X: Dis Ray, tu sais que tu es beau?

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Pardon pour l'image, j'étais obligée 😂

- Ray! Est-ce que...

Norman n'eut pas le temps de finir sa phrase que Ray s'effondra. Heureusement, il le rattrapa juste avant que sa tête heurte le sol.

Le blanc l'allongea délicatement sur sol.

- T'as réussi... articula Ray d'une voix rauque.

- Je te l'avais bien dis. Il te faut des médicaments? Tes parents sont où?

- E-Elle est pa...partie. Courses.

Norman tente de se calmer. Son ami est juste malade, rien de grave. Enfin, il n'est pas habitué à soigner quelqu'un, avec sa santé fragile c'était souvent lui qui était cloué au lit.

Rester calme. Juste malade, rien de grave. Que faisait ses parents quand il était malade?

Norman colla son front contre celui de Ray.

- Tu es brûlant de fièvre, déclara-t-il.

Ray était pâle, si pâle qu'on aurait pu le croire mort, ses yeux embués était entrouverts et ils semblaient faire des efforts pour rester éveillé.

- Sûrement...

- Ça t'arrive souvent? Tomber malade?

- N-Nan, juste quand je sors...

Juste quand il sort? Ça voulait dire quoi ça? DICS*? Non, il serait sûrement mort en sortant. Alors quoi?

Non, il ne devait pas penser à ça. Son ami était malade et il devait l'aider. Il réfléchira après.

- Ok. T'as un truc à prendre? Il te faut quelque chose?

- D-De l'eau... s'il te... plaît.

Parler et rester éveillé devenait de plus en plus compliqué. Ses forces quittaient son corps sans qu'il ne puisse rien y faire.

Il était faible et Norman le voyait. Ça l'énervait. Il avait toujours tout fait pour ne pas montrer ces faiblesses. Et maintenant il était là, suppliant presque Norman pour de l'eau.

Pathétique.

Il avait été faible avec Anna. Ça ne se reproduira plus.

- Tiens, bois.

Bon, ça se reproduira sûrement encore une fois ou deux car Norman était beaucoup trop mignon, aux yeux de Ray, quand il était inquiet. Et cette inquiétude était pour lui. Il ne savait si il devait aimer ça ou pas.

- Merci.

- Ça va mieux? demanda le blanc.

- Ouais, murmura-t-il en luttant contre le sommeil.

Voyant que son ami parvenait à peine à rester éveillé, Norman le prit en princesse et le déposa délicatement dans son lit.

Ray s'endormit presque immédiatement. Son visage était si paisible quand il dormait mais il semblait aussi si fragile, comme si il pouvait se briser facilement. En lui-même, Norman

Norman retira tout aussi doucement la mèche de cheveux qui lui cachait le visage et il ne put s'empêcher de penser que sa cicatrice rendait Ray encore plus beau.

Sans prévenir et sans raison apparente, des larmes se mirent à couler sur le visage du noir.

- No-Norman...

Ce dernier s'assit sur le sol. Et lui caressa délicatement la joue.

- Je suis là, tout va bien, souffla-t-il.

Ray se calma doucement et se détendit à nouveau.

- Dis Ray, tu sais que tu es beau?

Chapitre éclaté au sous-sol.

*Maladie de l'enfant bulle. Une sorte d'allergie au monde.

Dis RayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant