Chapitre 17

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L'état de Draco empirait de jour en jour, tellement que Pansy avait fini par lui en parler. Avec ses mots à elle bien-sûr, mais cela avait semblé faire effet. Elle n'avait pas été tendre, elle ne l'était déjà pas à la base mais la grossesse, plus l'état de stresse où elle était n'arrangeait rien, elle faisait peur à tout le monde, surtout à son compagnon qui se prenait souvent ses foudres.

-Draco, Hermione aurait honte de toi.

Ces mots avaient été aussi violents qu'une claque, mais ils avaient été efficaces. De plus cela avait semblé rassuré Annabelle qui s'inquiétait pour son papa. Elle ne comprenait pas pourquoi il se laissait aller alors qu'ils préparaient une surprise pour sa mère. Normalement les surprises était faites pour donner du bonheur aux gens. Les adultes avaient dû faire durer le mensonge plus longtemps mais ils ne savaient plus quoi inventer. Tous les jours depuis deux semaines la petite fille demandait pourquoi elle ne voyait pas sa mère. Ils avaient fini par dire que pour que la surprise soit vraiment une surprise ils avaient envoyé la sorcière chez un ami dans un autre pays. Heureusement qu'Annabelle ne savait pas encore lire, sur tous les gros titres de la presse magique il était question de la disparition e la professeur de sortilège de Poudlard. En général tout le monde faisait en sorte que Draco ne voit pas les journaux. Il avait faillit aller avadakedavériser la journaliste qui avait mis comme titre : Hermione Granger, l'Héroïne de Guerre, s'est elle enfin rendue compte qu'elle couchait avec un monstre ? Voici quelques preuves qu'elle aurait pris ses jambes à son cou. Draco était insupportable, bien que tout le monde le comprenait son humeur massacrante commençait à peser sur tout le monde.

Grâce à Victor Krum ils avaient quand même eu des pistes, bien qu'inutiles. Lui aussi remuait ciel et terre pour retrouver son amie et il se servait de sa popularité pour glaner le plus d'indice possibles. Du côté des amis de Fleur et de feux Dumbledore, chacun faisait aussi de son mieux. Un nouveau témoignage était arrivé. Quelqu'un disait se souvenir d'avoir vu un homme, correspondant à la description de Percy, en Austalie.

Hermione était à bout de force. Percy ne semblait plus sortir de l'endroit ou ils étaient caché, cela voulais dire qu'il s'en prenait beaucoup à elle, mais cela voulais dire aussi qu'il était recherché. Peut-être qu'Hermione serait bientôt libérée. La sorcière ne se souvenait même pas de ce qu'il se passait. Son esprit l'éloignait de la réalité dès que son bourreau entrait dans la pièce. Elle savait juste qu'il la mettait souvent sous Imperium et l'obligeait à faire des choses dont elle avait terriblement honte. Il la frappait souvent aussi, il était tout le temps en colère car il était obligé d'effacer ses traces dès qu'il sortait. Le corps de la professeur hurlai de douleur. Parfois elle n'avait même plus la force de véritablement hurler, surtout lorsqu'il utilisait le sort Doloris. Souvent Hermione pleurait. Elle ne cessait de se demander si son bébé allait survire. Pour avoir le plus de chance possible elle tentait toujours plus de faire son patronus, elle avait même essayé en changeant de souvenir.

Malgré le témoignage comme quoi Percy aurait été aperçu en Australie, les recherches n'avançaient pas beaucoup. Ils n'avaient que très peu d'indice. Draco avait sentit les nombreux sentiments qui avaient traversés Hermione. Des sentiments qu'il aurait aimé ne plus jamais sentir chez elle. Il était plus furieux que jamais, il savait que Percy avait recommencé ses ignominies. Le blond sentait la honte de sa fiancée, il ressentait sa peur, son dégoût, son inquiétude et ce qui lui fit plus de mal encore, son dégoût envers elle-même. Draco était au bord de l'implosion, il se détraquait, Annabelle avait même fini par en avoir peur une fois, quand il avait crié contre Pansy qui avait crié après lui. Ces deux là s'évitaient le plus possible, sinon c'était la catastrophe.

-Pardon d'avoir crié Anna, je te demande pardon....

-C'est pas grave, Anna te pardonne, mais c'est à marraine qu'il faut dire pardon papa.... !

Après (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant