Chapitre 3

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Les années ont passées... J'ai actuellement 18 ans...

Le bac est passé et je l'ai réussi haut la main... J'aurais pu en être heureuse si ça ne me rappelais pas le nombre d'heures passées aétudier et étudier... le nombre d'heures a noircir des pages entières d'exercices... un nombre d'heures presque surhumain et malheureusement pour la plupart nocturnes...

Maintenant en vacances j'aurais pu reprendre un rythme de sommeil réguliers mais... je n'y arrive pas. Le stress permanent et l'habitude sans doute...

A peine sortie des épreuves que ma mère m'a fait douter et angoisser jusqu'aux résultats. Et maintenant que je les ai eu... ils ne sont pas assez satisfaisants...

Ma mère a décider de m'envoyer dans une grande école mais... ce qu'elle ne sait pas... c'est que j'ai pris la plus grande décision de ma vie. Celle de ne plus étouffer.

Je lui ai dit que j'avais été acceptée dans une grande école dans une grande ville mais... en réalité j'ai refusé chaque demandes. Je lui ai dit que j'allais m'occuper de tout et elle m'a étonnamment laissé faire. Elle m'a dit que j'allais réussir et elle a décider de seulement m'ouvrir un compte en banque que je pourrais gérer.

En pleins mois de juillet j'ai donc pris un billet de train pour une grande ville et je suis partie en n'emportant pas grand chose avec moi. Je n'avais rien de si personnel que ça. Quelques vêtements et les cadeaux de mes grands-parents précieusement conservés.

J'arrivais donc dans une grande ville avec la ferme intention de me trouver rapidement un appartement sans savoir que le monde était si injuste.

J'avais beau avoir de l'argent personne ne m'acceptais. Il me fallait un emploi. Et vite....

Pour trouver un emploi, je me mis d'abord à rechercher un journal ou je pourrais lire des petites annonces.

Je me dirigeas ensuite vers un petit café qui avais l'air accueillant. Il était à peine 11h et il n'y avait presque personne. Je pris une table un peu au fond et ouvrit le journal après avoir commandé un chocolat chaud. Bah oui... On peut pas rester sans avoir commandé tout de même... Alors, bah autant se faire plaisir !

Je passais donc une bonne heure et demie a lire toutes les annonces qui pourraient m'intéresser. En ayant un peu marre, je releva ma tête et pu voir que le café avait l'air bien rempli. Ça marche pour eux en tout cas !

Alors que j'allais me replonger dans mes recherches, un homme attira mon attention. Il avait l'air très gentil.

- Excuse-moi mais mon mari et moi nous sommes donnés rendez- vos ici et il se trouve que je n'avais pas prévu que ce soit aussi pleins et...

- Oh... pas de problème... Vous souhaitez que je parte ?

- Quoi ? Oh non ! Bien sur que non !

- ... ?

- C'est juste je me demandais si ça te dérangeais si je m'asseyais avec toi ? Désolé mais entre nous le gars d'à côté à l'air beaucoup trop ennuyant. Dit-il en faisant une tête rigolote qui me fit légèrement rire.

Il me sourit alors que je hochais la tête. Il s'installa donc en face de moi alors que je pliais le journal.

- Ludo enchanté.

- Chloé

- C'est très mignon ça !

- Merci...

- Alors que fais tu de beau un samedi matin dans un café bondé avec un journal beaucoup trop grand pour toi ?

- Je lis le journal ?

- Ok... Juste tu ne m'avais pas l'air de la fille passionnée par les crises économiques du moment et par tous les petits complots des journalistes... dit-il en rigolant...

- Bah en fait... C'est sûr que c'est pas ça qui m'intéresse le plus... En fait je cherche un travail en urgence...

- En urgence ? Pourquoi une jeune fille comme toi aurait besoin d'un travail en urgence ?

- Car on refuse de me louer des appartements si je n'ai pas un revenu stable... Même si ma mère m'envoie de l'argent mais... même... J'ai pas envie de dépendre d'elle... De lui être redevable....

- Tu n'aimes pas dépendre de quelqu'un ?

- Je... j'ai de mauvais rapports avec ma mère...

- Oh je vois... Pauvre louloute... Si on parlait d'un truc plus sympa ? Qu'est ce qui t'intéresse si ce n'est les dures crises économiques et les complots !

- Vous êtes même pas drôle...

- Oh... Là tu me blesses... Mais quand je vois le petit sourire sur ta petite tête je me dis que c'est pas très sincère...

- Peut-être....

- Alors qu'est-ce qu'une fille qui n'aime pas mon merveilleux humour peut bien aimer... ? Je dirais, à en juger par la tasse vide... Que tu aimes les chocolats chauds !

- Hmmm... En faite suis tombée sur un des plus grands enquêteurs de police du siècle c'est ça ?

- J'aime bien ta repartie louloute ! Presque aussi parfaite que la mienne !

- (???) Qu'est-ce qui est aussi parfaite que toi amour ?



Une enfance retrouvéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant