L'incroyable surnom de Clovis 322

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Je n'ai rien à dire pour mon retard. Juste une flemme intense et un manque d'imagination flagrant. Je vous ai laissée tomber pendant combien de temps ? Un mois ? Plus ? Toujours est il qu'il est la ! Il est chaud, il est prêt et vous aussi ! Okey j'arrête, on dirait un présentateur de jeu télévisé. Si ce chapitre ne fonctionne pas peut être que je devrais me convertir en ça... Vous avez passé de bonne vacance ? Bref ce chapitre est bien, il est long, pas triste mais il est pas forcément drôle mais il est bien ! Il va se passer un truc, et deux trucs et aussi trois trucs et vous verrez. Ça va grandement faire avancer la relation Sterek- oops ! :O bonne lecture !
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Derek déposa son compagnon devant le lycée avant de repartir. Stiles marcha et remarqua bien vite que les filles le regardaient passer.
- Qu'est ce qu'elles ont toutes ? demanda-t-il a son meilleur ami
- La nouvelle comme quoi Derek était ton père s'est répandu comme une traînée de poudre, elles sont toutes tombées amoureuse de lui, c'est pas génial ?
- Non c'est pas génial ! Je sors avec lui et je suis censé faire comme si je n'étais pas avec lui, elles vont donc lui courir après sans que je puisse rien faire !!
- Premièrement je pense qu'aucune n'osera s'approcher de lui, deuxièmement je pense qu'il est capable de les repousser tout seul et troisièmement si il y a vraiment urgence, on viendra à sa rescousse... Comme d'habitude !
- Ouais j'imagine...
Isaac arriva en courant vers Stiles :
- T'oublieras pas ton heure de colle avec ton amant !
Il lui fit un clin d'œil.
- Isaac je t'emmerde...
L'humain lui fit un clin d'œil en retour.
Scott releva la tête d'un coup, un air choqué peint sur le visage.
- Tu sais paaaaas !!!
- Quoi ?
- Marie elle vient au lycée !
- QQUUUOOIIII !!??? Mais c'est génial !!
- Où pas ! T'as vu son nez, ses lèvres, son visage quoi ? C'est une mangeuse d'homme, une sirène, elle est tellement magnifique cette fille ! S'il n'y avait pas Alison je sortirais avec elle...
- Scott comment peux tu dire ça !?
- Bah t'aurais fais la même chose si tu n'avais pas eu Derek !
- Probablement que oui mais s'il n'y avait pas eu Derek j'aurais été célibataire ce qui n'aurais pas été ton cas !
- Tu te débrouilles toujours mieux que moi !
Le bêta fit une moue boudeuse puis rigola en voyant Stiles l'imiter.
La sonnerie sonna.
- Les garçons !! les appela une voix d'anges derrière eux
Ils se retournèrent instantanément et découvrirent Marie, toutes ses dents et toujours aussi belle.
- Ma... Marie ?!
- C'est moi ! J'espère que je serai dans votre classe ! Il faut que j'aille parler au directeur mais j'ai tellement hâte de commencer à traîner avec mes nouveaux amis !!!
Stiles se sentait mal... Évidemment il était content d'avoir rencontrer Marie, bien que sa rencontre avec elle se soit faite tellement vite mais il avait l'impression de trahir Derek. Il l'a détestait c'était certain. Qu'avait-il donc fait au bon dieu ? Ils se quittèrent et les deux meilleurs amis coururent jusqu'en cours de physique chimie.
Il entrèrent rapidement.
- Monsieur. Stilllllinski !
L'élève appelé grimaça.
- Oui monsieur ?
- Vous êtes en retard !
- Oui...
- Comment ? Vous n'essayez même pas de vous battre ? De me renvoyer une phrase bien sentie à la figure ?
- Euh... Non...
- Et pourquoi donc ?
- Pourquoi ? Ça vous manque ?
- Une heure de colle en plus monsieur Stilinski.
- Quoi ? Mais après vous vous étonnez que les gens pensent qu'on est en couple, peut être que c'est un de vos fantasmes mais pardonnez moi monsieur, les miens ne ressemblent pas à ça !
- Deux heures monsieur Stilinski, vous avez deux heures pour ce soir. Je ne supporte pas ce comportement insolent que vous adoptez avec moi ces jours-ci.
- Mais ça ne change pas de d'habitude...
- Voulez vous que j'en ajoute une troisième ?
Stiles s'avoua vaincu et baissa la tête. Il alla s'assoir en marmonnant :
- C'est pas juste, je vais même pas pouvoir voir Derek.
Scott lui tapota gentiment l'épaule en signe de compassion.
- Je lui dirais pourquoi tu rentreras tard et pourquoi il ne pourras pas te voir.
Stiles souffla. Ça le faisait vraiment chier.
L'heure passa lentement, comme à chaque fois. Soudain quelqu'un toqua a la porte.
- ENTREZ !!!! Hurla la voix stridente de monsieur Harris qui eu le don de réveiller le jeune humain
Il commença à se rallonger sur la table mais-
- DEREK !?
- Monsieur Stilinski ! Arrêter de beugler comme ça contre mon petit ami ! On dirait un beutiot !!!
- "Mon petit ami" ?
En effet il voyait Derek rapprocher dangereusement ses lèvres de celles de son professeurs. Une envie de vomir le prit soudain, qu'est ce qu'il se passait ? Pourtant la dernière dose d'alderall qu'il avait prit n'était pas plus forte que les autres.
- J'en ai marre... geignit-il
- Pourquoi ? demanda Scott, tu t'es fais a l'idée depuis longtemps pourtant ?
- Quelle idée ?
- Bah que Derek et monsieur Harris sont en couple, t'es bizarre, il y a deux mois t'étais fou amoureux de Derek mais lui ne te regardait a peine... T'as presque fait une dépression quand t'as appris que le prof sortait avec lui. En plus il te saque de moins en moins depuis qu'il sait que t'en pince pour lui, il trouve toujours un truc pour te montrer que Derek lui appartient !
- Ah...
- Monsieur Stilinski ?
Il releva la tête. Du noir, uniquement du noir. Que ce passait-il ?
- Monsieur Stilinski !
Et il entendait toujours cette voix stridente dont il détestait entendre le son.
BAM ! Qu'est ce que c'était ? Un éclair surement. Il sentit que quelqu'un lui tirait la chaise. D'habitude le fait de tomber l'aurait pris par surprise mais c'est comme si là, il s'y attendait. Sa tête rencontra le sol, il n'avait pas mal mais il ouvrit les yeux.
- Monsieur Stilinski, dit très calmement son professeur ce qui traduisit son haut niveau d'énervement, bien que j'ai ouï du nombre de jeune, dont vous, qui critiquent ardemment m'a méthode d'enseignement, je ne supporterai plus, au grand jamais plus, qu'on me manque de respect de cette façon. Que vous gueuliez, critiquiez, injuriez, riez, que vous vous rebelliez, pouffiez ou que vous fassiez le pitre, continuez j'ai l'habitude, au moins je sais que vous n'êtes pas malade... Mais la ! Vous savez en début d'heure je me disais qu'elle serait pareil que toutes les autres, que vous me feriez chier comme à chaque heure de cours, que vous me feriez sortir de mes gonds comme à chaque fois, que je vous crierais dessus, que vous demanderiez à ce que je justifie cette heure que je vous aurais donner et qui selon vous ne serais absolument pas justifiée, vous voyez toutes ces genres de broutilles mais la vous avez dormit !
- Ah je me disais aussi, c'est bien parce que quand je dors, je ressens pas la douleur !
- Vous vous moquez ?
- Non j'explique les faits... Vous savez, si vous voulez que je fasse le pitre, il faut me le dire !
- Non... Ça ira merci.
Il commença à se masser les tampes.
- Vous viendrez en colle ce soir tout de même, j'ai quelque chose à vous dire.
- Pfff, vous en avez pas marre des rumeurs des fois ? En plus vous faites tout pour les alimenter...
- Ce soir...
Quelqu'un toqua a la porte. Stiles pria pour que ce ne soit plus un rêve, il ne voulait pas voir arriver Derek qui roulerait une pelle à son professeur. Heureusement (1) ce fut Marie qui entra.
- Bon... Euh bonjour...
- Parlez clairement ! articula froidement le professeur assez énervé comme ça
- Bonjour monsieur, je m'appelle Marie, je suis française et je suis là pour mes études de vétérinaire, je suis dans votre classe aujourd'hui...
- Pas la peine de me raconter toute votre vie, je n'en ai que faire. Allez vous assoir.
Elle se retourna pour regarder les places libres et Stiles crut déceler de la peine quand elle vit que la place à côté de lui était prise par Scott.
- Mademoiselle ?
- Oui ?
- Vous êtes dans ma classe aujourd'hui... Et pour le restant de l'année ne l'oubliez pas.
Marie grinça des dents. Non, elle ne l'oublierai pas. Elle s'assit finalement à côté d'isaac a qui elle offrir son plus beau sourire. Stiles souffla, bon, les emmerdes, elles commençaient quand ?
Quand la fin de l'heure sonna, heure pendant laquelle toutes activités inintéressantes s'y déroulaient, le professeur de sciences physique demanda à Stiles de rester après les cours.
- Qu'est ce qu'il ne va pas en ce moment ?
- La voix me manque
- Non mais sérieusement, je veux juste savoir ce qui ne va pas... Tu dors en cours, je fais tout pour te pousser a bout et tu ne me renvoies que quelques répliques minables. Je ne te demande pas de me raconter ta vie mais juste que tu sois honnête avec moi.
- Je ne rends que la pareil...
- T'es en train de faire un deal avec moi ?
Mais qu'était il en train de faire ! Monsieur Harris devait forcément s'être trompé. Ou peut être qu'il était drogué ! Oui ça devait être ça. Il se dit que de toute façon, comme les drogués ne se souviennent pas il pouvait lui dire tout ce qu'il voulait son prof ne s'en rappellerait pas. Alors que lui ! Lui il s'en souviendrait et alors, la vengeance sera proche !!!
- Pas avec le diable en tout cas...
- D'accord, je te dis un secret, tu m'en dis un. Je n'ai pas cours l'heure prochaine et je te ferai un mot pour t'excuser de ne pas être allé ou ?
- En anglais.
- Ah oui mais la iI y a même pas besoin d'un mot, c'est tellement pas important...
- Mmh mh !
- Bon okey je t'en ferai un. Je commence... Alors, quand j'étais petit, j'étais punk.
- J'aimerai me foutre de votre gueule mais j'ai tellement envi de rire que si je commence je finirai jamais !!
- Et vous ?
- Je vais jouer le jeu même si j'ai pas envi, juste par respect pour vous. Je connais Marie parce qu'elle est ma correspondante.
- Dois je m'attendre à ce qu'elle soit débile mentale pour avoir réussi à vous supporter ?
- Non elle est très belle.
- Vous êtes amoureux d'elle ?
- Et vous ?
L'homme ne fit pas de réflexion et continua :
- Dites moi, votre père, c'est pas vraiment votre père...
- Monsieur Harris !!! Depuis quand osez vous me priver d'un de mes élèves ?!
- Madame English...
- Madame podum s'il vous plait, j'ai un nom !
- Votre matière n'étant vraiment pas importante, je vous pris de me laisser mon élève et d'aller vous occupez de votre cours !
- Mon cours n'est pas quoi ?
- Si si iI est... Aussi intéressant que les émissions le mardi de 9 heures à 16 heures.
- Il y a Stephane Berne le mardi. Faut pas abuser là !
- Oh vous m'en voulez ? Soyez en sûr, je suis désolé allez au revoir !
Ses profs devenaient réellement dingues.
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Derek était fatigué. Ça ne devait pas lui arriver, d'ailleurs ça ne lui était pas arrivé depuis des lustres. Peut être que c'était le second effet du fait que lui et son compagnon avait couché ensemble. En parlant de ça... Aah Derek soupira, il avait envi de sauter sur Stiles a chaque instant. Il avait envi de l'embrasser, le marquer, le faire sien. Bref, montrer au monde entier qu'il était prit et que quiconque le toucherait goûterait de ses crocs. C'était bizarre, iI ne s'était jamais senti possessif, même envers sa sœur, Cora. Stiles le changeait énormément, maintenant il regardait des films sois disant humoristique qui ne faisait rire que Dylan, il commençait à raconter des blagues dont le niveau ne volait pas très haut non plus, et puis il y avait ce truc qui le titillait a chaque fois qu'il était avec son compagnon. Peut être un brin de jalousie mélangé avec de la possession. Oui, surtout de la jalousie, beaucoup trop. D'ailleurs il fallait qu'il pense à éliminer cette Marie une bonne fois pour toute ! Quoi ?! Qu'avait iI dit ? L'éliminer ? Non, il n'en était pas arrivé à des extrémités aussi graves ? Si ? Non il fallait qu'il trouve un moyen de l'expulsé sans que Stiles se doute que ça puisse être l'un de ses coups. Il fallait que ça se fasse naturellement. Qu'elle dégage enfin, quoi !
- Peut être que si j'appelle en numéro inconnu et que je lui fais croire que sa mère est morte... Non, c'est vraiment vicieux, on voit de qui je tiens, dit il en pensant a Peter, non vraiment il faudrait que je trouve une solution...
Plongé dans ses pensées iI ne fit pas tout de suite attention a son portable qui sonnait sur la table basse à côté du canapé sur laquelle il se reposait. Quand il s'en rendit compte, il se dépêcha de décrocher :
- Oui allo ? répondit il d'une voix engourdit
- Allo monsieur Stilinski ?
Derek comprit tout de suite que n'était un professeur à Stiles qui appelait et qu'il fallait qu'il réagisse vite.
- Oui ! Oui oui c'est bien moi, monsieur Stilinski, le vrai ! Enfin comme si il pouvait y en avoir un faux ah ah que suis-je bête, enfin juste, si il y en a un faux, sachez que je suis le vrai !
- Moui Moui bon monsieur Stilinski, je voudrais un rendez vous avec vous pour... Pour le plus tôt possible à vrai dire.
- Il s'est passé quelque chose de mal ? Stiles a oublié de faire ses devoirs ?
- Non non, il est un peu distrait ses temps ci, il s'endort en cours et marmonne des noms comme Derek et Marie, je ne comprends pas très bien, enfin quoi qu'il en soit je trouve cela très malpolie de sa part.
- Oui je comprends tout à fait, répondit honteux Derek qui savait parfaitement que si Stiles dormait en cours c'était à cause de leurs parties de jambe en l'air de l'autre jour. Je... Je crois qu'il passe pas mal de temps sur les jeux vidéos, je ne fais pas très attention à ce qu'il fait pendant la journée parce qu'il est souvent avec des amis-
- Ah oui, mc call et toute sa meute là !
- Pa-pardon ?
- Oui tout sa meute, ou son troupeau si vous préférez, la ou iI ira, tout le monde ira vous savez.
- Aaaah Ouh ! Oui oui j'avais compris !!!
Derek pria, il passait vraiment pour un con maintenant.
- Je voudrais un rendez-vous pour ce soir et votre adresse s'il vous plait... dit le professeur d'une voix las comme s'il avait l'habitude de demander ça à tous ses parents d'élèves
- Pourquoi ?
- J'avais prévu de le coller pour son manque de ponctualité et sa sieste et maintenant que je vous ai au téléphone, ce n'est plus un devoir de nous parler mais une obligation.
- Mais vous auriez pu me parler de ça a la réunion parent/professeur...
- A ce moment la, monsieur faisait encore le pitre !
- Attendez, vous lui reprochez de dormir plutôt que de faire le guignol au fond de la classe pour perturber votre cours ?
- Il ne perturbait pas le cours, il s'exprimait !
- Bah voyons ! Maintenant c'est les professeurs qui cherchent des excuses aux élèves ! Vous vous rendez comptes que je suis en train d'essayer de vous convaincre de coller mon fils et que vous, vous essayer de ne pas lui en mettre ? Oubliez le ! Si vous étiez son père, vous ne lui chercheriez plus d'excuses !
- Très bien ! Votre adresse je vous pris...
- Je ne souhaite pas de rendez vous... dit Derek dont la voix commençait à se montrer impatiente
- Vous habitez toujours 182 rue wolfstreet ?
Conscient du fait que cette adresse était celle du shérif et qu'il n'avait franchement pas envi d'un rendez vous ou il allait passer de mensonge en mensonge il décida de
- Oui c'est-
- Allo ?
- Stiles ?!
Le cœur de Derek fit un bond.
- J'ai bâillonné le professeur, je lui ai volé son portable, tout va bien, notre mission d'infiltration se déroule à merveille !
- Monsieur Stilinski, arrêtez de faire le pitre et parlez sérieusement. parla froidement monsieur Harris
Cela eu don de faire rire le loup.
- Bref, monsieur Harris veut vraiment ce rendez vous et t'inquiète pas, ce mit il a chuchoter, moi aussi je vais mentir, ça va être drôle.
- Bon d'accord, ne put il plus résister, repasse le moi je t'aime.
- Moi aussi papa.
- Oui allo ? Votre adresse ?
- Nous avons changé, nous n'habitons plus là, maintenant on est dans un logement qui s'appelle "le hangar" (2) au troisieme étages dans la rue Barbosa.
- Il y a un interphone je suppose ? Quel est le nom ?
- Euh... Je... Hale, c'était le nom de ma femme dit il en priant pour qu'il ne connaisse personne de sa famille
- Ah moui, marmonna-t'il dans sa barbe, je suis désolé mais je débarquerais aux alentours des 18 heures. En attendant je mets Stiles à l'infirmerie parce qu'il était trop fatigué, vous devriez venir le chercher.
Derek s'étonna que le professeur soit devenu aussi gentil, comparé à la réunion parent/prof...
- Euh... Je, oui !
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Monsieur Harris sortit de sa classe pour aller a la salle des profs et il croisa l'une de ses collègues qui parlait a quelqu'un d'apparement important.
- Bonjour Marlène !
- Ah bonjour ! Je vous présente le shérif Stilinski qui va expliquer en quoi consiste son travail pendant trois séance d'une heure sur une durée de trois semaine. Bref ça va être cool. Je sais que tu es là depuis longtemps mais comme tu ne t'intéresses pas vraiment à la ville, je ne sais pas si tu a mis un visage et un nom sur le mot shérif.
- Non effectivement. C'est très intéressant, Stilinski vous dites ? J'ai votre fils comme élève...
Une lueur d'espoir scintilla dans les yeux de John (3), comme s'il attendait d'avoir des nouvelles par le biais du professeur de son fils.
- Il est a l'infirmerie, il est très fatigué en ce moment.
- On se demande pourquoi...
- Je ne vous retiens pas plus longtemps, je dois partir. dit le professeur
Il était en colère, qui que soit monsieur Stilinski, ça allait chauffer pour le tuteur actuel de Stiles. Il comprenait maintenant pourquoi il était fatigué, il devait avoir des tas de problèmes et il n'avait personne a qui en parler. Il fallait qu'il agisse. Il n'avait jamais apprécié cet élève, trop perturbateur, trop agité, trop imprévisible à son goût. Oui bien évidemment il sortait quelques remarques intéressantes et réfléchis à 789 jours d'intervalles mais ça n'était pas suffisant pour récupérer son culot et son détachement complet du respect envers son professeur. La ce n'était pas de la sympathie mais de la pitié et de l'empathie qu'il avait envers son élève. Il pourrait coincer le vrai ( ou faux ) monsieur Stilinski devant l'infirmerie pour demander des explications mais il était fatigué et il se dit que quitte a s'engueuler avec un parent d'élève, autant le faire autour d'un bon thé et pas devant tout le lycée.
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Il s'en était bien sortit en tant que papa Stilinski non ? Rooh arrêtez de rigoler c'était son premier essai ! Il était content que Stiles soit fatigué, enfin... S'il l'était vraiment. Il commençait à se sentir coupable d'atténuer les forces de son compagnon comme ça, il n'avait rien demandé et lui, lui faisait vivre un calvaire. Il devait de racheter, faire un truc mignon, un truc qui fasse que Stiles oubliera Marie d'un seul coup et qu'il ne voudra plus regarder personne d'autre que lui. Cette phrase sonnait vraiment narcissique et égoïste dans sa tête. Il était jaloux d'une française, non franchement, de nos jour, qui ? Je dis bien qui, tomberait amoureux d'une française ? (4) avec leur accent anglais horrible qui leur donne juste un air complètement débile. Enfin bon, si ça leur fait plaisir au gars de se pavaner et de se vanter de sortir avec une française... Lui, n'en faisait pas toute une histoire, alors qu'il avait été convertit de force et en trois secondes en gay. Bref la merde. Il prit rapidement sa veste en cuir et ses clés et descendit au pas de course au parking. Il ne mit sur quelques minutes pour arriver au lycée, il lui en fallut encore quelques une pour trouver l'infirmerie, plus encore deux pour convaincre l'infirmière que oui il était bien le tuteur de Stiles même qu'il avait "plus l'air d'un homme sexy qu'un papa de quarante ans". Il sentait l'odeur de Stiles tout prêt, ça le rendait fou, il écoutait ses battements de cœur, son souffle et sa respiration. Il l'imaginait, les yeux fermés, les bras le long du corps, tranquillement, reposé, sans stress ni problèmes. Il se demanda à quoi il devait rêver. De lui ? De ses retrouvailles avec son père ? À son dernier entraînement de Lacrosse ? Aux prochains problèmes qu'ils auront ? Être tranquille pour eux, ça ne durait jamais bien longtemps, c'est pour cela qu'il était un peu honteux de casser son sommeil, son moment de tranquillité.
- Bon, je vais le chercher dit l'infirmière
Elle le toisa du regard en partant de la pièce, il était clair qu'elles se demandait comment le père d'un élève de 17 ans pouvait être aussi jeune.
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L'infirmière du lycée ouvrit discrètement la porte. Elle regarda silencieusement l'élève dormir et se décida à le réveiller.
- Monsieur Stilinski, votre père est là.
Heureusement pour elle, Stiles ne faisait que somnoler, auquel cas elle aurait du le secouer de toute ses forces pour qu'il puisse remuer un petit orteil. Il ouvrit un œil et se passa une main dans les cheveux, c'est vrai que maintenant qu'il sentait sa présence il pouvait dormir sans problème pendant trois heures. Il se leva du lit et quitta la petite chambre.
- S'lut P'pa !
Derek ne répondit pas, son "fils" était juste trop sexy en sortant du lit après avoir dormit une dizaine de minutes.
- Bon... On y va ?
- Yup !
Quelques minutes plus tard ils étaient dans la Camaro en direction de l'appartement.
- Avoue je t'ai manqué ?! demanda Stiles
- Tu dis ça parce que JE t'ai manqué ?
Le jeune garçon rigola. Ouais c'est vrai, il avait pensé à lui toute la matinée... Même pendant ses rêves bizarres.
- Ouais, c'est pas que je me sens pas bien quand je suis loin de toi mais c'est que c'est pas agréable, comme s'il me manquait quelque chose ou comme si j'avais oublié de faire quelque chose et que je ne sais pas quoi tu vois ?
- Oui, je ressens la même chose ! Maintenant tu te sens mieux ?
- Largement, je pourrais dormir pendant des heures à côté de toi !
- Tu es fatigué ?
- Un peu...
- Cet après-midi, option sieste obligatoire alors !
- Les options c'est censé être choisis et donc je suis censé aimé !
- Même si je suis là ?
- Euh... Ouais... Oublie pas que t'es mon père
- Tu veux jouer sur ce terrain là ? Ah ah privé de télévision pendant deux semaines, tu me donneras ton portable après vingt et une heures, de toute façon si tu oublies je te coupe la wifi. Et je te mets au régime.
- Eeeew ! Pas le régime ! Pourquoi le régime ?
- J'avais envi d'entendre ton cœur battre fort, il a pas battu fort quand je t'ai dis que j'allais te priver de télé et de portable et de wifi mais il a commencé à s'activer quand j'ai parlé de régime... Ah ah les mecs, tous les mêmes !
- Parle pour toi ! J'ignorais que mon père était trans ?!
- Désolée de te l'avouer comme ça...
- T'as peur pour ce soir avec monsieur Harris ?
- Un peu... J'espère qu'il va gober que je suis ton père.
- Il connait rien de la ville ce mec, ça devrait passer ! Ah moins qu'il est croisé mon vrai père et on serait dans la merde, mais je pense pas.
Le loup gara la voiture dans le parking et sortit de celle-ci. Stiles prit son sac et rejoignit son compagnon. Le plus âgé ne savait pas comment se sentait Stiles, lui, avait tout le temps envi de le prendre dans ses bras, de lui faire des bisous, de lui prendre la mains, de le toucher et il avait l'impression que Stiles n'avait absolument pas les mêmes sensations. Peut être que c'était lié au fait qu'il soit le plus grand dans le couple... Ils montèrent à l'appartement et il batailla avec l'humain pour qu'il reste assis sur le canapé. Pendant ce temps là il s'activait a la cuisine. Il voulait préparer un festin, quelque chose qui puisse remplir l'estomac de Stiles d'autre chose que d'hamburger et de frites. Il sentait que son compagnon s'agitait, il n'était pas prêt de dormir. Quelques minutes plus tard, il le rejoignit. Le plus jeune s'installa à la table et semblait prêt à dire quelque chose mais se ravisa.
- Oui ?
- Euh... Tu vas pas t'énerver si je te dis un truc ?
- Là ? Rien de pourrais m'énerver.
- D'accord. Marie reprend les cours dans mon lycée, dans ma classe...
Derek se coupa le pouce avec son éplucheur de légume.
- Putain !!!
Stiles se dépêcha de prendre une serviette en papier et vint la plaquer contre la blessure même s'il savait que la procédure de guérison était déjà en phase terminale. Quand Derek eut remit ses idées en place, il regarda Stiles droit dans les yeux et lui annonça :
- Écoute, elle pourrait être moche, débile, pas douée, et américaine, je ne voudrait pas que tu l'as vois quand même.
- Genre...
Stiles rigola. On y croyait tous.
- La première raison qui te pousse à avoir peur d'elle c'est qu'elle est belle mais je m'en fiche, je ne l'aime pas, et même si je voulais sortir avec elle je ne pourrais pas...
- T'es en train de dire que tu voudrais sortir avec elle ?
- NON ! Ça commence a m'énerver, peut être que ta jalousie excessive est liée au lien qui nous unis mais j'en ai marre ! Je ne l'aime pas ! JE. NE. L'AIME. PAS !!! Peut être que toi et moi on a été mit ensemble de force, peut être qu'on ne s'aimait pas, qu'on ne se supportait pas, qu'on ne voulait pas entendre parler de l'un et de l'autre mais c'est finit ! Tu comprends ? Ça c'était avant ! Maintenant on est ensemble, que ça nous plaise ou non, on a apprit a faire avec non ? Je ne pensais même pas se la première fois je l'a ferai avec un mec et ecore moins toi, et pourtant c'est ce qu'il s'est passé ! Est ce que j'ai voulu aller me suicider juste après par honte ? Même nos amis comprennent ! Marie elle est belle, Marie elle et intelligente, t'as vu le sourire de Marie, t'as entendu son rire ? Comment veux tu que je ne pense pas ça alors que c'est tout ce que tu me répètes quand on est ensemble ? Écoute-
- Nan c'est bon, c'est à moi de te dire ce qui ne va pas. Le problème c'est que je ne pensais pas qu'un jour je pourrais t'aimer de cette manière, de cette force, tu vois après le lien, je pensais que je t'en voudrais toute ma vie pour m'avoir pourrit ma vie encore une fois, m'avoir privé des filles, des sorties-
- Parce que toi tu sors ?
- Des sorties ! Mais voilà ! Maintenant je suis comme un con et je t'aime ! Je t'aime comme un fou, j'ai toujours envi de te voir, même si c'est pour quelques secondes, j'ai toujours envi d'être avec toi, même si c'est pour m'annoncer des mauvaises nouvelles. Il appuya bien sur la dernière phrase en regardant Stiles dans les yeux. J'ai toujours envi de te toucher, même si c'est quand nos mains se touchent quand je te donne quelque chose, je veux pouvoir sentir toutes tes odeurs, tu me rends fou tu comprends ça ?! Quand t'es pas la, je stress, où est ce que tu pourrais être ? Qu'est ce que tu pourrais être en train de faire ? Avec qui tu es ? J'ai toujours peur qu'il t'arrive quelque chose de mauvais, que je te perde a tout jamais ! Quand j'ai entendu ta voix au téléphone tout a l'heure, c'était comme une délivrance, une récompense pour toutes les heures que j'ai passé à t'attendre. Et le problème, c'est que toi tu ne m'aimes pas à cette hauteur !
La voix du loup était empreinte de colère, il aurait aimé être triste mais il ne pouvait pas, ça l'énervait presque qu'il n'y ai aucune réaction venant du jeune homme.
- Je ne peux qu'être jaloux, continua-t'il, puisque je t'aime...
Cette fois-ci, sa voix s'éteignit définitivement, il n'avait plus rien a dire mais c'était déjà bien assez. Il avait le regard perdu dans le vide. Il se passa une main sur le visage, il avait l'air fatigué se dit Stiles. Le chef de meute s'assit à la table de la cuisine et soupira, toujours les yeux vide. L'hyper-actif prit la chaise à côté et la colla à celle de son compagnon, il s'y assit et scruta Derek qui regardait droit devant lui. L'adolescent se décida à se pencher vers lui pour lui faire un câlin. Il le prit dans ses bras et enfoui son visage dans le cou du loup-garou. Ils ne parlaient pas mais cela suffisait. L'adolescent ne pensait pas que les sentiments du loup puissent être aussi fort. Il prenait un peu a la rigolade tout ce qu'il se passait en ce moment et il était un peu aveuglé par tout ça. En même temps, Derek était tellement explicite au niveau de ses sentiments ! (5)
- Je... Je ne savais pas murmura le jeune
L'alpha fit doucement tomber sa tête contre celle de Stiles et celui-ci pu sentir des larmes atteindre son cuir chevelu. C'était la première fois que le grand, le méchant, le mystérieux Derek et sa célèbre froideur se dévoilaient autant, preuve qu'il tenait vraiment a l'humain.
- Je ne pensais pas que ce lien, ce- ce truc aurait un aussi gros impact...
- Ça n'a plus aucun rapport avec le lien. Oui le fait que les odeurs se multiplient, le besoin d'être proche okey, mais tu peux vivre comme ça sans aimer la personne, la c'est différent, j'ai appris à te connaître et je t'aime, c'est juste ça me fait bizarre...
- Parce que moi ça me fait pas bizarre ? railla le plus jeune, j'ai même pas eu le temps de goûter à un fille que j'ai du me retrouver avec toi, le mec le plus virile de la planète
Le lycanthrope pouffa.
- Je voulais te dire que je suis jaloux de Marie-
- Je sais...
- Mais que j'allais faire des efforts !
- C'est gentil dit Stiles qui ne voyait pas vraiment quoi dire, maintenant sèche tes larmes je vais finir de faire a manger
- C'est de la poussière et je vais t'aider
- Tu parles !!
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Marie couru après Scott pour le rattraper.
- Hey ! Tu sais pas où est Stiles ? J'ai vite quitté le cours de monsieur le très charmant Harris et j'ai pas vu Stiles sortir... Tu sais où il est et ce qu'il s'est passé ?
- Oh bah ils ont du couché ensemble comme d'habitude...
La jeune femme avec le visage effaré, comment ? Un professeur s'envoyait en l'air avec un élè-
- Nan mais j'déconne ! rigola le bêta, il a du lui faire une leçon de moral, il reviendra au cours d'anglais.
Alison passa entre son petit ami et "l'intruse" et passa son bras sous celui de Marie et se mit a marcher plus vite pour distancer son Scott.
- Écoute la belle, peut être que lui est assez con pour continuer à dire au il n'y aura rien entre vous mais j'en ai rien a foutre, je te conseille de le lâcher un peu, t'as pas que lui comme ami si ?
- Bah...
- Écoute je veux pas que tu crois que je suis méchante, c'est juste que je suis jalouse, tu es belle, gentille, douce et-
- Toi aussi !! S'il t'a choisit toi c'est que-
- Tu n'étais pas là la coupa Alison
- Non ! C'est qu'il t'aime point. Tu verrais comme il te regarde, c'est pure et vrai entre vous. Je ne t'en veux pas, c'est normal tu veux garder ce qui t'appartiens mais sache que je ne veux pas te le piquer. - C'est vrai qu'il me regarde ?
- Tout le temps !
Cela eu le don de faire sourire la chasseuse, un grand sourire. Décidément cette Marie, elle faisait du bien partout. Ils se rangèrent devant le cours d'anglais et les deux filles se mirent à papoter. Elles n'avaient pas grand chose en commun mais elles étaient ouvertes d'esprit et Alison était heureuse de pouvoir faire découvrir ses goûts musicaux à sa nouvelle amie.
- Non j'te jure, Clovis 322 il chante trop bien !
- Ah ouais ! reposent Marie ignorant totalement de qui il pouvait bien s'agir
- Tu vois toi aussi tu connais ! Il y a pleins de gens qui connaissent !! C'est fou !
- C'est fou ! répéta Scott en passant son bras autour de la taille de sa petite amie, vous parlez de quoi ?
- De Clovis 322
- Hein ? Qui ça ?
- Mais on a écouté hier ! Faudra que je te fasse réécouter tous les albums pour que tu les impriment bien !
L adolescent se rappelant soudain du fameux Clovis 322 prit peur :
- Non mais je m'en rappelle !!! C'est celui qui chante :
je vais te montrer le chemin !
Le chemin, le chemin, le chemin des carottes murs !
Je vais te montrer la voie !
La voie, la voie, la voie lactée !!!
- Non ça c'est Eude grand-pied !
- Ah ouais, grand-pied tu pus des pieds !
Sa petite amie le toisa d'un regard colérique, croisant ses bras sur sa poitrine attendant des explications.
- Quoi ? Je ne me moque pas de ton chanteur préféré c'est juste le seul moyen que j'ai trouvé pour me souvenir de lui, un moyen mémo-technique quoi !
- Ouais bah la prochaine fois trouvé un truc moins blessant comme Clovis 322-
- Le laiteux !
La jeune fille devint toute rouge.
- Nnooooonnnn ! Ça n'est pas comme ça sinon est censé supporter sa petite amiiiie ! Tu me ridiculise devant tout le monde ! En plus ça ne veut rien dire ce que tu as dis. Clovis 322 le laiteux c'est complètement débile !
Tout le monde se tut et Alison croisa encore ses bras sur sa poitrine. Scott la regarda en biais, elle croisa son regard et pouffa. Ils piquèrent tous les trois un fou rire. Pour Marie car elle avait assisté a cette scène sans savoir trop quoi faire, pour Alison parce qu'elle trouvait cela débile qu'elle se soit énervée autant pour ça et Scott parce que quoi qu'il se passe, si sa petite amie riait il se devait de rire. La professeur d'anglais arriva enfin et se mit a fait el appel dans le couloir. Avec elle c'était comme ça, être différent ou rien du tout ! Elle poussait ses élèves à être différent.
- Tu veux emmener ton vélo épileptique en cours ? Mais vas-y ! Emmènes en deux tant qu'a faire !
Ou :
- Ton devoir tu devais le rendre il y a deux mois, mais je te félicite, tu as décidé de ne pas faire comme tout le monde, je te mets un 19, 5 parce que, quand même, faut pas abuser.
Donc elle se mit a faire l'appel dans le couloir et se rendit compte que Stiles n'était pas là.
- Pourquoi monsieur Stilinski n'est il pas là ?
- Parce qu'il ne veut pas faire comme tout le monde madame ! cria un élève dans le fond
- Ah oui mais faut pas abuser là !
Elle descendit en trombe les escaliers en criant à ses élèves de s'installer en silence.
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- Je ne te demande pas d'éplucher les légumes vu le fiasco de l'autre jour dit Derek en souriant
- Moi j'aimerai bien, a moins que la perspective que je me coupe le bout du doigt te fasse faire une crise cardiaque je vais le faire.
- Je n'ai rien a dire j'imagine !
Stiles resta debout à côté du plant de travail et se mit a l'œuvre. L'alpha qui s'occupait de découper la viande en petit bout ne pouvait détacher son regard du cou de son compagnon. Il se leva après avec vite fini sa besogne, se colla à l'humain et enroula ses bras autour de la taille de celui-ci. Il déposa de légers baisers dans sa nuque, il gémit a ce contact.
- "One, two, three, four, tell me that you love me more"
Ses mains rejoignirent celle de Stiles qui entrelaça ses mains à celle du loup-garou.
- "Five, six, nine and ten, money can't buy you and we can dance the night then"
Le plus jeune respirait fort, il était heureux de comment tout cela se déroulait, il aimait Derek et Derek l'aimait encore plus en retour. Il se retourna et plongea ses yeux dans ceux de son compagnon.
- "Sixteen, twenty-three, we will be free"
- Ce ne sont pas les bonnes paroles mais je t'aime aussi.
Il l'embrassa, passionnément, comme s'il ne l'avait pas vu depuis des années. Il le serra tout fort contre lui, tout simplement parce qu'il l'aimait et qu'il ne voulait pas le perdre. Derek lui picora la lèvre inférieur ce qui le fit couiner. Il ne savait pas s'il voulait se dépêcher ou s'il voulait prendre son temps. Prendre son temps semblait être la meilleure solution mais Stiles se pressait contre lui, toujours plus près, pour lui quémander des caresses et il ne pouvait décemment pas refuser. Il détacha ses lèvres de son petit a-mari et regarda le visage rougit de gêne et d'excitation de celui-ci.
- Je ne pensais pas qu'un jour je puisse dire ça, et dans de telles circonstances mais tu es beau, tu es très beau, tu es un peu un appel à la luxure, une tentation...
- Seulement un peu ?
Derek pouffa et enfouit son visage dans le cou de son amoureux.
- Juste un peu, mon p'tit diable !
- Je suis Satan, la tentation, le désir, le péché, fais attention toi qui a... Déjà tué dix millions de personnes okey mais fait attention tu pourrais devenir encore pluuus méchant !
- J'ai envi de voir ça...
Il porta Stiles pour el porter jusqu'à la chambre. Il le coucha sur le lit tranquillement mais le plus jeune était pressé, il voulait que Derek le fasse sien maintenant. Le lycanthrope retira lentement son tee-shirt pour faire languir l'adolescent un peu plus.
- Arrête j'en peux pl-
Driiiiiiing !
- NOOOON ! s'écria Stiles ce qui le dont de faire peur a Derek
Il le regarda et rigola.
- Mais calme toi ah ah ah !!
L'alpha remit son tee-shirt et sortit de la chambre pour voir qui était l'intrus qui osait interrompre leurs ébats. L'hyper-actif, qui avait relever le buste se laissa retomber mollement contre le lit. Pourquoi fallait-il qu'à chaque fois qu'il se passait un truc mignon-où presque- il fallait qu'ils soient interrompus !
- C'est monsieur Harris, il est en train de monter !
- Q- Quoi ?! Mais il ne devait venir qu'à 18 heures !!! s'écria-t'il alarmé
- Il avait du temps devant lui et il savait qu'on était chez nous donc voilà...
- Mais comment je fais ?
- Comment tu fais quoi ?
- J'ai une érection là ! Allo ! Tu redescends sur terre ! Je fais comment pour l'enlever !!
- Bah t'es assez grand pour savoir comment on s'en occupe...
- Arrête, imagine il débarque et il m'entend !
- T'as qu'à te mettre un tee-shirt pour t'empêcher de gémir.
- Je ne me rabaisserais pas a ce genre de pratique !
- Genre pouffa le plus vieux
- Je vais prendre une douche ! Et ça me calmera, au pire si t'entends des trucs bizarre qui sont pas censés être entendu dans une douche, tu mets en route la machine à café, elle fait assez de bruit pour réveiller le quartier à elle toute seule !
Sur ces mots il se rua dans la salle de bain et la ferma à clé. Pendant ce temps là, le loup alla ouvrir la porte au professeur tant attendu et aimé monsieur Harris ! Ils se serrent la main poliment et le père de Stiles l'invita à s'assoir sur le canapé.
- Vous voulez quelque chose à boire ? demanda-t'il voulant détendre atmosphère
- Juste un thé s'il vous plait
- Vous ne préfériez pas un café ?
Voyant que ca blague n'aurait fait rire que Stiles il rajouta :
- Non je rigolais !
- Stiles dort ?
- Non il est allé se doucher, il comptais dormir mais vous êtes arrivé dit il sur un ton de reproche même si, réellement, il lui en voulait pour avoir interrompu non pas une futur sieste mais de futurs ébats
- Il pourra se rattraper a dix-huit heures... J'aimerai vous parlez d'une chose... Tant que Stiles n'est pas dans les parages.
Il comprenait qu'il n'allait pas aimé la suite et le fait qu'il ne soit pas prêt de son compagnon rajoutait un peu plus de stress.
- J'aimerai savoir... il fit une pause pour faire durer le suspense, ou peut être juste parce qu'il était idiot, quel est la vraie...
Derek s'attendaient au pire : version des faits ? Vérité ? Histoire ?
- ... Matière préférée de Stiles ?
L'alpha rigola. S'il s'y attendait a ça.
- Euh... Il aime bien le sport... Ouais et-
Il entendit de légers gémissements venant de la salle de bain, finalement l'eau froide n'avait pas suffit.
- Vous êtes sur que vous en voulez pas un café ? Vous avez l'air fatigue ! Ça vous réveillerai un peu !
Entendant les gémissements devenir de petits cris... Qui lui faisaient de l'effet on ne va pas se le cacher, il décida d'agir.
- Bref, j'en fais un, pour Stiles, comme vous l'avez empêcher de faire une sieste, il faut qu'il se réveille un peu !
Lui et le professeur parlèrent un peu de tout et de rien en attendant que Stiles sorte de la douche. Quand ce fut fait, Derek emmena vite le café à celui qu'il aimait.
- J'aurais pu en faire deux ou trois au point ou t'en était...
- J'étais si peu discret que ça ?
- Mh ! Bon allez viens on va discuter.
Dans le couloir menant au salon, Derek pinça les fesses de Stiles.
- Tu tiens à ce que je passe ma vie d'Adèle d'une douche toi ou quoi ?
Derek sourit. La, il était heureux.
- Bonjour monsieur Harris ! lança le jeune homme d'un ton enjoué
- Bonjour. Ça va ?
- Mieux oui merci.
- J'ai cru remarquer que tu ne ressemblais pas beaucoup à ton père...
- Ça c'est la barbe, je suis imberbes, c'est dommage mais moi ça ferai vraiment clochard, mon père ça lui va bien, ça fait un côté classe mais homme des bois, mélangé à l'homme qui prend bof soin de lui mais quand même un peu. Vous voyez le genre ?
- Oui oui je vois, sourit l'adulte, quelles sont les trucs que tu as en commun avec lui ?
- Euh... Dites, la on est en interrogatoire ou quoi ?
- Juste une question pour te mettre en confiance.
- Mais je SUIS en confiance ! On peut commencer je suis en confiance ! s'exaspéra le jeune homme
- Euh oui répondit-il quelque peu décontenancé, je... J'ai remarqué que tu étais fatigué Stiles, comment tu te sens ? Et je voudrais savoir si vous étiez au courant de cela monsieur.
Stiles regarda son "père" et commença a parler :
- Euh... Je suis un peu surmené en ce moment, j'ai beaucoup de contrôle-
- Que vous ne révisez pas, en tout cas pour mon cours ! railla l'adulte
L'adolescent fit la grimace. Derek quand a lui joua son rôle de père et lui lança un regard digne du grand froid polaire.
- Oui, je sais c'est pas cool, mais vous l'êtes pas non plus avec moi ! s'indigna-t'il en retour
- Je savais qu'il ne dort pas beaucoup mais j'ignore pourquoi... Mais quoi qu'il en soit je ne crains que ce ne soit pas vos affaires ce qu'il se passe entre lui et moi dans cet appartement.
Ah ça non ! Pensa l'adolescent il rigola inconsciemment.
- Ça vous fait rire ? Ce que votre père a dit ?
- Euh non !
- Peut être que votre relation ne me regarde pas mais la santé de votre fils dans MA salle de cours, oui !
- Pour cela vous n'avez pas besoin de vous invitez chez moi... déclara froidement l'alpha
- Donc je crois que je ne ne suis plus le bienvenu chez vous monsieur Stilinski ou qui que vous soyez...
- Que voulez vous dire ?
C'est la qu'on va rigoler pensa l'adolescent
- Il est temps de tout m'expliquer Stiles, je n'aime pas qu'on se fiche de moi !
- Mais il n'y a rien a-
- Taisez vous monsieur, j'ai rencontrer le shérif tout a l'heure, le vrai monsieur Stilinski alors a moins sur tu ai oublié ton vrai père je te conseille de m'expliquer tout ce qu'il se passe ! Et ton heure de colle qui devait se dérouler ce soir est reportée à demain !
- Ehh ! s'indigna-t'il
Il attendit un peu et sous le regard glacial de son professeur et celui apeuré de son son compagnon il dit :
- Bon d'accord je vais tout vous dire...
De là où il était il aurait pu entendre le cœur de Derek faire un bond. A la place il vit celui ci fermer les yeux pour contenir sa colère et son envi de lui taper la tête contre un mur pour qu'il revienne à la raison.
- Vous savez... Ma mère est morte il y a dix ans, enfin pas maintenant mais dans une semaine et demie ça fera dix années pleines et c'est toujours dure pour moi et mon père d'être ensemble à être période... Même si c'est bien de ce serrer les coudes dans les moments difficiles, ça devient de moins en moins aisé de rester ensemble donc cette année j'ai décidé d'aller habiter quelques temps chez Derek mon... Mon "faux" papa. Il m'aide a me sentir mieux et a oublier cette période difficile de ma vie. On se retrouvera avec mon papa mais après...
- Mais pourquoi me l'avoir cacher ?
- Je ne voulais pas se tous les professeurs me prennent en pitié ou se demande ce qu'il se passe dans ma vie...
- J'aurai parfaitement compris...
- Désolé mais je vous fais pas trop confiance et puis avec toutes ces histoires de coucheries-
- Pardon !! gronda le loup
- En fait, tu vas trouver ça drôle ! répondit le jeune pas le moins du monde intimidé par le regard que lui envoyait l'alpha, monsieur Harris a tellement l'habitude de me donner des heures de colle que les élèves ont commencé à rouée sinon cochait ensemble, c'est drôle hein ?
- Hi. La. Rant.
- Je sais je sais !
Le lycanthrope était tout de même impressionné par l'incroyable capacité de Stiles à fournir excuses et autres mensonges en aussi peu de temps. Enfin... Si c'était un mensonge... Il commençait à douter. L'adolescent avait des millions de problèmes et la semaine de la mort de sa mère approchait peut être. Il allait devoir en parler.
- Je suis désolé dit tout bah le professeur tant adoré, je pensais que tu étais fatigué a cause de jeux vidéos ou... Enfin des trucs futiles quoi et je venais pour vous prendre au piège, je voulais vous prendre la main dans le sac avec votre histoire de vrai/faux père Stilinski et je me rends compte que tout ce que j'ai fais était vraiment égoïste, je ne pensais pas que ça... Enfin que ça amènerait à ça... Si je peux servir, bref si vous avez besoin de quelqu'un, un soutien émotionnel autre que ce monsieur, je suis la.
Stiles fit la grimace. Rien que de penser à monsieur Harris lui prêtant son épaule pour pleurer tout en le réconfortant lui donnait envi de vomir.
- Non... Merci, ça ira.
- Je vais prendre congé, merci d'avoir été honnête avec moi, même si j'aurai préféré que vous le soyez depuis le début. Quoi qu'il en soit, Stiles...
- Oui ?
- Ton heure de colle est toujours valable pour demain dix sept heures, après les cours...
Le professeur se leva, our it la porte et quitta silencieusement l'appartement laissant la pièce bien vide mais des esprits en ébullition. Les deux hommes restant attendirent quelques minutes, on ne sait jamais que monsieur Harris soit resté planqué derrière la porte pour les espionner.
- Pfffiou !! souffle exagérément Stiles, j'aie cru qu'il partirait jamais !!!
- Arrête, le pauvre, fit Derek emporter par un élan de compassion
- Nan mais ça se voit que toi tu l'as pas imaginé en train de te faire prendre d'as des bas pendant qu'il te tend un chocolat chaud en te murmurant des paroles réconfortantes chez lui ! Le cauchemar !
- En parlant de cauchemar, susurra le plus vieux, tout a l'heure on en a vécu un, on pourrait réparer ça et continuer ce qu'on faisait tout a l'heure...
Il y avait une lueur malicieuse et perverse dans son regard. Il s'allongea sur son compagnon qui était couché sur le canapé et entreprit de lui faire un suçon. Bien que le traitement soit agréable, il fut stoppé.
- Nan ! J'ai la dalle et monsieur Harris m'a fatigué ! En plus a tout les coups, comme on a toujours de la chance, il y a un con qui va trouver le moyen d'interrompre nos préliminaires. Ça me dégoûte a l'avance. Je vais plutôt finir la salade. D'ailleurs j'ai remarqué, depuis que je suis chez toi je ne mange que des salades, des fois j'suis content de manger au lycée le midi, bien que ce soit degueulasse, mais au moins on bouffe de la viande ! De la viande putain ! J'ai l'impression de revivre quand je vais au lycée le midi !
- Tant que ça ? demanda dégoûté l'alpha non seulement parce qu'il avait refusé son offre mais aussi parce qu'il n'aimait pas sa nourriture
Voyant l'air contrit de son petit-ami, il se précipita vers lui pour lui faire un câlin.
- T'inquiète, la prochaine fois.
Puis il se leva et se dirigea vers la cuisine. Ils finirent de faire a manger dans la bonne humeur, bien que celle de Derek ait été massacrante au départ du au refus de Stiles. Ils mangèrent tout en parlant des rumeurs qui couraient sur le soit disant couple sexuel qu'il formait si joliment avec son professeur. Tous les élèves s'étaient maintenant mit en tête de trouver THE indice qui puisse prouver au monde entier qu'ils couchaient bien ensemble mouaaah ah ah ! Même Scott se liguait contre lui pour gratter des infos et les revendre au prix fort. Il ne faisait plus attention aux remarques qui fusaient parfois lors de ses traversées de couloir. Ensuite il parlèrent du fait que toutes les filles étaient tombées amoureuse de Derek. Puis de Lana, puis de Marie... Et Derek cru sortir de ses bonds ! Avant que Stiles ne prenne sa douche il avait pu sentir le parfum entêtant de cette fille qui avait, à son avi, coller d'un peu trop près son compagnon. Même scott ne laissait son odeur comme cela sur les vêtements de Stiles... Et dieux sait que s'ils pouvaient ils coucheraient ensemble.
Une fois le repas terminé ils se rendirent joyeusement, pour Derek c'était une première, dans le salon. Ils discutèrent calmement comme dans la cuisine mais Stiles voyait bien que Derek se trémoussait, avait l'air stressé, l'air de chercher quelque chose mais qu'il ne savait pas quoi. Il voyait bien ses tentatives pour se rapprocher de lui. Il voyait bien le loup ouvrir sa bouche et la refermer ne sachant que dire. Pour le moment il ne voulait pas y faire attention. La, maintenant il voulait s'amuser. Il rejoint Derek sur le canapé et demanda à celui connecté de se mettre à plat ventre. Celui-ci le fit sans trop poser de questions. Une fois bien installé, Stiles se décida à s'assoir sur les fessés de son compagnon pour lui faire un massage. Rien de mieux qu'un massage pour détendre. Il commença tout doucement par de légers soufflés, des effleurements et d'autre caresses a peine visible ou audible. Puis il accentua sa force et fit des poubelles plus rapide mais plus contrôlé aussi. Derek sentait une érection pointer le bout de son nez. Il était heureux que Stiles comprennent enfin !
DRIIIIIIIING !
- Ah nan ! s'écria pour une fois non pas Stiles mais Derek, aucun respect !!! Il se leva vivement prêt a casser la figure a celui qui osait interrompre pour la deuxième fois leurs petites jeux. Il ouvrit la porte :
- AUCUN RESP- Marie ?
Il resta sans rien dire a la regarder, se demandant ce qui lui passait par la tête.

Alors vous en avez pensé quoi ? Laissez un commentaire ! C'est une obligation !!! :)
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1) : Ou malheureusement --'
(2) : Ce ne n'est pas le hangar de la série qu'ils utilisent pour s'entraîner, c'est juste le nom que j'ai donné au bâtiment
(3) : John qui je le rappelle est le prénom du shérif
(4) : C'est bien évidemment de l'humour, je suis française et ne pense pas un mot de ce que j'ai écrit ^_^
(5) : notez mon ironie

Moon watching usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant