I will always love you

Passé (Partie 2)

Une fois calmées, les deux femmes s'installèrent sur le canapé avec la petite Betti endormie entre elles. Sa mère la regardait avec les larmes aux yeux. Sa petite fille avait si grandi, Betti était maintenant une véritable femme.

- Faisons vite... Je ne sais pas combien de temps on a..., souriait doucement Maeva.
- Hum...
- Alors... Tu t'appelles Ros-Aly Théia et tu es la déesse de la Lumière Celeste et de la couleur du Ciel. Tu as d'innombrables pouvoirs qui n'ont jamais été véritablement expliqué dans les légendes. Des livres anciens avaient annoncé ton arrivée par un grand éclat dorée qui a éclairé toute notre planète pendant 5 jours. Ta mère, Gaïa, fut ravie de te donner naissance. Malgré la fatigue, elle passait ses journées à s'occuper de toi. Mais... Quelques temps après ta naissance, on n'était plus les seuls à savoir ton existence. Les Titans l'ont apprit et... Ils nous ont attaqués. Notre planète a été réduit en un véritable bain de sang et de torture. Toutes les trois, nous avions fuis durant quelques mois mais les Titans finissaient toujours par nous retrouver, attiré par ta puissance. Tu étais comme un aimant qui les attirait. Alors... Ta mère qui était une sœur pour moi m'a... Elle t'a confié à moi. Elle m'a ordonné de m'occuper de toi, loin de tout ça. Elle voulait que tu évites de vivre ce à quoi tu étais destiné et que tu vives une vie tranquille et heureuse. Elle a donc crée Shadow. Il était ta protection contre les Titans. À chaque fois que tes pouvoirs réapparaissaient, je lui demandais de... De retenir tes pouvoirs et d'effacer tes souvenirs.
- ... Notre peuple... Que sont-ils devenu ?
- Anéanti. Gaïa a défoulé toute sa puissance contre les Titans pour te protéger.

Betti regardait ses pieds abasourdi par cette histoire.

- Pourquoi ne m'avoir rien dit ?
- Parce que je voulais respecter la volonté de ta mère... Elle voulait plus que tout que tu aies une vie tranquille et sans danger. Elle a tout fait pour y parvenir. Au point de se sacrifier. Puis..., inspirait Maeva en regardant la petite Betti. Comment pouvais-je annoncer ça à ma petite fille chérie... ? Tu es si heureuse avec ton père et moi... Je ne voulais pas te détruire avec ça. Tu as enfin une vie normal, grâce à tous ces sacrifices.

Betti regardait Maeva. Comment pouvait-elle lui annoncer que tous ce qu'elle pensait était faux ? Le jour de son anniversaire était la fin de cette vie tranquille. Dans le présent, Betti avait tous perdu, ses parents et sa vie tranquille. Rien ne s'était passé comme Maeva le voulait. Betti ne pouvait tous simplement pas lui dire. Elle sourit à sa mère en lui prenant sa main.

- Merci... De m'avoir élevée et aimée comme une mère. Tu sera toujours pour moi ma mère... Mon adorable mère qui m'aime plus que tout...
- Chérie...

Les deux femmes se regardèrent dans les yeux qui s'humidifiaient.

- Et Jonathan ? Qui était-il ? Était-il au courant de tout ça ?, demandait Betti, curieuse.
- Oh... Non... Il ne sait rien. Un jour, lorsque tu n'arrêtais pas de pleurer, je suis sortie dans la rue pour te promener. Rien n'aidait à t'endormir. Tes pleurs ne s'arrêtaient pas. Je t'avais donné à manger, je t'avais changé, j'avais absolument tout fait... Je m'étais même mise à pleurer en même temps que toi., rigolait Maeva. C'est là que je l'ai rencontré. Cet humain joyeux de nature avec des magnifiques cheveux noirs... Il m'a proposé son aide et tu t'es arrêté de pleurer comme si c'était lui que tu cherchais... Nous étions toutes les deux tomber amoureuses de lui.

Betti vit les yeux de Maeva pétillé. Elle savait depuis petite que Maeva et son père s'aimaient plus que tout. Elle enviait leur regard d'amour lorsqu'elle était adolescente. Avait-elle le même regard avec Bucky ? Betti inspirait un bon coup et prit son collier dans ses mains.

- Merci encore pour ce cadeau... Je chérirais ton collier toute ma vie..., affirmait Betti en souriant.
- Un collier ?
- Oui. Tu me l'as offert pour mon anniversaire. Tu l'as posé sur mon lit et..
- Ce n'est pas moi. Je ne t'aurai jamais offert de collier.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Sur notre planète, les colliers sont le symbole de l'esclavage. Jamais, au grand jamais je t'aurai offert ça. Même si il est très beau.
- ...

De qui pouvait venir ce collier ? À ce moment là, elle n'avait personne d'autre de son entourage qui aurai pu lui offrir. Elle secouait la tête. Elle devait se concentrer sur autre chose pour le moment. Cette clé.

- Est-ce que... Tu te rappelles d'une certaine clé ? Elle permettrai de voyager dans la galaxie. Tu l'aurai donné à un homme pour qu'il puisse me la donner...
- Suis moi.

Maeva se levait du canapé sans réveiller la petite Betti. Betti la suivit jusqu'à la chambre de ses parents où sa mère sortit une petite boite en bois de sa table de chevet.

- Ta mère m'a confié cette clé pour si un jour, tu veuilles retourner sur notre planète., affirmait Maeva en se tournant vers Betti.
- Quoi... ? Tu m'as dit que la planète avait été anéanti...
- Notre peuple a été anéanti pas notre planète. On peut toujours y habiter et toute notre histoire s'y trouve. Si tu veux y aller, tu n'aura qu'à emprunter cette porte., pointait Maeva de la tête la porte de la chambre.
- ...
- Mais si je ne te l'ai pas donné en main propre... C'est que je suis morte, pas vrai ?

Betti regardait sa mère avec les larmes aux yeux. Elle ne voulait pas lui avouer.

- Oh, chérie...

Maeva posait la boite sur le lit et prit Betti dans ses bras. Son corps tremblait. Elle ne voulait pas la quitter.

- Sache que ton père et moi t'aimons ma chérie. Plus que tout.
- Je sais... Je vous aime aussi...

Les mains de Betti commencèrent à disparaître sous le regard triste des deux femmes. C'était l'heure. Dans une dernière accolade, Betti rouvrit les yeux dans le salon de Wanda, vide. Les larmes perlaient sur ses joues. Elle avait au moins pu la voir une dernière fois et leur dire qu'elle les aimait.