Il était.
Lance n'était plus.
Et dorénavant, Keith en était certain.
Lance l'avait abandonné.
Il avait déserté.
Son emploi, sa maison, sa famille.
Avait abandonné.
Pour une raison qu'il ne connaissait guerre.
Mais il n'était plus.
Et son odeur sur cette chemise avait envoyé un signal vital au corps de Keith.
Abandonne-toi aussi.
- Keith, tu souhaites rentrer ?
Il détacha cette phrase du vide.
Eux qui planait dans une galaxie, lointaine fuirent les réalités.
Les problèmes du monde n'ont jamais l'air si petit dans l'espace, si loin de tout.
- Je veux rentrer. Il dit. Et une larme coula sur sa joue. Tout doucement. Fille unique, elle dévala la pente de sa pommette, vint se nicher sur le bord de ses lèvres charnues, puis tomba dans un fracas si lourd que Shiro le sentit en son âme, et sursauta à ce contact.
Plus personne ne bougeais, le silence crevais les tympans, renversait le coeur dans les poitrines.
Shiro lâcha même les commandes.
Une voix perça alors cette voie silencieuse, elle dit :
- RAMÈNE-MOI À LA MAISON.
La crise revenait.
Elle balayait les dernières idées saines, les derniers soupçons de sérénité.
Le blanc sursauta, et il eut une douleur qui naquit en sa poitrine.
L'abandon lui fit si mal, qu'il eut l'impression de le sentir se répercuter dans l'espace et dans le vide galactique.
Il salua ses souvenirs, cacher dans les cavernes de sa tête.
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