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Partie 17 .

Il m'ouvrit et retourna s'asseoir dans son salon, rien n'avait changer dans cette maison, tout me rappellait pleins de choses, la première cicatrice à la jambe qu'Ibrahim s'était faite, les premières crêpes que j'avais faite, c'était émouvant et en même temps violent.. Je ne revenais pas pour les mêmes raisons !

Lui - Entres, t'es chez toi ici non ?

Je suis entrer, je me suis placer sur le canapé le plus éloigné de lui et je me suis replier sur moi même, qu'est ce qu'il pouvait attendre de moi, qu'est ce qu'il me voulait et surtout est ce que je vais sortir d'ici comme je suis entrée ?

[ Message ]

Karim - Binta vient de passer à la maison, tu te fous de qui ?!

Non mais merde, merde, merde !! Binta qu'est ce que tu m'as fait ?

Amara - Plus je te vois plus j'ai envie de remplacer ton mari dans ton lit et ailleurs..

Moi - Je suis enceinte..

Il faisait beaucoup moins le malin, ne sachant plus quoi dire il est rester très calme et muet un petit bout de temps

Lui - De combien de temps ?..

Moi - 2 semaines

Lui - Comment tu veux qu'on s'organise ?

Moi - Par rapport à ?

Lui - Par rapport à nous et le bébé, je veux pas que tu le garde

Moi - Qui t'as dit qu'il était de toi ?

Le voir dans cet état de faiblesse me donnait tellement de force que je m'en réjouissait , j'ai laisser ma douleur s'exprimer

Lui - Quoi ?

Moi - Je suis enceinte de Karim, je suis pas venue ici pour que tu puisses profiter de moi comme tu aimes faire avec les femmes , ton intention je la connaissait , et ça suffit, tu m'as assez causer de tort, assez fait de mal, assez hanté.. J'arrives même plus à dire ton prénom tellement tu me dégoûtes, tu m'as violer y a 2 mois et j'ai pas oublier je pourrais jamais oublier je vais vivre avec toute ma vie mais vivre avec une blessure toute sa vie ne veut pas dire se donner à la mort. En parlant de mort tu sais que j'y pense chaque matin ? Que je me dit que je devrais me suicider au lieu de continuer à forcer mon destin, sur ma vie, le suicide ne serait pas interdit en religion je me serais donner la mort. Tu m'as salit, tu m'as pris ce que j'avais de plus cher: mon honneur, ma fierté. Quand j'ai vu ton visage je suis tomber de haut, le garçon que tu étais avant n'aurait jamais oser me faire ça, t'étais mon frère, parfois t'étais une motivation pour moi d'aller à l'école, je me souviens ces matins oú Mariame me réveillait pour que j'aille à l'école et que ma fatigue l'emportait, elle disait ton prénom et je sautais de joie, nos mères se connaissent, nos pères ont emprunter ensemble le chemin de la Mosquée, ton père a fait les bénédictions pendant le baptême des jumeaux, on m'a dit qu'il avait porter le cercueil de ma mère.. Est ce que tu te rends compte de ce que tu es devenu pour moi.. Un monstre et encore. Bref bref ! Tout ça c'est dit mais saches que je t'annonces ma grossesse pour te faire comprendre que tu ne peux plus me toucher, plus jamais, n'essayes plus

Lui - Quand t'auras accoucher tu reviendras coucher avec moi, de douceur ou de force

Moi - Cherches toi une femme !

Je suis sortie de chez lui, et j'ai pris les escaliers pour aller plus vite ! J'ai respirer si fort en arrivant en bas, je me suis assise sur une marche pour réaliser, je lui ai dit le fond de ma pensée, j'ai réussi à le regarder dans les yeux, j'ai même menti pour me protéger

Chronique d'AïchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant