~Chapitre 8- L'assassin ~

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Elle est morte. Je vais mourir,je dois mourir. Moi un Sancchara,qu'est-ce qui pouvait m'arriver de pire encore ?
Elle a reçue une sanglante boule d'arme à feu au niveau du cœur. Devant moi en me laissant avec, comme souvenir, cette phrase :<<Je voulais te mettre au courant que ma fille...>>
Que sa fille quoi ? Je suis mal,la vie ne nous apprend pas à vivre. Je vis que par espoir. Ma femme,ma défunte, qu'est-ce que je raconte ? Elle m'a regardé pendant qu'elle baignait dans son sang. Elle m'a dit ce que je voulais entendre son départ.
Avec ce cœur d'enfer, je sens qu'il y a une vérité, je suis persuadé. Que me veut elle ? La vielle est morte,pourquoi Mélodie a voulue que je tue sa mère ? Pourquoi ?
Que vais-je la dire ?

J' me rendais près d'elle...

"- T'as fait le boulot ? Dit-elle avec bonheur.

Moi comme un parfait idiot devant son apparence féminine, si je pouvais lire ses pensées, si seulement.

- Elle est ta mère, c'est bien ça ?

Elle me dévisage faisant semblant d'être étonné,je reprend :

- C'est ta mère répond !? Dis-je énervé.
- Oui, qu'est-ce que ça peut te foutre ? Dit-elle les dents serrés.
- Tu voulais tuer ta mère ?
- Tu as tué ta femme non ?
- Je l'aimais et je l'aime je sais. Mais,ne fait pas de ça une tragédie pour prouver ton innocence... Jamais je n'oserais tuer ma mère, jamais ! Mais,elle est sous terre. Toi ta mère voulait me dire quelque chose avoue que c'est toi qui l'a tué ? Dit le moi,je ne la connaissait pas,elle oui. Il y a une vérité que tu dois me dire, elle est morte je ne l'ai pas tué,je n'ai pas ce courage et pour l'amour du ciel épargne moi l'excuse du fait que j'ai ôté la vie de ma femme. Dis-je en larmoyant.
- Salvador un avion t'attends va-t-en !

Elle est sérieuse, je la tenais,je veux savoir,son visage en dit plus que sa bouche elle veut pas parler. Une vrai tête de mule comme la défunte. Sa mère. Elle à raison j'ai tué ma femme ainsi que ma fille. Je ne peux pas courir après elle. Mais, il le faut. Je continuais...

- Maldicìon ! Dime la verdad. Je n'irai nul part,même s'il fallait mourir je te le dit mais,tu ne me crois pas je suis mort,mort ! Mes funérailles sont pour les jours qui s'annoncent. Parle...
- Sinon quoi ? Tu vas aussi me tuer ? La mort ne me fait pas non plus peur. Regarde mon dos.

Elle descendit son pull et je fermais les yeux je ne veux pas voir son corps. Elle redit avec une rage :

- Regarde ! Regarde !

C'est pas vrai,elle est marquée partout j'avais peur mais,je voulais savoir :

- Qui t'a fait ça ? Dis-je d'un ton calme.
- Ta défunte et ma mère ! T'es content ?

C'est dur. C'est quoi toutes ces cachotteries ? Je suis idiot, idiot de ne rien savoir, idiot de ne rien faire, idiot de ne pas être un peu plus curieux.

- Non. Jamais.
- Alors c'est ça non seulement elle voulait que je garde sa fille. Mais,à chaque fois que je voulais être sympa avec toi pour te cracher la vérité, elle me marquait...
- Ce qui veut dire chaque marque pour chaque fois que t'as essayé de me le dire ?
-Effectivement ! Et en plus d'être une mère pour ta fille,je souffrais,ma mère me battait,me brûlait la peau. Tu es un idiot Salvador Sancchara la vérité était sous tes yeux. Quand j'ai sue qu'elle était morte j'étais contente et je voulais te sortir de là, de la prison. Je ne suis pas parfaite mais,je suis devenue la personne que je suis par leur faute. J'ai tuée ma mère Salvador ! Elle allait tout te dire. J'allais passer comme la pire,la malfaisante. Mais,tu ne sais pas ce que j'ai endurée,j'ai essayée de m'enlever ce qu'on appel la vie...
- Mais,pourquoi fallait pas que j le sache ? Pourquoi tu as vraiment tué ta mère ? Dis-je en la coupant.

J'ai peur, je tremble, comme une vérité peut m'atteindre !

- J'ai pas de ceinture gauche ! J l'ai donnée à ta fille. Ma mère me l'a prise de force,je souffre sur pied Sancchara. Et quand je viens de savoir que tu as tué ta fille,je voulais dire la mienne,qui a réussi sa vie dans toute cette violence. Je voulais te tuer Sancchara. Elle s'est permise d'apprendre la psychologie parce qu'elle souffrait énormément mentalement. Salvador tu es un sauveur mais tu sais quoi tu vas devoir savoir le reste seul...
- Il y a une suite ? Non ! Non ! Ne fait pas ça ! Je t'en prie... Dit le moiiiiii..."

Trop tard elle s'est suicidée. La mort intervient dans tout. Je suis perdu,perdu ! Elle s'est donnée pour ma fille et je lui ai pas permis de jouir ce bonheur. Je suis un monstre.

                                 ***

18 ans de cela...

Ma femme un soir me disait :
-Sancchara n'occupe pas Mélodie.
- Pourquoi ça ?
- Elle ment !
- Et si c'est toi ?
- Ne dit pas de tel propos. Mon père lui est un homme véridique.
- Pourquoi toi tu n'est pas véridique ?
- Allons chéri ! Tout ça ne peut nous séparer.
- À toi de le voir.

Je dois voir Monsieur Kyle....

**********

Du changement,une vérité qui coule au sein d'une famille, 30 ans de mariage et c'est maintenant...

Je suis impatiente de savoir votre avis.

Merci beaucoup à vous tous !

~Une Triste Réalité~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant