Je vois passer le paysage
Mon coeur pleut cet autre voyage
Au rythme de la grise pluie
Mon passé en mon âme luitSur la route, les souvenirs
Mêlés aux notes qui soupirent
Comme pour remplacer mes pleurs
Joue le nocturne en fa mineurJe quitte à nouveau ma demeure
Chez moi déjà dans quelques heures Laisse derrière ceux que j'aime
C'est ma ville, c'est mon poèmeDes larmes grisent sur mes joues Nostalgique, confuse, à bout
Ma pensée perdue alors peint
L'air du nocturne de ChopinJ'imagine un monde idyllique
Fleurs du printemps sur air lyrique Le coeur enflé de pleurs, de mots Les yeux gonflés de temps, de maux.Revenue dans mon quotidien
De mon chez-moi je me reviens
Alors j'écris en écoutant
Ce nocturne que j'aime tant