Close As Strangers - Michael Clifford.

Chapitre 13.

- Ouais ça claque ça ! Dirent les filles alors que les 4 garçons chantaient ensembles. 

- Vous avez vraiment trouvé ça bien ? Demanda Luke des étoiles dans les yeux. 

- Oui mon chéri, lui sourit Anna.

- Par contre, j'ai pas reconnu la chanson, c'est quoi ? Questionna Amy.

- Ça s'appelle "Amnésia", c'est une des compositions de Michael. Répondit Calum.

- Oh. Souffle la jeune fille. Et bien c'est magnifique.

- Merci, lui dit Ashton en lui ébourrifant les cheveux. Allez les filles, à vous maintenant.

Les filles prirent place sur leurs tabourets respectifs, puis en se faisant un signe de la tête, elle commencèrent à interprèter "Because of you" de Kelly Clarkson. Anna avait accepté d'interpréter ce titre avec sa meilleure puisqu'elle savait pertinemment que cette chanson lui tenait à coeur. En effet, la jeune fille reportait certaines paroles à son père. 

Elle lui en voulait terriblement d'être parti et de l'avoir abandonné sans donner ni de ses nouvelles ni de son frère. Toutes ses émotions se faisaient ressentir dans sa voix, troublant ainsi les 4 garçons, même Michael qui avait pourtant l'air sans coeur. Les larmes aux yeux, Amy finit la chanson sous un sourire d'Anna. 

- C'est joli aussi ! Mais je trouve que vous avez des voix qui iraient mieux avec des voix d'hommes, genre nous ! Annonça Luke, provoquant des rires chez tout le monde. 

- On essayera un jour ! Suggéra Anna. 

Après une bonne heure de répétition et de rires, les 6 amis se dirigèrent vers la bibliothèque sans un bruit et prirent place  dans un espace libre. Michael sachant qu'Anna ne pourrait pas réagir, c'est à dire qu'elle ne pourrait ni crier, ni le frapper, profita du fait d'être à la bibliothèque  pour se coller à Amy. Celle-ci, troublée, ne réagit pas face à l'approche de Michael, mais une chose est sûre si Anna avait des mitraillettes dans les yeux, ce dernier serait déjà mort 15 fois. Elle l'assassinait encore plus du regard tandis qu'il posait sa main sur le bras d'Amy et se mis à le caresser. 

Celle-ci tira son bras hors de l'emprise de Mike, mais il revint à la charge en mettant sa main sur sa cuisse. Amy frappa la main de Michael mais il lui pressa lentement la cuisse, lui faisant comprendre de ne pas recommencer. 

- J'aime quand t'es violente avec moi. Chuchota-t-il. 

Elle leva la tête et le foudroya également du regard tandis que, fier de lui, il esquissa un sourire narquois tout en plongeant son regard dans les yeux d'Amy. Son sourire disparu lorsqu'il commença à se perdre dans son regard noisette, si profond et si... beau. Amy détourna la tête, se leva et partit dans un autre coin libre afin de réviser, seule. 

Quelques heures plus tard, après le dîner, Amy traversa le couloir des garçons seulement vêtue de ses sous-vêtements et enroulée dans une serviette. Faisant couler la douche, elle se glissa à l'intérieur lorsque l'eau fut chaude comme elle le souhaitait. Elle laissa l'eau couler sur son corps, appréciant sa douche après sa journée remplie. Elle avait des noeuds plein le cou et le dos et tout ce dont elle rêvait à l'heure actuelle était un bon massage, malheureusement, elle devrait attendre le week end pour pouvoir prendre rendez-vous. 

Elle lava ses cheveux, renoua sa serviette afin de se sécher puis elle enfila son pyjama (toujours un débardeur et un short comme à son habitude), et elle sortit de sa cabine de douche en sursautant à la vue de Michael qui était appuyé sur un lavabo. 

- Alors, tu as parlé du suçon à Anna ? 

- Non...

- Dis moi comment elle le sait, alors ? Hein ? COMMENT ? 

- ... Je ... Elle a deviné. 

- Tu me prends pour un con ? Hurla-t-il tandis qu'Amy se colla au mur.

- Non ! Je te jure que je n'ai rien dit à personne ! Et je lui ai fait promettre de n'en parler à personne. Je te jure Michael. 

- Oh arrête de jurer, merde ! Je m'en fous ok. De toute façon, tu t'es bien amusée hier soir, non ? 

- Pardon ? S'offusqua-t-elle. 

- Avec Emett, c'était bon j'espère. 

- T'es vraiment con en fait. Cet après midi je vous ai dit que je n'avais jamais eu de copain, et que je n'avais jamais embrassé qui que ce soit. Et toi tu continues à croire que je me le suis tapée. 

- Te fous pas de ma gueule. Avec tes bisous là soit disant. Je t'ai vu embrasser Kyle au début la semaine dernière.

- Y'avais mes pouces entre nos bouches pauvre con. Et puis quoi ? T'es jaloux ? 

- Moi ? Jaloux ? Par rapport à toi ? C'est une blague. Je me fiche de toi. J'en ai rien à foutre de ta gueule ok ? 

- Alors pourquoi tu continues à me faire souffrir comme ça ? 

- Parce que tu lui ressembles Amy. Souffla-t-il. 

- Hein ? Je ressemble à qui ? 

- Je... J'veux pas en parler. Dit-il dans un souffle avant de fondre en larmes. 

Cette vision brisa le coeur d'Amy qui lui ouvrit les bras. Elle ne l'avait encore jamais vu faible comme ça. Michael n'hésita pas et la prit dans ses plongeant  sa tête dans son cou. Il pleurait maintenant à chaudes larmes et ne s'arrêtait plus. Amy, bien qu'elle ne connaisse pas la raison d ses pleurs décida de garder le silence et de continuer à lui frotter le dos sans poser de question. Elle ne souhaitait pas remuer le couteau dans la plaie, et elle était ce genre de fille qui respectait l'intimité des gens. 

Bien sur, elle leur ouvrait les bras et les oreilles lorsqu'ils le souhaitaient, mais jamais elle ne les forcerai à parler. C'est quelques chose qu'elle ne supporterai pas qu'on fasse avec elle. De plus, elle se disait que pour que le "grand" Michael Clifford craque dans ses bras, c'est qu'il y avait une vraie raison et que quelques chose c'était vraiment passé. Elle ne cessait de se questionner sur les propos qu'il avait eu "tu lui ressembles, Amy". A qui ressemblait-elle ? 

Après 5 minutes de pleurs en plus, Michael se calma peu à peu et releva la tête, plongeant à nouveau son regard dans celui d'Amy. 

- Je suis désolé, ok ? Pour ce que je t'ai fait, et pour ce que je pourrais te faire encore à l'avenir. Et ... Merci. Ne parle de ça à personne. Pas même aux mecs, et surtout pas à Anna. Tu le regretterais vraiment je pense. Dit-il en redevant la personne qu'il était d'habitude.