Chapitre Quatre

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BIP BIP BIP

Les bruits incessants de mon réveil me tirent de mon sommeil  bien trop tôt à mon goût. je tapais de la main dessus pour qu'il s'arrête quand la porte de ma chambre s'ouvrit d'un coup et que mes rideaux s'ouvrent laissant entrer les rayons du soleil , ce qui m'aveuglais instantanément  .
Ma tante .

-" Debout Nina ! " cria tante Elia en me poussant du lit .

Je tombai a terre en un grognement  .

- " J'allais me lever Tata ! " me plaignai-je .

Du haut de ses soixante-ans , tante Elia était une belle brune au yeux miel . D'un caractère trempé et dur , elle était facilement vexée,  mais quand on apprend à la connaître on s'y habitue.  En plus de son caractère,  elle était une sorte d'entraîneur dans un camp de délinquants juvéniles,  c'est à dire qu'elle en connaît un bon bout sur les ados . Mais son problème n'était pas avec moi mais avec Noah , elle le traitait souvent de délinquant car il sechait les cours mais malgre cela , elle était ma figure maternelle.  Et aussi ma meilleure conseillère. 

-" Va te préparer et plus vite que ça Nina ! " dit-elle en me donnant un coup au fesse. 
Je ricanai et sortis de ma chambre en courant pour me protéger de ma furie de tante . Je descendis les escaliers vers la cuisine  , l'odeur du pains griller et des oeufs remplies mes narines .
Je m'assis à table et pris tranquillement mon petit déjeuner.  Je remontai ensuite prendre une douche rapide et m'habiller d'un Jean bleu , un chandail blanc et  des van's . Je n'étais réellement pas intéressée par la mode , pas que je ne prenais pas soin de moi . Mais je ne prenais pas 1h comme toute fille de mon âge à choisir ma tenue , je faisais ça pour les grandes occasions mais pas pour aller en cours . De plus,  que tu sois habiller en SDF ou à la Paris Hilton dans notre lycée ne servait strictement à rien , tout le monde s'en fiche .
Je fis la bise à ma tante et descendis . Je retrouvais mon frère qui venait de ce réveiller,  les yeux encore clos . Je souris et lui fis un bisous .
Je voulais prendre la voiture mais elle était en réparation donc je dois prendre le bus . Je ne prenais jamais le bus , que de très rares occasions  . Me retrouvait entassée avec des adolescents n'était pas mon passe temps favoris . Alors , je prenais le bus du matin a 07h pile , l'heure où presque aucun ado n'est encore réveillé.

Je marchais vers la station de bus et attendais 5 petites minutes quand mon bus arriva enfin , j'y prenais place et mis mes écouteurs.  J'allais très tôt en cours le dimanche,  le mardi ,et le jeudi car je travaillais mes articles pour le  journal étudiant.  Je profitais de ces heures de calmes pour tapais ce qui se tramait dans notre lycée. Ce n'est pas réellement passionnant mais moi j'aime,  mon rêve à toujours été d'être journaliste et c'est une façon de moi d'avoir un aperçu,  j'aimais écrire , j'aimais m'exprimer et révéler la vérité  . Les journalistes ne sont pas simplement la pour rapporter des faits , ils sont la pour les prouver .
Je pénétrais l'école encore déserte et marchais vers la salle réserver au journal . Je sortis mes clés de mon sac ouvris la porte. Je la refermais doucement derrière moi , je mis mes affaires sur une chaise et soupirai . J'avais tout un article sur les résultats des derniers match de football pour notre école et un autre sur une bataille de nourriture arrivait au self la semaine passée. 

Le journal était divisé en plusieurs rubrique , la plus importante est celle de " la voix des élèves " , une rubrique où nous publions tous les avis des élèves,  leurs opinions ,leurs coup de gueule ...ect . Je m'occupais de cette rubrique avant mais le proviseur ma confier la rubrique " événements " car j'étais trop franche, que mes propos était trop dur et que il n'est pas difficile pour moi de pouvoir devenir la meneuse d'une grève d'étudiant,   ce qui n'est pas faux .

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Je sortais limite en courant du cours d'histoire , cette prof était carrément plus vieille que George Washington avec ça voix aiguë et sa philosophie à deux balles . Mais c'était surtout sa voix aiguë,  seigneur , mes oreilles saignait presque ! Sans oublier sa jupe au motif écossais,  une vrai humiliation pour les écossais.
Je me dirigeai vers mon casier , j'entrai la combinaison et l'ouvris , je mettais mes affaires en cherchant des yeux Joe . Il n'avait tout simplement pas quittait mon esprit depuis samedi , je n'aimais pas accorder trop d'attention à ça,  mais c'est plus fort , je n'aimais pas être dépendante de quoi que ce soit ou que qui que ce soit devine ce que je pense , j'aimais garder mes distances et de rester imprévisible. 
Je ramenai mon attention à mon casier quand quelqu'un me banda les yeux , je comprit tout de suite de qui il s'agit. 
-" Arno ! " m'écriai-je en me dégageant. 

Do you want a cigarette ? |En Correction|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant