Chapitre 9

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Je ne pu qu'accepter cette merde en serrant les dents.

Une réunion d'information fut mise en place à la suite de ma conversation avec Aizawa-sensei.

Durant cette réunion qui me paru aussi longue que douloureuse, j'y ait appris les pires choses sur Dek-Green Cat. J'ai eu accès à tous les dossiers de ces victimes. Ainsi que ceux qui sont soupçonnés d'être ces victimes.

Et j'appris aussi pourquoi sa mère avait déménagé : parce qu'elle refusait de rester à un endroit où son fils adoré et unique était un vilain. Alors qu'il avait toujours était quelqu'un de bien, qui regardait toujours vers l'avant pour avoir un but dans la vie et avancer.

J'ai été obligé d'aller la voir, parce que les autres pensaient qu'elle me dirait des choses qu'elle n'avait pas dit aux inspecteurs. Mais comment cette femme qui avait été si proche de moi pendant mon enfance et qui m'avait confiance pendant si longtemps avec son fils pouvait à nouveau me faire confiance. 

Quand on les enquêteurs ont découvert qui était Green Cat ils ont remonté toute sont histoire et son tombé sur le harcèlement que j'ai lancé sur Deku... Forcément les enquêteurs lui en ont parlé et elle est tombée des nus... Il parait qu'elle a pleuré, qu'elle a hurlé et même qu'elle a insulté et que c'est pour sa qu'elle a déménagé après...

Et eux, ils veulent que MOI, celui à l'origine de tout ça, aille la voir. Alors que c'est principalement de ma faute s'il souriait moins, s'il sortait moins. Et, pire ! Lorsque son rêve à réellement disparu, seuls les mots durent que j'avais gravé à la pierre dans son cœur étaient restés. Et que c'est pour tout ça qu'il avait alors suivi le connard qui lui avait donné son alter, qu'il voulait tant.

C'était de ma faute si Green Cat était apparu, et je ne pourrais jamais lui faire changer d'avis. Elle ne voulait pas me voir, surtout pas moi. Mais je n'avais pas le choix. 

Alors chaque jour depuis que je suis sur cette affaire, je passe chez elle tous les matins et je toque à la porte en espérant qu'aujourd'hui elle m'ouvrirait la porte, et au bout d'une heure je laisse une simple note : "Désolé", puis je repars...

Pourtant aujourd'hui, alors qu'il était temps pour moi de partir, le bruit d'une clé qui tourne se fit entendre puis la porte s'ouvrit.

« Bonjour, Madame... je dis en penchant la tête le plus bas possible, vous n'avez pas à me pardonner, ce n'est pas se que je demande, mais s'il vous plait, il faut qu'il revienne à la raison et pour ça il faut que je le retrouve, alors si vous savez quelque chose... s'il vous plait, dis-je avec le ton le plus suppliant que je puisse avoir »

Mais, aucune réponse, alors je suis resté plier en deux pendant au moins plus de 20min et toujours rien. Pour essayer de comprendre la situation je voulu relever la tête , mais elle m'en empêcha en me frappant la tête. Pas bien fort, elle avait perdu beaucoup de poids et donc de force, mais je le savais elle frappait de toutes ces forces. Elle frappait encore et encore, elle sortait toute la haine qu'elle avait contre moi. Mais je le savais, il y avait aussi la tristesse qu'elle endure depuis que son fils n'est plus son fils.

Alors je répétai encore et encore pendant qu'elle me tapait « Désolé... Désolé... » encore et encore en boucle, sans bouger.

Déjà que je me sentais dévasté par le faite de savoir que c'était de ma faute que Deku n'était plus celui que j'avais connu, mais savoir que sa mère en a autant souffert... ça me brisait encore plus... 

Comment pouvais-je être aussi fier d'être dit "héro" alors que je n'ai jamais chercher à me faire pardonner de mes actes passés parce que je ne voyais pas le mal. Je savais qu'il ne pouvait pas devenir un héro alors je me moquais un peu de sa volonté, mais comment n'ai-je pas pu me rendre compte que se n'était pas "un peu" et que ce n'était pas "juste" des "moqueries" !

Non, mais qu'est-ce que je suis con ! 

C'était un cauchemar pour lui, alors qu'il devait déjà faire face à la réalité par rapport à son rêve par lui même... Je me rajoutais et il devait donc faire face à mon acharnement, jour après jour, ainsi que celui de mes "suiveurs". 

Mais le cauchemar ne c'est pas arrêté qu'à lui... Je suis sur que pour sa mère aussi ça a dû être dur de voir son fils s'éteindre un peu plus chaque jour... sans rien pouvoir y faire...

Au bout d'une quinzaine de minute, elle s'arrêta, elle était à bout de souffle. Mais moi je ne m'arrêtai pas pour autant je continuais de m'excuser. Mais elle m'arrêta :

« Ça suffit comme ça, tu as fait se que tu as fais, mais c'est lui qui a choisi d'être ce qu'il est devenu... Je ne te pardonnerai pas ! JAMAIS ! Mais ... Il faut... Il faut que tu me ramène mon fils..., fondit elle en larmes. »

Elle était devenue si maigre qu'elle n'avait plus de force, elle s'était évanouie juste après la fin de sa dernière phrase , alors je me suis permis de la porter pour la ramené à l'intérieur et je l'ai allongé sur le canapé. 

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Vouli voulou pour ce chapitre !😁

Pauvre petit Katsuuuu ... 😭😭

Je pleurs intérieurement...

Mais ça va aller mieux n'est-ce pas ? 😅🙂

Qu'est-ce que vous en dites vous ?😊

Ma vie sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant