Il a oublié les carottes

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Hey tout le monde ! Je voulais vous dire un truc... Je ne vais pas passer par quatre chemins j'arrête les fanfictions... Voila c'est dit, j'ai écrit le chapitre comme promis mais il n'y en aura pas d'autre c'est pourquoi la fin va être rapide, je suis vraiment désolée pour ceux qui aimaient bien cette histoire, je n'ai plus la foi, plus le temps, plus envi, plus d'inspiration, il y a pleins de facteurs qui font que je n'écrirai plus. J'ai adoré tout ce qu'il s'est passé sur wattpad, j'ai rencontré des gens super, ça fait un peu plus d'un an et demi que je suis là maintenant et ça a été une aventure super ! Heureusement que tout ça est une blague parce que sinon j'aurai pleuré... Allez salut ! Okey j'arrête, mes blagues sont vraiment de plus en plus foireuses ! Je crois qu'il y a que moi qui est rigolé en lisant le texte ? D'accord d'accord vous avez le droit de me faire la gueule :) mes amitiés et bon chapitre ! Et s'il vous plait, vous pourriez aller lire ce qu'il y a à la fin du chapitre ? Please please please !!! ^^
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- Tu m'expliques ? demanda Stiles
- Écoute, j'voulais t'en parler plus tard mais maintenant c'est cool aussi !
Il pensait que ça allait faire sourire son compagnon mais Stiles semblait être bloqué sur la case "grumpy cat".
- Euh... Okey, je vais te montrer...
Il prit l'ordinateur sur ses genoux et demanda à l'adolescent de s'assoir à côté de lui.
- Donc toi tu connais le livre bestiaire. Mais il existe un autre bestiaire sur internet-
- Mais on a vu qu'ils étaient tou-
- Laisse moi parler. Bien. Il y a un bestiaire sur internet auquel on ne peut accéder qu'avec un code. Il est tenu par d'autre créature, magique ou non. Si on se pose des questions plus poussées et qu'un bestiaire n'y répond pas, on peux y faire un tour. Tu vois ?
- Oui !
Stiles, même s'il avait été en colère contre Derek, était devenu tout content. C'était incroyable tout ce que l'on pouvait découvrir sur un bestiaire original mais imaginez tout ce qu'on pouvait lire dans un bestiaire électronique !
- Mais ça ne m'explique pas pourquoi tu étais dessus...
- Je cherchais un lien entre le chien que Deaton a récupéré et l'espèce de loup qui a effrayé Marie la nuit de l'orage. Ou même s'ils ne sont pas les mêmes, découvrir si cet énorme loup est tout le temps comme ça ou si c'est un humain...
Derek se mit à rêver.
- Tu crois que ce loup n'est pas comme nous ? Enfin, comme vous je veux dire...
- Je ne pense pas, il était transformé en loup le soir de la pleine lune alors que nous... Pas.
- Peut être que c'est lui qui monopolisait toute la lune ?
- Oui, peut être...
- Peut être que ces deux chiens ont un rapport avec le loup du rêve de Lydia ?
- Sans aucun doute !
- C'est excitant ! Mais... Je ne comprends pas pourquoi tu voulais m'en parler après...
- Imaginons que les trois chiens soient les mêmes, imaginons que ce chien ne réagisse qu'au créature, cela voudrait dire que-
- Marie en est une... Non ce n'est pas possible qu'elle soit un loup-garou, sa blessure n'a pas cicatrisé, j'ai même refait son pansement chez Scott !
- Parce qu'elle est restée chez Scott ?
Alerte bourde.
- Euh... Oui tu sais elle est dans ma classe...
- Et tu n'as pas trouvé bon de m'en avertir ?
Alerte double bourde.
- Et qu'est ce que tu aurais fait ? Tu m'aurais accroché une laisse pour éviter que je saute sur tout ce qui bouge !
- Tu l'as sauté ?
Alerte triple bourde. Décidément, c'était pas son jour.
- C'était une image, une expression si tu préfères.
- Mouais.
- Fais pas la gueule... Toi aussi tu voulais me cacher tes plans pour les chiens !
Stiles enleva l'ordinateur des genoux de son compagnon et s'y installa, s'accrochant au cou de celui-ci.
- Arrête avec ta face de grumpy cat. bougonna-t-il
Il fit un léger baiser dans le cou du chef de meute. Voyant qu'il n'y avait aucune réaction il approfondi son baiser.
- Bon écoute, dit Stiles une fois le baiser fini, je ne vais pas te tromper puisque je suis ton compagnon...
- Mais tu pourrais le faire parce que tu ne m'aimes pas c'est ça ?!
Le jeune homme fit une grimace.
- Derek on a déjà parlé de ça, je ne peux pas dire que je t'aime mais je ne peux pas dire que je ne t'aime pas...
- Non, on a jamais parlé de ça, tu m'as dit que tu t'étais fais à l'évidence et que tu avais appris à m'aimer.
- Tu connais la définition de "se rendre à l'évidence" ? Ça veut dire accepter quelque chose quelqu'elle soit !
- Donc tu ne m'aimes pas ?
- Je fais des efforts !
- Tu fais des efforts ? Ah laisse moi rire, tu fais des efforts pour draguer Marie oui ! Marie a un problème, Stiles accourt, Marie ne comprend pas quelque chose, Stiles accourt. Et si Marie est en manque, Stiles accourra-t-il ?
Le jeune garçon eut un mouvement de recul. Comment osait-il dire ça ?
- Si j'te dégoute tant que ça, pourquoi tu ne me l'as jamais dis ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, je-
- Bien sûr que c'est ce que tu voulais me faire comprendre ! Tu ne supportes pas que je parle à Marie et tu ne le caches à personnes, tu ne penses qu'à toi sans te demander ce que moi, je peux ressentir ! Toi tu es adulte, tu as de l'expérience, moi j'ai toujours fantasmé sur Lydia sans jamais passer à autre chose ! Avant toi, je n'avais jamais fait l'amour à quelqu'un. Te rends tu compte de la confiance que j'ai placé en toi rien que pour ça ? Une semaine avant, tu me plaquais contre un mur pour me demander de faire des recherches pour ton compte ! Tu te fichais de moi comme un ado prepubère qui n'a jamais rien vécu de sa vie ! Te rends tu compte des efforts que j'ai fais pour passer outre tout cela ? Pour oublier tout ce que tu m'as fais vivre ?
Stiles s'était levé alors qu'il criait sur Derek.
Il reprit son souffle, essoufflé par sa longue tirade. Ça ne l'empêcha pas de continuer avant que le loup ne prenne la parole.
- Tu te plains du fait que tu ne sais pas si je t'aime réellement, mais est ce que moi je peux savoir si toi, sous prétexte que tu es le loup et donc, que si tu me trompes ça nous tuera, est ce que sous ce prétexte ça doit m'empêcher de penser que tu m'aimes ? Ce n'est pas parce que tu ne peux pas me tromper que tu ne m'aimes pas. Tu es égoïste au possible sur ce coup là.
L'adolescent s'arrêta, ne sachant plus quoi dire.
Derek se posait beaucoup de questions. Il pensait réellement que ce qu'il avait fait depuis le début était ce qu'il fallait faire pour mettre Stiles en confiance. A vrai dire il ne comprenait plus rien. Deux minutes plus tôt, Stiles lui offrait des caleçons pour prouver son "amour" et maintenant ils s'engueulaient à propos du fait qu'ils ne s'aimaient pas. Le loup avait toujours eu des petites amies à problèmes, il pensait que sortir avec un garçon, contre son gré ou non, pourrait être bénéfique. Il pensait qu'il aurait moins de problème. Un mot lui vint en tête, un prénom pour tout dire. Paige. Avant que Stiles et lui ne soit obligés de cohabiter il pensait régulièrement à son amour perdu. Elle lui manquait énormément.
Stiles le regardait étrangement. Presque avec crainte. Il attendait surement une réponse.
- Tu. N'es. Pas. Paige.
Il l'avait dit d'une voix calme, presque polaire et pourtant c'est lorsqu'il parlait ainsi que sa voix traduisait le plus sa colère.
- Derek ?
Celui-ci se leva et assena une énorme claque à son compagnon. Stiles fut déstabilisé, reculant sous le coup.
- Tu n'est pas Paige ! répéta l'adulte en criant, tu ne l'es pas et ne le sera jamais ! Tu ne peux pas dire ce que tu veux sans penser qu'il n'y aura pas de conséquences ! Tu comprends ça ?! Tu es et auras beau être mon compagnon, tu n'en restera pas moins une personne chiante et bizarre au possible ! Je t'ai accueilli contre mon gré, sachant pertinemment que cela signifiait mon arrêt de mort ! Je t'ai accueilli contre mon gré, sachant pertinemment que tu allais faire de ma vie un enfer !
Il s'arrêta de parler, scrutant le sol. Soudain un sentiment de culpabilité l'accabla. Une sensation si désagréable qu'il se demanda soudain s'il avait réellement, un jour, éprouver une sensation telle que celle-ci. Bien sur qu'il ne pensait pas un moindre mot de ce qu'il venait de débiter mais il avait été tellement en colère à l'écoute de Stiles, il avait été tellement en colère que Paige lui soit revenu en mémoire à un moment si difficile. Les sensations qu'il avait éprouvé le jour de la mort de Paige lui revinrent en mémoire et le plongèrent dans une bataille intérieure. Bien sur qu'il était encore amoureux d'elle. Mais s'il l'aimait encore, c'est un peu comme s'il trompait Stiles, non ? Il ne revint à lui uniquement lorsqu'il entendit la porte d'entré claquer. Merde. Stiles s'est barré ! Il sortit de l'appartement, sans chaussures et sans fermer la porte. Bien qu'il soit plus rapide, il n'était pas le plus habile et descendre un escalier en colimaçon sur plusieurs étages ne l'avantageait guère. Il entendait les battements de coeur de son compagnon. Ils résonnaient dans sa tête, c'était insupportable. Arriver enfin en bas était comme trouver la lumière au bout du tunnel. Il n'avait que quelque secondes de retard par rapport à Stiles et pourtant quand il sortit du bâtiment, la Jeep quittait déjà le parking, le laissant seul, lui, sa conscience et ses problèmes.
- Merde. chuchota-t-il, MERDE !!!!
Il réfléchit aux solutions qui s'offraient à lui. La première était de suivre la voiture qui venait de quitter le parking. Sachant qu'il avait perdu bien trop de temps à descendre les escaliers et à réfléchir, que Stiles se déplaçait bien trop vite au dessus de la moyenne, il savait donc qu'il ne le rattraperait jamais. La deuxième solution était d'avoir un coup d'avance, malgré son retard. Il avait deux/trois idées d'où il aurait pu aller. Il aurait pu rejoindre Scott mais l'hyper-actif savait que ce serait l'endroit où Derek irait le chercher en premier. Il était bien trop intelligent pour se jeter dans la gueule du loup (1). Ensuite, il aurait pu retourner dans son ancienne maison mais c'était une idee absolument suicidaire. Retourner dans la maison de l'homme qui avait presque jurer sa mort en apprenant son revirement inattendu pour le côté gay était une mission suicide... Mais peut être que justement, Stiles savait qu'il allait faire ce raisonnement là et donc qu'il allait se rendre dans son ancienne maison... Rah c'était un sujet de discussion a n'en plus finir. Finalement il aurait pu aller n'importe où ! Il se senti misérable, en chaussette, sur le sol mouillé, il venait de blesser la seule personne qui essayait de le comprendre, la seule personne qui avait fait des efforts pour lui. Il remonta lentement dans son appartement, dépité.
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Stiles sortit de l'appartement en courant. Il était en colère, il était en rage. Rien, à ce moment même, n'aurait pu le retenir de tuer son compagnon et pourtant... Qu'aurait il pu faire face à un loup-garou ?
Il le détestait, c'était un fait. Comment avait-il fait pour dire ça ! Le pensait-il réellement ? Il sortit rapidement de l'appartement. Il descendit les marches quatre par quatre. Il se rua sur la porte et monta dans sa voiture. Il ne l'a fermait presque jamais et pour cause ! Qui irait voler une poubelle comme celle-là ? Il prit ses clés dans sa poche et après avoir galerer deux/trois fois à l'insérer dans le contact il démarra en trombe. Il ne savait pas où aller. S'il allait chez Scott, l'alpha allait tout de suite comprendre qu'il s'était réfugier la bah. Peut être chez Deaton ? Il sortit son portable et appela Marie. Apres plusieurs sonnerie, il entendit sa voix. C'est avec un soulagement immense et un tremblement dans la voix qu'il commença à parler :
- Marie aide moi !
Son ton était suppliant et désespéré.
"Euh... Ou-oui bien sur ! Qu'est ce qu'il... Euh... T'arrives ?"
Elle n'avait pas l'air de comprendre ce qu'il se passait.
- Pas le temps de t'expliquer répondit-il rapidement laisse moi venir chez toi s'il te plait !
Stiles était, en temps normal, quelqu'un de très poli et de très soucieux des autres mais à ce moment là ce n'était pas en temps normal.
"Oui bien sur ! Tu vois ou est le. Implexe universitaire ?"
Apres qu'elle lui ai donné quelques informations il partit en direction de chez elle.
Voyant qu'il n'allait pas bien, Marie avait refusé de raccrocher. Lui, n'était pas en état de le faire lui même. Son souffle était court et son coeur s'emballait. Elle continuait de parler pour qu'il se concentre sur sa voix et non sur ce qu'il venait de se passer, quoi qu'il se soit passé.
"Tient bon Stiles"
Celui-ci ne pouvait plus parler, son souffle était maintenant erratique. Il avait l'impression que son esprit s'était déconnecté, qu'il n'avait plus le contrôle. Pourtant il avait prit des médicaments il n'y à pas si longtemps... Il transpirait et sa vison se troublait. Bon dieu mais que ce passait-il ? Il avait déjà fait des crises de stress mais généralement elles survenaient bien avant. Peut être que l'information des horribles choses que Derek lui avait dit avait mis du temps à monter jusqu'au cerveau ? Pourquoi réfléchissait-il a ça alors qu'il avait l'impression que tout son être allait imploser ?
Il ne savait même pas où il allait. Soudain il vit une forme traverser la route et s'arrêter devant la voiture. Il freina brusquement.
"C'est moi Stiles !"
Avant de s'évanouir, une seule chose lui vint à l'esprit : Derek.
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Scott rentra rapidement chez lui et trouva sa mère assise sur le divan.
- Salut mam's, je me fais un sandwich et je file à l'entraînement de Lacrosse !
- D'accord. Mmh... Dit Scott...
- Oui ?
- J'aimerai que tu rencontres Peter...
Scott referma le frigo.
- Mama-
- Écoute Scott, tu ne le connais que parce que je t'ai dit qu'il m'avais laissé tomber pendant un dîner mais là... Il a... Changé. Il faut que tu le rencontres ! C'est un homme intelligent, drôle et qui ne pense pas qu'à lui ! En plus de cela il est... Il est beau.
Le loup-garou réfléchit.
- Mmh... D'accord mais si quelque chose se passe mal entre vous, laisse moi le tuer.
- Ça marche !
Il pu continuer son sandwich en toute tranquillité sachant que ça allait forcément mal se passer entre eux tant qu'il était là et qu'il pourrait donc tuer Peter... En plus, avec l'accord de sa mère s'il vous plait !
Il se prépara rapidement puis prit sa moto et démarra en direction de son lycée.
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Peter était en train de manger lorsqu'il entendit sa sonnerie de téléphone. Il décrocha :
- Allo ?
"Oui allo ! C'est Melissa !
- Ah... Salut ! Ça... Ça va ?
"Oui et toi ?"
- Oui ça va...
Il y eu un blanc.
"Euh... Je voulais te demander..."
- Oui ? demanda-t-il plein d'espoir
"J'aimerai organiser une rencontre entre toi et mon fils autour d'un repas..."
Il y eu encore un blanc.
- Euh...
"Je sais que tu as peur qu'il ne t'apprécie pas mais... Pff, s'il te plait... C'est juste un repas, un moment de détente, on va rigoler !
Peter n'en était pas si sûr mais il accepta tout de même l'invitation.
Après avoir raccroché il soupira. Dans quelle situation s'était il encore embarqué ? Un jour il allait finir par se battre avec Scott... Depuis quand cela durait-il ? Un an ? Tout ça parce qu'une fois dans sa vie il avait dérapé et avait faillit tuer plusieurs personnes ! Ce n'était pas un crime ! Il lui avait presque rendu service en le transformant en loup garou. Au moins, maintenant, Scott avait de bonnes notes en sport. Une chose était sur : il aimait Melissa ! Il ne s'en détacherait pas, quittes à faire la gueule à Scott alors qu'il sortait avec. Non, c'était trop vilain et Melissa allait surement lui en vouloir à vie après cela.
Il pensait définitivement trop.
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Stiles ouvrit un œil. Quelqu'un le transportait. Surement pas Marie, elle était trop menu pour réussir à porter de ses deux bras une personne. Ça ne pouvait pas être Derek. Il l'aurait entendu grogner. On le posa sur une plateforme molle. Un petit lit. Celui ci roulait. Surement un brancard. Il entendit au loin la voix de Marie.
- Il a fait une crise d'angoisse alors qu'il était au volant, à ce moment là, et je sais que c'est interdit par la loi, il me téléphonait. Il a voulu raccrocher mais je l'en ai empêché, il avait l'air dans un tel état que je n'ai pas voulu le laisser se débrouiller, seul.
Il n'entendit personne lui répondre. Perdu dans son silence, il pensait a Derek. Il avait besoin de lui. Il le détestait mais il avait besoin de lui. Besoin de son corps, de sa proximité, de sa présence. Il le détestait mais il avait besoin de lui. Il avait besoin de sentir son regard sur lui. Il avait besoin que quelqu'un lui parle. Il le détestait mais il avait besoin de lui. Pas de son meilleur ami, pas de son père, pas de son crush de toujours, de lui. Rien que lui.
Il referma les yeux.
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Derek cherchait activement son téléphone. Il trifouillait par ci, par là. Où diable pouvait-il l'avoir mis ? II n'eut plus besoin de le chercher longtemps, il sonnait. Il se dirigea vers la sonnerie. Une fois qu'il l'eut trouvé, il répondit.
- Allo ?
"Allo"
C'était Scott.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
Le stress le gagna. Et s'il était arrivé quelque chose a Stiles ? Il ne se le pardonnerai jamais.
"J'ai réfléchi et... Je pense qu'on devrait regarder dans le bestiaire. Peut être que la "disparition" de la lune est a dû a une créature... Peut être même à ce chien qui semble ne pas apprécier les loups-garous...
L'alpha souffla un coup, pas de problème avec Stiles pour le moment. Son cœur se remit à battre normalement.
- Tu as lu dans mes pensées ! C'est exactement ce que j'ai dis a Stiles ce matin !
- D'ailleurs tu pourrais me le passer, il répond plus au téléphone...
Il recommença à s'inquiéter. Il y eut un silence puis, soudain, le chef de meute dit :
- C'est Lydia qui a le bestiaire. Appelle la !
Il raccrocha brutalement.
Il s'assit rapidement sur le canapé et prit sa tête entre ses mains. Trois solutions s'offraient à lui. Soi Stiles avait éteint son téléphone, soi il décidait intentionnellement de ne pas répondre, soi... Il ne pouvait pas répondre. Il essaya de se convaincre que Stiles, ce con, avait juste éteint son téléphone sous le coup de la colère. Parfois il s'en voulait d'être athée. Ça lui ferait du bien des fois de remettre la faute sur une autre personne. Laisser son destin entre les mains de quelqu'un d'autre pour ne plus avoir à ce maudire a chaque fois que des conneries nous arrive = HAPPINESS ! ! ! (2)
Toujours est il qu'il ne savait pas dans quel état, et surtout quand, il retrouverait son compagnon.
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La première chose qu'il ressentit en se réveillant fut une horrible odeur. Celle qui vous monte à la tête lorsque vous êtes à l'hôpital. A l'hôpital !! Le stress le gagna. Il n'avait donc pas rêvé... Il s'était réellement emporté contre Derek pour quelques broutilles... Il y réfléchit posément quelques secondes. Pourquoi avait il pensé à Paige à ce moment là ? Pourquoi s'était il emporté de cette manière ? D'accord, il n'avait pas dit des choses très gentilles mais de là à lui mettre une claque ! Peut être qu'il avait dit quelque chose, sans s'en rendre compte, qui avait blessé le chef de meute... Il faudrait qu'il en parle avec lui... Son lien le faisait réfléchir avec maturité mais lui, son vrai lui, bouillait de colère et il sentait bien que son lien avait peur que l'a colère prenne le dessus. Dieu seul savait ce qu'il pouvait faire sous le coup de la colère !
Il ignorait depuis combien de temps il était dans cet hôpital. D'ailleurs il ne pensait pas avoir fait une crise assez forte pour se retrouver à l'hôpital... Peut être que le lien accentuait les effets de son hyper-activité et de ses crises d'angoisses. Le médecin allait surement lui prescrire des cachets en plus qui allaient le rendre complètement amorphe et stone, l'angoisse. Une infirmière ouvrit la porte silencieusement, il ferma les yeux. Il l'entendit farfouiller calmement dans une armoire, elle avait surement peur de le réveiller car dès qu'il voulut se décaler et que le lit couina elle s'arrêta net. Quand elle vit qu'il "dormait" toujours elle reprit sa tâche. Stiles ouvrit les yeux, elle était dos à lui. Elle cherchait activement des housses de couette. Une fois qu'elle eut récupéré tout ce dont elle avait besoin, elle se retourna en direction de la porte. Quand elle vit Stiles réveillé, ça ne l'a déstabilisa pas.
- Ah tu es réveillé ! Je suis désolée si c'est moi qui t'ai révei-
- Ne vous inquiétez pas la coupa-t-il je suis en pleine forme !
Elle lui fit un grand sourire.
- Très bien ! Dans ce cas, puisque tu es réveillé, je sais que le médecin doit passer avant pour donner son autorisation mais il y a quelqu'un qui attend pour te voir depuis trois bonnes heures donc si tu es d'accord je peux faire entrer la personne...
- D'acc- d'accord !
"Depuis trois bonnes heures" ? Depuis combien de temps au juste était-il dans cette chambre ? Et qui était cette personne ? Derek ? Scott ? Marie ? Si cela faisait aussi longtemps qu'il était ici, qu'avait fait Derek durant tout ce temps, avait il trouve quelque chose dans le bestiaire ? Une question persistait : pourquoi se posait il toutes ces questions alors qu'il venait à peine de se réveiller ?
- Bien ! Donc je vais aller voir.
Elle sortit calmement avec ses taies d'oreiller et ses housses de couette.
L'infirmière revint quelques secondes plus tard accompagne de... Son père ?
- Papa ?
- Fiston...
Stiles en avait le souffle coupé, de toutes les personnes qu'il connaissait son père était la dernière personne à laquelle il aurait pensé et pourtant il y avait une certaine à logique au fait qu'il soit devant lui maintenant. Premièrement son père restait son père et qui dit père dit tuteur alors qu'il ai été jeté de chez lui ou qu'il soit partit de lui même n'y changeait rien. Deuxièmement son père restait son père et il était normal qu'il soit la première personne à s'inquiéter en recevant un appel de l'hôpital même s'il n'avait pas eu trop l'air de s'inquiéter pour lui ces deux dernières semaines passées chez Derek. Troisièmement son père était le shérif et il avait le devoir de veiller au bien de chacun, en bref il se devait de se rendre aux scènes d'accident et de suivre le blessé jusqu'à l'hôpital ou si quelqu'un arrivait à l'hôpital il se devait de le rencontrer.
La troisième option devait être la raison pour laquelle son père se tenait devant lui... Avec un regard honteux ? Oui, honte d'avoir un fils qui attire tout le temps des problèmes surement !
Le shérif fit un pas en avant puis se ravisa, mieux valait faire une approche calme.
- Tu... Tu vas bien ?
Stiles avait encore du mal a assimilé que son père était là, il avait déjà imaginé tous les scénarios possibles et inimaginables quand à sa futur rencontre avec son père mais comme à chaque fois qu'il pensait il dérivait sur des sujets beaucoup plus intéressants tels que le goût qu'à la nourriture pour poisson ou le nombre total de mots existant dans le monde entier.
A partir de là il partait sur des conversations très ambigüe avec son lui même intérieur : combien faudrait-il manger d'haricots rouges pour pouvoir battre le record du monde du plus gros pet? S'il était milliardaire, quelle serait la première chose qu'il déciderait d'acheter ? Surement des centaines de boite d'haricots rouges pour pouvoir battre le record du monde du plus gros pet...
Il soupira, décidément son esprit divaguait bien trop loin. Pour l'instant il devait se concentrer sur son père, comment devait il réagir ? Devait il répondre avec sarcasme, ironie, sérieux ? Il devait répondre par lui même !
- Quand je t'avais demandé si je pourrais un jour être assez grand pour quitter la maison tu m'avais dis "bientôt", je pensais pas que t'étais encore plus pressé que moi que je quitte la maison...
Cela n'avait absolument pas répondu à la question de son père qui lui demandait si il allait bien mais au moins il avait réussit à faire passer un message à son père : si tu dis quelque chose qui ne va pas, va te fai- dégage !
Il vit dans l'expression de son père qu'il était en train de réfléchir à la meilleure façon de lui expliquer les faits, pourquoi il avait eu si peur et l'avait jeter dans la gueule du loup (3) sans chercher plus d'explication.
- Stiles... Je- je ne savais pas com... Comment réagir... Je ne m'attendais pas du tout à ça... Il n'aurait plus manquer que tu me dises que t'étais obligé de vivre avec lui...
- En fait...
- Attend laisse moi finir, s'il te plait... Je t'aime et je t'aimerai toujours, loin de la l'idée que je sois homophobe, mais, je le répète, je n'ai pas su comment réagir, premièrement je t'ai vu arriver avec l'homme qui a vu sa famille brûler dans une maison devant lui, j'ai entendu dire qu'il avait eu quelques problèmes psychologique suite à cet incident, ensuite sache qu'il a fait beaucoup d'erreur dans sa vie, il a un casier judiciaire, toi même tu l'accusais il y a un an !
- C'était une erreur... Ce n'était pas lui !
- Toujours est il qu'il a peu d'ami, personne ne sait grand chose sur lui et toi tu débarques du jour au lendemain pour me dire que tu sors avec lui, il y a eu quelque chose ? On t'a forcé à sortir avec lui ? C'était un gage ?
- Euh...
- Oh mon dieu !
- Quoi ?
- Ne me dis pas qu'il t'a violé...
- Mais pas du tout ! Je suis très heureux avec lui !
Si on oubliait les dernières heures de sa vie.
- Tu peux me le dire tu sais...
- Papa ! Si je suis en couple avec lui c'est parce que je l'aime ! Pas parce qu'on a décidé de me faire subir un gage qui, ma foi, serait d'une effroyable débilitée !
- Écoute fiston, je ne t'en veux pas du tout de sortir avec lui, c'est ton choix et la vie n'est faite que de choix, il faut choisir les bons. Si tu penses que c'est l'homme qui te rendra heureux, reste avec lui. Que tu sois homosexuelle, hétérosexuelle, débile ou intelligent, drogué ou alcoolique tu n'en resteras pas moins mon fils. J'ai eu un temps d'adaptation assez long, j'y ai énormément réfléchis, à vrai dire j'y ai énormément réfléchir pendant les cinq premiers jours, ensuite j'ai essayé de trouver le moyen de te parler mais j'ai mis plus d'une semaine à me décider...
- Lana elle comptait dans tes plans ?
- Euh... On en parle après ?
- Non parce qu'elle a essayé de nous assommer avec une pelle...
- Pardon ?
- Pendant que j'allais chercher mes médicaments pour mon hyper-activité...
- Pardon ?!
- Enfin... C'est plutôt Derek qui a risqué sa vie pendant que moi j'agonisais dans mon lit... Lui, est allé chez nous pour prendre mes médicaments, quand il est arrivé Lana a débarqué et l'a attaqué, enfin bon, encore une longue histoire !
- On s'expliquera tout a l'heure !
La bonne humeur et la bonne entente père/fils revint petit à petit au fil de la discussion.
- N'oublie jamais que je t'aime ! Je sais que ma conduite a été inqualifiable tant envers toi qu'envers Derek et tous les homosexuelles du monde c'est pourquoi je comprendrais parfaitement que tu ne veuilles plus me voir...
- Papa... J'avoue que tout ça m'a légèrement boulversé mais tu restes et restera mon père toute ma vie alors... Vient là !
Il lui fit signe d'approcher du lit d'hôpital et de s'assoir. Enfin à la bonne hauteur ils purent se prendre dans les bras.
Le silence s'installa. Il fut coupé quelques secondes plus tard par le shérif.
- Mais au fait, comment ça se fait que t'ai fais une crise d'angoisse au volant de ta Jeep ?
- Euh...
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Peter se gara dans le parking du supermarché. D'habitude c'était Derek qui faisait les courses mais ça c'était avant, quand Derek passait ses journées fourré chez lui. Enfin bon, les tomates et les épinards n'allaient pas le tuer. Il entra et prit un cadi. La chasse aux aliments étaient ouverte. Seul dans la compétition il était sur de gagner. Le but ? Ramener tous les ingrédients inscrit sur sa liste en un temps record. Il prit son souffle et pan ! Le bruit résonna dans sa tête et il se mit a courir, enfin... A marcher vite pour ne pas que les gens le prennent pour un schizophrène qui se faisait des compétition, de celui qui ramène tous les ingrédients inscrit sur la liste, tout seul. Après avoir presque balancé le lait et les yaourt dans son cadi il railla ses résolutions : au diable le regard des gens, je veux gagner cette compétition. A partir de là il se mit a courir à droite et à gauche, traversant le magasin en courant, traînant un cadi a moitié remplit derrière lui. Il évitait, enjambait, contournait les obstacle qui lui faisait face. Il n'avait jamais été en si bonne forme depuis qu'il avait transformé Scott, peut être l'effet Melissa ?
Une fois qu'il eut finit il se dirigea vers les caisses quand soudain...
- Les carottes cria-t-il J'ai oublié les carottes !
Plus rien ne comptait pour lui pour l'instant, rien ne l'empêcherait d'atteindre son but : ramener les carottes dans son cadi. Il piqua le sprint de sa vie, faillit renverser une vieille dame, il se dit qu'il s'excuserait au retour, les carottes n'étaient pas loin, il les sentait. Soudain il les vit. Bien orange, bien mure. Il vit une ombre se pencher au dessus du pack de carotte. Une femme cherchait de bonnes carottes. Elle avait l'œil, elle les regardait attentivement, cherchant LES carottes qui sauront faire un bon potage. L'odeur de cette femme vint à lui. Mélissa ?
Soudain elle se retourna vers lui.
- Peter ?
- Melissa ! Comment vas-tu ?
- Bien bien bien écoute !
Un blanc s'installa pendant quelques secondes, aucunes des deux personnes ne savaient quoi dire.
- Tu fais quoi ? demanda Peter
S'il réussissait à se faire des compétition avec lui même, il était possible de se frapper intérieurement non ?
- Euh...
Elle était assez décontenancée par cette question.
- J'étais en train de choisir mes carottes... Et... Toi ?
- Je...
Il ne pouvait tout de même pas lui dire qu'il avait passé vingt minutes a sprinté dans le magasin pour gagner une compétition dont il était le seul participant, si ?
- Je voulais aussi des carottes...
Ce qui n'était pas tout à fait faux !
- Au fait, le repas je voulais le faire rapidement et comme ce n'est pas quelque chose de professionnelle, je pensais le proposer pour demain...
- Demain ?!
- Oui... Demain, dimanche...
- Euh... Ouais. Enfin oui pourquoi pas !
- Allez Peter ! Tu peux me le dire !
- Vous m'avez vu ? Je courais parce que j'étais pressé pas parce que je faisais une course avec quelqu'un d'autre ! se défendit-il
- Pardon ? Je ne vois pas de quoi tu parles, je disais juste que tu pouvais me dire que t'étais stressé par le fait de rencontrer mon fils, il n'a pas un mauvais fond tu sais, il sait encore se tenir devant les invités.
Elle lui fit un grand sourire et Peter, la mine effaré, se dit que s'il n'avait pas été lui même il se serait surement foutu de lui. Comment avait il pu penser qu'elle soit au courant de son petit excès de schizophrénie ?
Il lui sourit, gêné, en retour.
Elle se renfrogna quelque peu.
- Donc tu es pressé...
- Ah je... Euh... J'ai dis ça ? Tu as le temps ?
Une diversion ne serait pas de refus.
- Euh oui bien sur ! Enfin j'ai les courses a finir et il faut que je les ramène et ensuite, enfin oui j'ai le temps !
- Je te propose de faire une petite ballade ! Si tu veux, tu peux finir tes courses et je reviens te chercher quand tu auras finir de tout faire... Je peux même t'aider à faire tes courses ! Je gagne les concours de rapidité haut la main, sans vouloir me vanter !
- Mmh... Ça me gêne un peu que tu m'aides à faire les courses alors ce qu'on va faire c'est que je vais finir de faire mes courses et je te rejoindrais chez toi des que j'aurai finis ! Enfin, avant je t'envoie un message bien entendu !
- Et bien faisons comme ça !
Ils se firent la bise et Peter repartit vers son cadi pour passer à la caisse. Une fois qu'il fut bien installé dans sa voiture et qu'il était près a démarrer il s'arrêta. Merde ! Les carottes !
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Derek, malgré le fait qu'il s'en faisait énormément pour son compagnon, ne pouvait pas lâcher son affaire maintenant, pas si près du but. Le bestiaire avait fait d'énormes recherches et maintenant il était là, sur cette page, en train d'observer sous toutes les coutures une image qui correspondait, aux premiers abords, exactement au chien de Deaton et a l'énorme chien que Marie avait failli renversé le soir de la pleine lune. Dans l'article il était écrit que ces créatures étaient extrêmement rares et qu'une personne normal avait peu de chance d'en apercevoir une au cours de sa vie. Le petit texte descriptif appelait ça "Une Solyghon". Apparement cette bête gardait l'apparence d'un chien durant quatre-vingt dix-sept pour cent de sa vie ce qui expliquait pourquoi ils n'avaient vu qu'un chien normal allongé dans le cabinet vétérinaire. Le fait est que la Solyghon se transformait uniquement lors des pleines lunes, son corps tout entier décuplait et alors il devenait un prédateur redoutable. L'article stipulait que cette bête ne chassait pas l'humain sinon la planète entier aurait déjà été décimée depuis des années. Il était écrit qu'elles chassaient leur mets favoris, je cite "les gazolines" durant tout le temps où la lune était présente. Les gazolines étaient des sortes de cerf avec un bois bien plus long que l'autre. En plus de mettre en relation le chien du cabinet vétérinaire et le chien/loup que Marie avait vu le soir de la pleine lune il reliait tout ça avec le rêve de Lydia qui disait avoir rêvé d'un loup similaire à une Solyghon attaquant un cerf similaire aux gazolines. Tout était lié. Si on s'en referait a tout ce petit monde Marie ne pouvait être qu'une gazolines... Bien entendu la Solyghon avait mal réagit lorsqu'ils avaient approché la main mais il avait encore plus mal réagit avec Marie, il lui avait presque arraché le bras tout de même. L'alpha ouvrit une nouvelle page et retourna sur le même site. Il écrivit : gazolines. Il voulait voir si elle pouvait causer des problèmes au sein de sa meute.
La page se chargea rapidement.
" Les gazolines sont des animaux extrêmement rapide, souvent assimilées aux cerfs de par leur aspect elles n'en restent pas moins exclusivement des femelles. La plupart d'entre elles prennent pleinement conscience de leur nature à leur majorité sexuelle, en tant que gazoline, à dix-sept ans. C'est pourquoi elles cherchent inconsciemment un mâle avec qui s'accoupler lors de chaque pleine lune durant l'année avant leur majorité sexuelle."
Autrement dit, une fois par mois, les gazolines cherchaient un appareil reproducteur. Derek continua sa lecture.
"Si aux premiers abords les lecteurs peuvent penser que les gazolines sont attirer par les autres créatures il n'existe rien de plus faux, ces créatures aiment les humains. En plus d'un physique avantageux, leurs hormones libèrent des ondes illusionnistes permettant à leur charme d'être multiplié par deux."
Ce qui expliquerait pourquoi tous les garçons de la meute semblait inexorablement attiré par Marie. Tout concordait !
- Stiles j'ai des nouvelles grâce au bestiaire !!
Il s'arrêta de lire l'article. Stiles n'était pas là... Évidemment. Il se remit à lire mais il se sentait déranger, il n'était pas concentrer. Derek n'arrivait plus à lire correctement. Les mots se mélangeaient, il ne les comprenait plus, il devait relire une bonne dizaine de fois la phrase pour finalement abandonner. Il sentait que son poul s'était accéléré. Il ne comprenait plus rien. Il ferma son ordinateur et alla se pendre un verre d'eau en pensant que ça allait lui remettre les idées d'aplomb. Ce fut pire, il respira un grand coup. Pour s'aider il ferma les yeux. Quand il les rouvrit quelque minutes plus tard il n'avait plus d'équilibre. Il fit un pas en avant mais dut se rattraper à une chaise de la cuisine pour ne pas se fracasser le crâne par terre. Que lui arrivait-il ? A présent il lui semblait qu'un marteau lui martelait la figure. Il avait l'impression que son visage allait se fissurer d'une seconde à l'autre. Il se sentait vide. Il avait faim, il avait froid. Plus rien n'allait. Stiles lui manquait. Affreusement, atrocement, constamment. Que ce passait-il ?
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L'infirmière referma la porte derrière elle. Une fois qu'ils furent seuls, Stiles prit la parole.
- Si elle ne me l'avait pas dit j'y aurai même pas fait attention, maintenant j'ai mal !
Il rigola doucement.
- Tu t'es fais une énorme bosse, c'est normal qu'elle te mette une crème pour que ça se soigne...
- Les bosses se soignent elles même... Comme des grandes
Il lui fit un grand sourire qui se transforma petit à petit en grimace.
- Ça va Stiles ?
- J'ai... Ahhh, j'ai mal a la tête, j'ai- ma tête va s'ouvrir en deux !
Le jeune garçon regarda son père dont le regard criait l'effroi
- Elle est ouverte en deux c'est ça ? demanda-il
- Qu'est ce qu'il se passe ? T'es tout blanc ! Et tu... Tu saignes du nez !
- J'ai mal à la tête, Derek...
- On s'en fiche ! Je vais chercher une infirmière.
- NOOOON ! hurla Stiles
Il se releva au prix de dures efforts.
- Je vais bien là tu vois.
Le shérif observa son fils. Il avait le teint livide, il saignait du nez, selon ses dires il avait l'impression que sa tête allait se couper en deux, il eut soudain l'impression que ses yeux s'était creusés ce qui lui faisait un visage extrêmement fatigué. Non son fils n'allait pas bien, il était mal mais celui ci ne voulait pas qu'il aille chercher une infirmière qui pourrait lui donner des médicaments.
- Quel crétin ! Non mais vraiment j'vous jure !
- Tu vas rien dire alors ?
- Je-
- Bonjour bonjour ! Je- oh ! Mais qu'est ce qu'il vous arrive ?
L'infirmière venait de débouler dans la chambre avec une tonne de bandage dans les bras. Elle les déposa sur une table et le rejoint.
- Ah. Vous, vous êtes malade.
- Ah non je vais bien je vous assure !
- Bon Stiles dit le shérif tu vas arrêter de faire le gamin un peu ? C'est un saignement de nez...
- Et bah ! Pas de quoi déranger une infirmière pour ça !
- Pas de quoi avoir peur qu'une infirmière vienne te soigner !
La guerre était lancé. Ils se lancèrent des piques quand soudain l'infirmière dit d'une petit voix :
- Bon et sinon moi dans l'histoire... Je soigne ou je soigne pas ?
Elle sembla reprendre ses esprits.
- Non mais qu'est ce que je dis moi ! Vient par la mon coco que j'te fasse arrêter ce saignement !
Quelque minutes plus tard, tout était revenu à la normal.
Elle reparti comme si de rien n'était.
Stiles demanda à son père :
- Tu vas rester manger ici ce soir ?
- Tu veux ?
- Euh... Ouais...
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Plus que trois, plus que deux, plus qu'un. C'est bon ! Elle avait enfin fini de ranger les courses. Elle avait passé une demi heure à tout ranger. L'infirmière ne savait pas ce qu'il s'était passé, peut être la fin de l'adolescence, mais son fils avait commencé à manger comme un ogre et à avoir un appétit de loup depuis environ un an. Depuis, quand elle pensait qu'il n'avait plus de place dans son estomac et bien... Il y en avait encore. Plus d'appétit était égal à plus de nourriture et c'est pourquoi elle se retrouvait à faire les courses deux fois par semaines et à acheter deux fois plus juste parce que son fils n'était pas comblé nourriturement parlant. Enfin bon, c'était ça l'adolescence. Le temps de prendre un verre d'eau et de se reposer trente secondes, elle envoyait déjà un message à son chéri-euh Peter ! À son grand désespoir elle ne reçu pas une réponse immédiate. Comment ça, elle, accro à un garçon ? Que neni ! C'est juste qu'elle voulait savoir s'il avait prévu quelque chose... Bon d'accord elle voulait juste le voir, lui tenir la main, l'embrasser- oui enfin ça on verra plus tard ! Elle avait l'impression d'être revenu au temps de son premier amour, celui où elle découvrait. Elle retrouvait le bonheur de se faire draguer, par un beau garçon, elle retrouvait celui de se sentir aimer. Oui c'est ça, elle redécouvrait l'adolescence !
Elle décida de mettre de la musique. Au moment du refrain elle se mit a crier :
( Night Fever ! Night Fever ! We gonna have to do it
"Insere texte Night Fever bee gees"
)
Au moment même où la musique changeait elle entendit la sonnerie qui lui indiquait qu'elle recevait un appel. Elle éteignit le poste de musique et répondit rapidement.
- Oui allo ? demanda-t-elle avec empressement
"Ça va ? C'est Peter au fait ! Je te dérange ?
- Pas du tout !!! Enfin non tu n'me dérange pas du tout !
Elle souriait toute seule, elle avait envi de danser de bouger, de rire, de rire et de rire encore et encore. C'est dingue à quel point une musique peut en trois minutes vous fournir assez d'énergie pendant une heure.
"Tu veux que je vienne te chercher ?"
- Oh non te dérange pas !! Je viens en voiture ! Ça me fera bouger un peu ! Si c'est toujours toi qui vient me chercher, qu'est ce que ce sera plus tard ?
Soudain l'erreur que Melissa lui sauta à la figure. "Plus tard"... Qui lui a dit qu'il y aura un "plus tard" ? en plus d'être passée pour une débile elle avait fait comprendre à Peter qu'elle voulait lui sauter dessus... Ce qui était loin d'être faux mais tout de même !
- Oui plus tard ah ah !
En plus de ça il avait remarqué ! Oh la bourde !!
- Du coup tu me rejoins quand ?
- Maintenant pourquoi pas ?
- D'accord je t'attends !
Une fois qu'elle eu raccroché elle se précipita dans sa voiture et démarra en direction de chez Peter.
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- Tu es sur que ça va Stiles ?
Le shérif posait cette question environ une quinzaine de fois par minute.
- Oui parfaitement ! répondit l'hyperactif avec une grimace de douleur
L'adolescent avait pensé qu'en attendant, la douleur partirait mais cela avait eu l'effet totalement inverse. Le problème est qu'il ne voulait pas que son père s'en préoccupe alors il devait faire comme si tout allait bien alors qu'il souffrait le martyre.
Cela faisait une heure que son père était à son chevet et depuis son arrivée il avait eu le temps de réfléchir. Pourquoi était-il a l'hôpital ? Enfin... Ça il le savait mais pourquoi avait-il fait une crise d'angoisse ? A cause de Derek ? Et pourquoi avait-il toujours mal ? Devait-il prévenir quelqu'un ? Il en était presque sur, la douleur était causée par le lien qui le reliait à son compagnon. D'ailleurs c'était l'une des premières choses que Deaton leur avait dit, avec le fait qu'il ne pouvait pas se séparer. Donc, il en était presque sur, les douleurs venaient du fait qu'il s'était fortement engueulé avec Derek et qu'ils étaient éloignés l'un de l'autre. Quelle merde.
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- Allo Deaton !
"Derek ? C'est bien toi ?"
- J'ai un problème, le lien réagit mal !
"Je... Comment ? Le lien tu dis ? Que c'est-il passé ?"
- Pas le temps de t'expliquer, viens me chercher !
"Mais je-"
- Viens me chercher !
Et il raccrocha.
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- Oh quels chieurs !
Et Deaton s'empressa de sortir pour rejoindre l'alpha.
Il le retrouva par terre, pris de convulsion.
Il se précipita vers lui pour l'aider.
- Donne moi un médicament lui ordonna Derek
- Non, ça ne changera rien à ce qu'il t'arrive !
Malgré la douleur qui se lisait sur son visage, le médecin pu clairement voir y voir de la surprise.
- Tu l'as dis toi même, c'est le lien qui réagit mal, seul ton compagnon peut arranger cela...
- Jamais !
- Mais-
- Jamais te-dis je !
- Derek ?
- Quoi ?!
- Est ce que tu sais où il est au moins ?
Il n'eut pas de réponse. Tant parce que que Derek souffrait que parce qu'il ne connaissait pas la réponse.
- Allez en voiture ! On va le retrouver le petit fugueur !
Derek ri sous cape. C'était drôle de l'appeler "fugueur" alors qu'il savait pertinemment que c'était lui qui l'avait fait fuir.
Il resta lamentablement avachit pendant que le vétérinaire passait des appels. Une dizaine de minute plus tard, il sentit un bras passer sous ses aisselles et il fut soulever assez facilement.
- On a retrouvé le fugueur, il se cache à l'hôpital.
La joie qu'éprouva Derek à ce moment là fut sans nom. Il se sentait déjà mieux. Une fois installé dans la voiture ils filèrent à l'hôpital. Même si Deaton avait dit que Stiles se "cachait" à l'hôpital, le loup garou ne pouvait s'empêcher de s'imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables. Et s'il s'était passé quelque chose, si sont lien à lui aussi avait été touché ? S'il lui était arrivé un problème ? La peur le gagna rapidement.
Plus il se rapprochait de son compagnon, moins la douleur se faisait sentir. Il comprit qu'il était hors de danger. Comme il avait reprit des forces, il pu sortir lui même de la voiture et dès lors, il se précipita vers l'entrée de l'hôpital. Il fut vite stoppé par Deaton qui par le plus grand des miracles avait réussit à le rattraper pour l'arrêter.
- Arrête ! Ne te précipites pas !
- Et pourquoi ? C'est pas toi qui va m'empêcher de retrouver Stiles à ce que je sache ?!
- Non, c'est le personnel de l'hôpital. Si tu arrives le visage défiguré par ta peur, ta haine envers toi même, tu crois vraiment qu'ils vont te dire où il est ?
- Je peux toujours essayer...
- Non tu n'essayes pas ! Tu te calmes et tu prends ton temps, sois une personne civilisée !
Malgré l'envie irrépressible de courir en direction de la porte, il agi en personne civilisée.
Malgré l'envie irrépressible d'égorger quelqu'un lorsqu'il vit qu'il n'y avait personne à l'accueil, il agi en personne civilisée.
Malgré l'envie irrépressible de tuer cette petite peste d'infirmière qui l'avait dragué et qui avait donc prit tout son temps pour lui indiquer dans quel bâtiment était son petit copain, il agi en personne civilisée.
Mais quand il arriva dans le bâtiment indiqué et qu'il donna les coordonnées de l'infirmière égorgée à une autre infirmière et qu'elle lui indiqua une chambre, il agi de toutes les manières possibles sauf en personne civilisée.
Quand il arriva devant la porte, son score dans la catégorie "écrasage de pied" était de vingt sur vingt, du jamais vu dans la famille Hale. Il avait couru aussi vite que possible, renversé une poubelle, était rentré dans une vieille dame, qu'il n'avait pas prit la peine de relever, seule la santé de son compagnon importait, seul Stiles comptait.
Il sentait qu'il se rapprochait de son petit-copain. S'il lui était arrivé malheur il ne se le pardonnerait jamais.
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- Et donc en cours on a fait de la flûte. Oh la la qu'est ce que c'était nul !
- Mais Stiles, quel est le rapport avec la gardienne de but que tu trouvais super sexy ?
- Mais c'était pas une gardienne de but ! Oh la la il va falloir que je recommence to-
Il se stoppa en pleine phrase.
- Tu n'entends pas ?
- De quoi ? le questionna son père
- J'entends mon nom !
- Tu dois faire erreur, je n'entends rien...
Alors, Stiles se remit à parler.
- Oui donc ! La gardienne de but euh je veux dire... Mais ! Mais tu n'entends pas ?
- Je n'entends que toi Stiles...
Le shérif commençait à se poser des questions.
- Bah...
D'un coup, la porte explosa en morceau suivit d'un cri rauque. C'était Derek.
Le pseudo humain rentra en furie dans la chambre et s'approcha du shérif qui tentait vainement d'offrir une maigre protection à son fils. Le loup l'attrapa par le col et le traîna presque en dehors de la chambre. Bizarrement il referma calmement la porte derrière lui.
- Toi et moi on doit parler.
Stiles ne savait quoi dire. Il était partager entre l'envi d'accepter car il l'aimait de tout son être et l'envi de l'envoyer se faire... Euh oui non tout de mêmes, ils restaient liés par le lien !
- On a rien à se dire. JE ne veux rien te dire.
- C'est bien. Tu donnes ton avi. Mais en fait je ne te laisse pas le choix.
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(1) : j'adore mes jeux de mots pourri et vous ?
(2) : Je ne critique aucune religion, c'est juste un point de vu, celui de Derek qui pense qu'être croyant c'est remettre sa vie entre les mains d'un Dieu.
(3) : hashtag jeu de mot nul :) :) :)
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Alors non je ne vous avais pas oublié, pas après deux mois de vacances et trois semaines de cours, et je dis ça sérieusement parce que ça m'embêtait réellement de ne pas écrire. Je ne me suis pas forcée à écrire tout simplement. J'ai pris le temps, lorsque j'en avais envi, j'écrivais, lorsque l'envi n'était plus présente, je me stoppais. J'aime toujours autant écrire sur ces deux garnements, je prends toujours autant de plaisirs à expliquer le pourquoi du comment, à chercher de nouvelles intrigues. Cet été j'ai été très occupée et avec ma rentrée en seconde ( ouais bon okey cette excuse tombe à l'eau ) j'ai plus trop le temps ( du coup je peux railler la phrase parce que c'est pas vrai, j'ai toujours autant le temps pour regarder des séries ^^ ) je ne sais pas vraiment comment vous expliquer tout ça, mais j'ai posé mes bases depuis le début et ça a bien changé, avant je faisais de tous petits chapitres pas très joulie joulie et maintenant j'essaye de m'appliquer d'avantage, même si je sais que je ne me relis presque pas voire jamais et que donc, en conséquent, certains mots se transforment à cause du correcteur orthographique bref ( je ne peux pas non plus tout rejeter sur la faute du correcteur orthographique, je fais quelques fautes aussi ) donc voilà, tout ça pour vous dire que je n'arrête pas, que je continuerai d'écrire mes chapitres, avec bonne humeur mais que je prendrais mon temps quoi ! Bon, évidemment, les deux mois et trois semaines de pauses n'étaient vraiment pas prévu, ça n'arrivera plus normalement. Oubliez pas que je vous aime et que c'est grâce à vos commentaires que je pense à continuer d'écrire la fanfic parfois ;))))

Moon watching usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant