\\ Ton Coeur Dans Le Barillet //

Prologue

"Ce sont ses yeux qui me ramènent dans mes songes. Presque immobile, à l'aventure."
P.Eluard

***
Pdv Izuku

L'air qu'il respire est lourd, saturée d'une pollution peu commune : celle de ses doutes condensées. L'ambiance n'est pourtant pas de mauvaise pluie : Ils sont entrelacés dans son lit, lequel Katsuki carresse tendrement ses bras, procurant quelques doux frissons, pourtant...

...ça ne suffit pas à oublier.

Ses mains râpeuses se perdent, et partent à l'aventure sur sa peau pâle, traversant tantôt les étoiles de ses joues, tantôt ses cheveux aux miles reflets aubernes.

Les effluves de dopamine qui en découlent l'apaise, juste un peu. Izuku est agité. Une nature d'origine stressée, il sent que cette fois ci le cortisol a laissé place à une nouvelle forme d'angoisse, dont l'elimination lui semble insurmontable.
Sa bataille interne ne passe pas inaperçu, lorsque son amant relève son menton pour y plonger son regard dans le sien.

-Ça ne va pas ? Gint Katsuki, avec ce ton de voix rauque, une pincé d'inquiétude rare, et il ne jure qu'à travers ses yeux rubis, dont la lueur l'absorbe comme la dernière étoile d'un ciel sombre.

-Je t'aime.

Échappe t'il en réponse, comme une fuite aux futures questions. Ce n'est pas un mensonge. Il l'aime, pour de vrai.

Il ne contrôle plus sa pupille verte s'attachant à sa bouche qui se retrousse en rictus, et un certain frétillement du cœur noue son estomac.
Son organe vital grossit dans sa poitrine, commence paradoxalement à le gêner, bloquant sa gorge, l'etouffant à moitié jusqu'à ce qu'une main vienne délicatement carresser le haut de ses clavicules découvertes, et le sauver de la panique.

-Moi aussi, Deku. Souffla t'il, et la brume sucrée de ces mots s'affaisse sur ses joues.

Il y a quelques jours, il était encore à deux doigts d'abandonner -pour la dernière fois- le combat dans lequel il est pris depuis trop de temps. Il avait déjà abandonné il y a quelques années, et c'est comme si le destin avait joué sa meilleur carte pour le désabuser.

D'ailleurs, il a l'impression de rêver, et pour s'assurer de ne pas devenir fou il pince habilement la peau du bras du cendré, qui grogne d'inconfort avec une pointe d'incompréhension.

-C'est ton bras que t'es censé pincer abruti. Et tu n'rêves pas.

Il l'entend bien, l'inquiétude amère qui brave sa bouche attirante.

C'est un declic puissant, juste assez pour que lui revienne à l'esprit, la vérité, ou bien le mensonge dissimulé, qu'il garde depuis un peu trop de temps en lui, et qui a l'évidence l'empoisonne.

-Kacchan... Je ne t'ai pas tout dis...

Le murmure fut à peine audible.
Et même si le son ne fut pas réceptionné, il sait qu'il ne peut plus faire marche arrière.

Une peur s'installe, de voir la falaise plus proche que prévu, de s'y enfoncer lamentablement, de s'y perdre et de le regretter.

***
Yo le rap !

Bienvenue pour cette nouvelle aventure 👀 en espérant que ça vous plaira !!
La publication risque de ne pas être très régulière, c'est une année plutôt chargée pour moi, mais je ferais de mon mieux !

Tchussy ❤️

(Eddit : j'ai vraiment du mal à finaliser cette histoire, désolé d'avance !)