Toussaint Zabini - Le serpent du marais

PLAN DE SORTIE

Toussaint poussa un long soupir, faisant se retourner ses camarades. Le cours de défense contre les forces du Mal était d'un ennuis pour lui. Il ne comprenait pas pourquoi il était là à écouter un professeur toujours à l'air énervé, et qui parlait d'une voix douloureuse. Et puis la leçon du jour n'était pas très passionnante. C'était une introduction au sorts dit Impardonnables. Toussaint et même toute la classe n'en avait absolument pas besoin.

— Un problème Mr Zabini ? Demanda le professeur Rogue.

— Aucun, répondirent les deux Zabini.

Il eut quelques rires qui se turent vite grâce au regard glacial du professeur.

— Alors écoutez, dit Rogue. Et arrêtez de soupirer d'ennui.

Toussaint fit un sourire, puis soupira non pas d'ennui mais d'exaspération.

— Zabini... debout, dit alors son professeur. Vous voulez un peu de pratique ? C'est ça ? Alors pratique des informulés ! Tout le monde debout et en duo.

Il eut beaucoup de grimace mais tous obéirent. Toussaint regarda alors Blaise qui hocha de la tête. Ils se mirent donc ensemble dans un coin de la salle.

— Content ? Demanda Blaise.

— C'est toujours mieux que ce cours, répondit Toussaint. Allez, frérot... en garde... et pas un mot !

Plus facile à dire que à faire. Pour personne c'était évident même si pour les boucliers certains y arrivaient, comme les deux frères Zabini. Le secret était de laisser faire l'instinct mais pour lancer un maléfice c'était un peu plus compliqué.

Transpirant et soufflant, tous retrouvèrent la Grande Salle affamés. Toussaint se laissa tomber sur un banc en poussant un long soupir.

— Quel connard ce prof, dit-il.

Blaise se pinça les lèvres et regarda autour de lui.

— Ne le dis pas trop fort avec les autres Serpentard, dit-il. Il est un directeur de maison apprécié par la majorité dont moi.

— Sérieux ? S'exclama Toussaint. Tu es vraiment chelou...

Blaise pouffa de rire et baissa d'un coup la tête en toussant mal à laisse.

— Coincé, ricana Toussaint.

— Je ne suis pas coincé, grommela son frère.

— Ah ouais ? Ben prouve le moi !

Blaise fronça des sourcils.

— Et... comment ? Demanda-t-il inquiet.

— On sort à Londres, répondit Toussaint avec un sourire de bienheureux.

Blaise poussa un très long soupir. Ils allaient avoir de très gros problèmes s'ils faisaient ça.

— Tu veux avoir une nouvelle retenue ? Une par semaine ?

— Peureux.

— Je ne suis pas peureux mais prudent, répliqua Blaise.

— Tu parles !

— Et je croyais que tu resterais tranquille, dit Blaise.

— J'ai pas dit que je voyagerais pas un peu, répliqua Toussaint avec un rictus narquois. Allez ! La dernière fois qu'on y est allé, ta nounou nous a empêché d'aller dans cette ruelle si attirante.

— Ma... nounou... Aïcha n'est pas ma...

— Ouais, ouais, coupa Toussaint en agitant la main. Ne change pas le sujet. Donc j'ai envie d'aller visiter cette ruelle. Et tu vas venir avec moi pour me montrer ta... prudence qui n'est pas de la peur.