Partie 4 .
Avec le reste des forces qu'il me restait je me suis relever pour me rhabiller et continuer à marcher pour sortir de cet endroit que je ne veux plus jamais revoir ! La pluie camouflait ces larmes qui coulaient le long de mes joues mais ce qui est arrivé ce soir ne s'en ira jamais. Je n'oublierais pas
J'étais perdue dans mes pensées, qu'est ce que je vais bien pouvoir faire? A t-on une vie après un viol? La mort ne serait-elle pas préférable?.. Il m'a déshonnorer, salie, je n'aurai jamais imaginer ça de lui. Une petite voix dans ma tête me répétait que j'étais née pour souffrir, née pour mourir mais que ma vie n'était qu'un désert sans eau. Vivre sans connaître une seconde de bonheur, mon Dieu est ce possible ?!
Je suis entrer chez moi discrètement en essayant de ne pas faire de bruit avec mes reniflements, je suis aller prendre ma serviette dans ma chambre. Mariame y était, je ne reconnaissait plus ma chambre avec ses affaires un peu partout mais j'avais quelqu'un que j'aime avec moi c'était l'essentiel
Je suis aller me laver, en frottant ce djampé à mon corps comme si qu'après tout ça j'étais encore plus sale, je voulais que toutes les parties qu'il avait pu lécher et oú il avait laisser une trace puissent disparaître, je sais bien que c'est impossible mais je veux pouvoir imaginer que tout pourra s'effacer un jour, qu'un jour je pourrais vivre, car je ne vis pas je subi ma propre vie !
Avant de prendre ma serviette pour pouvoir me couvrir j'ai fais mes ablutions. Ensuite je suis aller dans la chambre m'asseoir sur mon lit, le regard plongé dans le vide j'attends de pouvoir sécher quand c'est fait je me couvre d'une Djellaba et d'un voile pour ratrapper mes prières
《Dieu aides moi, facilites moi, ce soir j'ai été ...》
A chaque prosternation je répétais ce début de phrase, je voulais parler à Dieu mais je n'arrivais pas à la terminer, j'avais si honte de moi que je ne trouvait pas la force de le faire ! Je me relevait de ma prosternation le visage humide et les mains tremblantes. Lorsque j'eut fini de rattraper mes Prières je me suis assise sur le canapé face à cette télé sans son ni image et j'ai penser à ma mère très fort. J'ai pris une feuille et un stylo et je lui ait écrit.. Sur le coup je me suis sentis bête mais je voulais parler à quelqu'un et je sais que si elle aurait été en vie je lui aurait tout dit
《Il ne passe pas un jour sans que je ne pense à toi, sans que je ne pleure parce que je ne t'ais pas connu, rien ne me rappel ton souvenir que ce soit une photo, un parfum ou un rituel, non rien mais je te portes là, dans mon cœur. Tu n'es jamais bien loin de moi, l'amour que j'ai pour toi n'a aucune limite. Pardonnes moi d'être celle que je suis ce soir, j'aurais voulu que tout soit autrement, mais la vie est faite comme ça, j'essayerais de rester forte et d'accepter. Après ton décès, l'incident que j'ai vécu ce soir est la pire des choses qui me soit arrivée. J'aurais tant aimer que tu sois là pour me consoler et me conseiller. J'espère que tu as trouver la paix, que malgré tout tu es fière de moi.. J'écris cette lettre sans pouvoir la placée dans une enveloppe affichant un destinataire tu n'es plus là maman.. Tu ne recevras jamais ces quelques mots mais reçois et accepte tout mon amour. Ta fille 》
J'ai dessiner son visage derrière cette feuille, en essayant de l'imaginer, pour le gardé près de moi, je me créait de propres souvenirs d'elle..
Mariame - Aïcha !
Moi - Oui ?
Elle - Éteins les lumières et viens dormir !
Dormir? Non. J'ai rejoins mon lit, oui, mais, dormir ne m'a pas traverser l'esprit. Chaque fois que je fermais les yeux je voyais le visage d'Amara se posant sur moi, me parlant et agissant mal avec moi je vivais un cauchemar éveillée
VOUS LISEZ
Chronique d'Aïcha
Genel Kurguceci n'est pas mon écrit je l'ai trouvé sur facebook et j'ai voulu le partagé avec vous.