~ Chapitre 4-Le préjugé criminel ~

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"- Salvador Sancchara vous êtes en état d'arrestation, vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit,tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d'avoir un avocat présent lors de l'interrogation! "

Quelle cour de justice!? J'ai été arrêté et puis...? S'il y avait de justice ma femme elle m'aurait pu mettre au courant que j'avais une grande fille. Ce n'est pas la vie que je souhaiterai mais,l'irréparable fait de vivre sans souhait.
J'aime! Oui j'aime,ni regret ni remord mes songes sont encore sur pied,le fait que je ne sois pas encore mort me donne force de revoir ma charmante.
Je vais passer devant la cour,je ne vais répondre à aucune question. Ils peuvent me mettre une longue peine ,de toute façon c'est le cas. Sans mes mots rien ne marche. C'est un jus d'orange sans orange!
Ce n'est pas la mort qui me fait peur mais "l'amour". Quel tourment d'être oublié. Les exemples d'amour son toujours sous mon nez. Parfois on essaie de s'attacher à des gens qui ne valent même pas la peine,puis bon nombre de temps,on s'aime comme par magie.
Ensuite? Après? La tension d'avant est-elle pareille? La même
sensation du premier jour est-ce la même?
Je n' crois pas non. C'est toujours comme ça on aime à mourir d'un coup, on est prêt à tout,on est charmant... puis tout change.
Et dans ses yeux on voit le désespoir, la perte,les secrets nous enferment. Ton absence devient plus pareil.

Quand on aime quelqu'un aimé! Aimé! Malgré tout ,avec tout et pour tout. Moi aussi j'ai aimé ainsi mais,on invite pas le mal,il vient il s'assied, mange et ne laisse que les os.

Si,vivre c'est savoir qu'on va aimer un jour ou l'autre,et que ça va finir mal. Je préférais ne pas être né. Mais,j'apprends qu'il faut la haine dans cette vie,donc disons que je vis.

J'ai gardé le silence presque toute ma vie sur père et mère. Ils m'ont interdis de dire la vérité ensuite mort. J'étais libre de tout dire. Le mal,le tourment,le remord, le regret... Tout. Sans exception. Régnait dans leur cœur mais,ce comportait toujours comme des amants.

Qui l'aurai cru ? Ça germe et se corrompt.

Grand nombre de gens sont dans la salle,comme pour assister à des funérailles. Puis moi j'entrais les mains derrière le dos comme un parfait assassin. J'étais muet ,car tête à plein le sol j'avançais, car mon regard croisait celle de Mélodie Kyle,la sœur de ma femme,de ma défunte femme. Qui l'aurai cru l'amour que j'avais pour ma femme et puis sa mort subite due à moi.

Sa sœur qui en dépit de tout ne m'aime pas par ce que je suis genre à tout balancer quand je préviens.
On me posa des questions auxquelles je n'ai pas répondu. La question que tout le monde se pose :
"- Comment un homme peut-il avoir un tel courage?"

C'est moi Salvador Sancchara le préjugé criminel, qui a eu le déshonneur de ne répondre à aucune question. Si j'avoue ma défaite j'aurai doit à une réduction de peine.
Qui suis-je pour renoncer à ma défaite volontaire? Ma fille où est elle? À qui ressemble-t-elle ? Pourquoi? Pourquoi?...

Y a une fois où je voulais la vérité, je soupçonnais ma paix intérieure, mon insouciance.
Je suis en prison. Comment vais je retrouver ma fille? On m'apporta à manger. J'ai tous mis d'un coup dans ma bouche. Je faisais comme une personne atteinte d'une crise cardiaque.
J'entendis de loin
"- Appeler les secours il fait un arrêt cardiaque!"

Dans un clin de l'œil j'étais à l'hôpital. Je me suis enfuis.
J'arrive à la maison dans le carnet de ma défunte bien-aimé, se trouve l'adresse de ma fille.
Enfin,je vais savoir qui elle est. J'ai vu marqué "Psychologue Nelvy Kyle".
Ma fille est psy elle doit aimer ça,elle doit s'y mettre à fond. Arrivé le panneau signal " Psychologue Kyle".

"- Bonsoir Monsieur! En quoi puis-je vous être utile?
- Vous êtes Nelvy Kyle? La fille de Nelvia?
- Oui oui! Qu'y a t il? Et vous vous êtes?
- Ton père,je suis ton père.
- Mon père vous dites? Figurez-vous qu'il est mort il y a longtemps de ça!
- D'où sors tu de tel propos? Je suis bien ton père, Nelvia t'a éloigné de moi ,pour je ne sais quelle raison. Sauf que je dis vrai tu es ma fille.
- Monsieur vous êtes là pour un traitement? Je ne vous connais pas.
- Apprenez à me connaître.
- Non. Sortez!
- j'ai tué ma femme il y a six moi de cela.
- vous avez fait quoi? Et si j'appelle la police?
- Je l'ai tué et j'ai ni regret ni remord.
-Je suis sérieuse j'appelle la police.
- Nelvia est ma femme et toi ma fille.
- J'appelle la police pour de vrai..."

J'ai tué ma fille,je commence à savoir ce que sont les remords et les regrets.

Une délégation de policier me conduisit à la cour de justice. J'ai tout avoué. Avec une peine,je veux dire la prison à vie.

Salvador Sancchara derrière les barreaux pour meurtre de sa femme et sa fille.

                            ***

C'est pas fini Chers(ères) lecteurs (rices).

À suivre...

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