De la banlieue à la résidence

chapitre 7

Après être descendu de la voiture de Salif tata Awa était partit rejoindre son domicile conjugal. Elle voulait mettre les choses au clair discuter calmement avec son époux auteur de viol de sa fille. Elle n'était pas du même avis que Salif à vouloir trouver des preuves contre lui. Selon elle après tout c'est son mari dafko wara soutoural. Elle décide alors d'entamer avec elle une discussion dans la plus grande discrétion

__ Aladji je voulais te parler

__ Ahhh bon rien de grave j'espère. Tu n'a pas préparé le dîner Anh? J'ai faim deh

__ Ouiii je suis sincèrement désolé avec la fête de Bintou je ne pouvais pas mais c'est à propos d'elle que je voulais te parler. Aladji je me suis marié avec toi devant Allah et les hommes. Le jour où j'ai accepté de devenir ta femme je t'ai donné tout ce qui est en moi jusqu'à ma petite famille. Je t'ai supplié de les considère comme tes propres enfants vu que tu n'en a pas et tu me l'avais promis. Mais aujourd'hui tu n'a pas su respecter ta promesse car tu n'a rien fait d'autre que de violer ma fille

Ils entendent une voix extérieure dire ALLAHOU AKBAR

Ils se retournent et c'était l'une des soeurs de Samba

__ Hehee toi tu es juste la pour disloquer notre famille Anh je comprends bien ta fille va ailleurs faire ses affaires et j'en suis sûre qu'elle est tombé enceinte et vous voulez dire que c'est mon frère qui l'a viole. Voilà nak la goutte d'eau qui a fait déborder le vase

Elle les traitait de tous les noms d'oiseux pendant ce temps son mari ne faisait que sortir les bagages de sa femme. Il n'a rien fait pour arrêter sa soeur ni pour démentir les faits. Ce genre d'hommes méritent t-ils vraiment de traîner dans la rue. Tata Awa à mal fait de ne pas suivre les conseils de Salif. Elle cherchait à bien faire mais s'en était de trop. Ce genre d'hommes ne méritent pas de vivre. Et c'est comme ça qu'elles se sont faites virer humilier traiter de tous les noms d'oiseaux sans se soucier du regard des autres.

C'est en sortant de chez Rougui que Salif et Moulaye ont remarquer que tous les yeux étaient braqués vers la maison de tonton Samba. Plus ils avancent plus ils se rendent compte des violences verbales humiliantes que subissaient tata Awa.

__ sou fekon keur gou bakh ngen niouy guenei sah mani waw mais sen keur bou bone bi nga hamni soko nei keur sah mou danou heure bi waron nalen fek sen keur dieukeur yi ngen di torokhal sen woudiou mais ndeysane dangen lamb ken noboulen ( si c'était une belle maison digne de ce nom que vous nous faites sortir je pourrais comprendre mais une maison dont il suffit de prononcer le mot maison elle risque de tomber. A cette heure là vous devriez être chez vous en train de faire sortir vos coepouses de leur maison mais malheureusement vous n'êtes pas aimé vous faites pitié )

Elle allait recevoir une claque de tata sokhna quand Moulaye attrape sa main

__ si tu oses toucher ma soeur tu vas le regretter toute ta vie. Et je jure que tout ce que vous nous avez fait subir vous allez le payer. La vérité va triomphé in sha Allah maman on y va

Tata Awa était en train de pleurer. Elle avait honte. Elle s'est rendu compte du désordre qu'elle a commis. Elle aurait dû suivre les conseils de Salif.

Tout le quartier était là. Ils vont tous avoir un sujet de débat aujourd'hui. Mais ce qui les étonné le plus c'est le fait qu'il y a le fils du maire avec eux.

Salif fait monter les bagages dans sa voiture. Pour l'instant il ne sait pas comment gérer la situation ni où les amener. Il songeait à les amener chez lui mais il avait peur de l'attitude de sa mère. Ehhh Ouii sa mère était très catégorique. Elle se croyait parfois supérieure aux autres. C'était son seul problème. Il décide alors de les amener dans son appart là où il effectue ses besoins à ouakam en attendant qu'ils trouvent une solution. Bintou quant à elle pouvait rester un peu chez sa copine. Salif avait même penser à contacter la soeur de son meilleur pote qui est une psy pour qu'elle vienne en aide Bintou. Elle en aura vraiment besoin