Chapitre 1

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La jeune femme sorti de son lit et descendit les escaliers qu'elle empruntait désormais tous les jours. Elle s'installa à la table pour prendre le petit déjeuné avec la famille qui l'avait si gentiment accueilli. Elle fit de son mieux pour leur donner un beau sourire mais ses yeux mornes ne laissait aucuns doutes sur le fait qu'il n'était pas réellement sincère. Demains ils retourneraient à Poudlard, Hermione n'y avait pas remis les pieds depuis la guerre, un peu moins d'un an auparavant. La chute du seigneur des Ténèbres avait changé bien des choses, brisé bien des esprits, détruit bien des vies et retiré bien des sourires de visages auparavant si joyeux. L'héroïne de guerre était l'une de ces choses que cette chute avait changé. Elle s'était renfermée sur elle même et s'éloignait de plus en plus de ses amis sans le vouloir. Quand Ginny lui avait dit qu'elle ne supportait plus cette situation son amie avait essayer de changer et de passer plus de temps avec ses amis mais rien n'y faisait, elle ne riait plus, ne souriait plus et ne parlais que très rarement, d'une voix dénuée de toute émotion. La Gryffondor semblais vide. Pourtant c'est bien le contraire qu'elle avait. Trop de choses se bousculaient sans cesse dans sa tête, surtout des mauvaises choses. Trop d'émotions négatives qui réduisait à néant les positives. Elle avait essayé de ne pas laisser les mauvais souvenirs éteindre les bons que ses amis essayaient de lui procurer, elle avait essayer, en vain. Elle n'arrivait pas à dépasser tout ce qu'elle avait vécu. Elle faisait souvent semblant, semblant de sourire, de rire, d'être passé à autre choses, d'être de nouveau heureuse mais elle ne trompait personne. Ses proches n'avaient rien dit, quand ils faisaient parfois la remarque elle changeait de sujet, se renfermait sur elle même ou disait qu'elle était juste fatiguée. Elle s'en voulait de ne pas leur dire la vérité mais elle ne pouvait pas, ils ne la croiraient pas et elle ne voulait pas prendre le risque qu'ils la rejettent. Quand elle fût de retour dans son lit, le soir, elle se demanda comment elle était arrivée là, dans son lit, sans souvenir de la journée. Comme si son cerveaux s'était déconnecté de son corps. Cela lui arrivait de plus en plus souvent et commençait à lui faire peur. Et si quelqu'un lui avait dit quelque chose d'important ? Elle se comparait à une automate quand ce genre de choses arrivait, elle passait sa journée à faire des mouvements comme-ci on le lui avait ordonné, comme-ci elle n'était qu'un pantin vide d'émotion, de sentiment, de sens. Elle se sentait atrocement vide. Les seules autres choses qu'elles ressentait étaient négative, elle était triste, terrifiée, se sentait coupable et seule malgré la présence de la famille Weasley et d' Harry. Elle était la seule à sentir le poids de ce secret qui pesait sur ses épaules et la rongeait depuis des semaines. Elle finit par se dire que peut-être, à Poudlard, elle serait enfin en sécurité. Il était très tard dans la nuit ou bien très tôt dans la matinée, selon le point de vu, quand elle se décida à avaler une potion de sommeil sans rêve. Elle dormi extrêmement peu, deux ou trois heures tout au plus, mais c'était déjà ça de gagné. Elle s'habilla et pris son petit déjeuné dans le même état de léthargie qu'elle avait depuis plusieurs semaines. Sans savoir comment elle était arrivée là, elle reprit réellement la possession de son corps devant le Poudlard Express, quand Molly la serra contre elle. Hermione se crispa entièrement et essaya de se calmer avant de remercier une fois de plus la mère de famille qui l'avait accueilli dans sa maison sans protester. Elle fini par monter dans le train à la suite de ses amis et s'installa dans le même wagon qu'eux. Ginny s'installa dans les bras de son petit-ami et le brun l'embrassa sur le front. Hermione, elle, se positionna dans un coin, le plus loin possible de son propre petit-ami qui l'a regarda d'un air blessé. Elle savait qu'il n'avait rien fait pour qu'elle agisse comme ça avec lui mais elle ne voulait pas être près de quelqu'un physiquement. Ron avait été patient, il n'avait rien dit et essayait de faire de son mieux pour qu'elle se sente à l'aise mais il n'en restait pas moins que cela le blessait beaucoup. Aujourd'hui il avait décidé d'en parler aussi il soupira et la regarda.

«Hermione, ça ne peut pas continuer....

La brune était bien d'accord avec cette phrase même si elle ne savait pas exactement de quoi il parlait. Elle lui rendis son regard, complètement perdue.

Après (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant