|𝑨𝒅𝒂𝒎 𝒋𝒆 𝒕'𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆𝒏𝒔|

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𝑷𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒂𝒈𝒆 𝒅'𝑨𝒅𝒂𝒎 .

Dans la peau d'Eva

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Dans la peau d'Eva .


Il faisait si froid en plein mois d'août et cela semblait ne pas s'arrêter de sitôt .

Je joins mes deux mains autour de moi essayant de me réchauffer du mieux que je pouvais hormis , je portais comme toujours l'un de mes hauts à manches longues .

J'avais eu pour l'habitude de sortir avec des hauts à manches longues et ça même pendant les périodes de chaleur , c'était devenu une routine pour moi depuis ma rencontre avec Adam .

Le bus s'arrête en face de mon bâtiment, je sors rapidement de celui-ci et me mit à marcher , je traverse la route et me dirige vers le bâtiment .

Je passe devant un groupe de garçons et de filles sans saluer et ceux-ci me le fit remarquer bien évidemment.

Je ne suis pas très sociable dans le coin et à part Aby , je n'ai pas d'autre ami que ça soit fille ou garçon , et d'ailleurs je n'en ai même plus d'ami, je venais de perdre ma seule amie , ma meilleure amie .

J'arrive au deuxième complètement essouffler , les marches n'étaient pas beaucoup mais depuis un bon moment mon corps souffre et tout mouvement que j'exécutai me coûtait horriblement cher .

Je sors la clé de la poche de mon jean en grelotant continuellement puis je voulu l'insérer dans la serrure mais celle-ci était déjà ouverte .

Un frison envahit de suite mon corps , je me mis à trembler de tout mon être et tout ceci n'était plus dû au froid qu'il faisait .

D'un pas hesitant , je pénètre à l'intérieur de l'appartement. Tout avait l'air calme et ce calme me donnait la chair de poule .

Je me retourne et ferme la porte doucement. Je pose mon sac sur le meuble juste à côté et me décide à enlever mes bottines .

- d'où viens-tu ? .

Cette phrase , cette toute petite phrase venait tout simplement de me glacer le sang .

Avec une force inconnue , je me retourne doucement vers mon mari .

Il me regardait d'un regard indescriptible, il avait l'air contrarié mais semblait se contenir du mieux qu'il le pouvait .

- je répète . Dit-il voyant que je ne l'avais pas répondue à la première question. D'où viens-tu Eva ?

Il m'avait reposer la même question avec une voix différente, il commençait à s'impatienter, sa patiente avait des limites comme me le disait-il habituellement.

J'avale difficilement ma salive .

- j'étais allé acheter mes serviettes hygiéniques. Dis-je en montrant le sachet que j'avais en main .

Jusqu'à ce que la mort nous sépare | Eva | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant