○About :
Un grand gaillard ténébreux part a la recherche de son bout d'étoile filante.🌠
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"et il fixais de ses orbes sombre la voute qui s'offrais à lui : les astres dansais et les voie lactés se prenais dans leurs bras. Que pouvais-t...
"Tu sais Lance, quand tu sera pris de cette angoisse tel qu'elle te sers la gorge. Quand tu auras l'impression de mourrir, que ton ventre te cisaille, que rien d'autres n'est pire au monde. Quand les fausses voix dans ta tête, résonnant en cœur, sonneront comme mille chansons, et quand, dans la nuit noir, seul, au grés des intempéries de l'insomnie, tu pleureras sur ton sors en silence.
Alors, rappelle-toi.
N'oublie jamais la rancoeur. L'envie de vivre malgré tout. Ce besoin de tuer ce sentiment. D'en finir avec la peur.
Celle qui semble te rendre fou, mais qui n'es là que pour t'arracher à la réalité, un temps.
Je te connais mieux que moi-même tu sais.
Je sais ce que tu ressens quand, comme arraché à la vie, tu songe soudainement à la mort. A la vacuité des choses, à mon absence.
Tu me l'a dit une fois.
Toi qui ne parle jamais de rien.
Surtout pas de ça.
De cette faiblesse qui te prend.
«Keith, tu sais que je ne peux rien te dire. Mais il y a une chose que tu dois savoir : J'ai peur de te perdre. Plus que tout au monde. Plus que de me perdre moi-même. C'est ce qui m'a tant freiné à te confier mon amour. Je sentais tes regards, dans les orages, sur les toits. Je savais à quel point tu aimais ça. Ce profil qui est le miens. Je ne serais plus si tu n'es pas. Voilà tout.»
Alors, de cet aveux, je compris.
Pourquoi soudainement, tu étais devenu mon monde.
La gravité sous mes pieds.
Et je me souviens, cette énième nuit venteuse dans le désert, où j'ai oser murmurer :
Lance,
je tuerais ton angoisse de mes mains s'il le faut. "
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Au fond, j'adorerais me dire à moi-même ce que Keith dit de Lance ...
