« 𝗧𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗻𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗮 𝗽𝗲𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗮 𝗽𝗲𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗲𝗹𝗹𝗲.»
Septembre 1994. Quand une petite française un peu trop arrogante provoque deux Weasley prêts à tout pour gagner...
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L'ambiance fébrile et impatiente qui plane sur la Grande Salle est contagieuse. Voilà dix heures que mon nom est déposé dans la coupe, et je brûle d'impatience à l'idée de découvrir les candidats du jeu de cette année. Je harpente les rangées de gradins, proposant à chaque élève croisant ma route de parier sur les futurs candidats. L'idée de réinvestir mes gains de ce matin me plaisait particulièrement : l'expérience anglaise que mon école m'impose peut s'avérer bien profitable pour moi. Mais un facteur n'avait pas été pris en compte, lorsque l'idée des paris m'était venue.
« Désolé, j'ai déjà parié gros avec Fred et George, s'excuse un garçon arborant les couleurs des Serdaigle.
⚊ Merde, grommelle-je. »
Je regagne assez vite ma place près d'Angelina, au sommet des gradins. Celle-ci discute avec Lee Jordan à sa droite, ce dernier s'amusant à faire rouler sa baguette entre ses doigts.
« Mauvaise pêche ? S'enquiert George, assis devant moi, un peu plus bas.
⚊ On verra bien.
⚊ Sur qui est-ce que vous avez parié ? Demande Angelina.
⚊ Krum, Delacourt, Warrington, énonce-je.
⚊ Warrington, le Serpentard ? Pitié, je me jeterais du haut de la tour d'astronomie, grimace Fred.
⚊ Il m'a plutôt l'air cool, comme type, réplique-je. On a un peu discuté, tout à l'heure.
⚊ Tu me raconteras ? Me chuchote Angelina.
⚊ Bien sûr, lui confie-je.
⚊ Tu apprendras bien vite à ne pas faire confiance aux Serpentards, soupire George, agacé.
⚊ Pour le moment, c'est à toi que je ne fais pas confiance.
⚊ Bienvenue, chers élèves et candidats ! »
Alors que le directeur de Poudlard prend la parole, un silence fébrile plane à nouveau sur la salle. Son discours est vieux comme le monde : le gagnant emportera la gloire et l'argent, ça n'est pas pour les froussards, blablabla. La directrice de mon école, Madame Maxime, se tient près de lui, aux côtés d'Igor Karkaroff. Celle-ci balaye la salle du regard, ses yeux inquisiteurs s'arrêtant un instant sur moi. "Je sais, je ne devrais pas être là", pense-je comme si elle pouvait entendre mes pensées, "mais cet argent, vous en avez besoin".
