À mon fils Keijiro

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À toi Keijiro, mon fils, dont ton papa et ta maman sont si fiers.

J'écris cette lettre dans le but de te l'offrir le jour de ton 18ème anniversaire, en attendant je la cacherai dans un endroit bien gardé pour ne pas que tu tombes dessus par hasard, en fouinant à la recherche de tes cadeaux d'anniversaire OU de Noël. (Je te vois venir sale brigand.)

Sur ce bout de papier blanc, se trouvera tout l'amour que j'ai pour toi, la fierté que j'ai d'être papa d'un si beau garçon (ça va être cringe mais je suis très sérieux).

Tout d'abord tu dois savoir que si on t'as donné un prénom qu'on attribut normalement au deuxième enfant, c'est qu'il y a une raison. Tu n'es pas enfant unique. Tu as un grand frère que malheureusement tu ne verras jamais. Hiraku (ton frère) est mort avant sa naissance mais ça ne changera pas le fait qu'il reste ton aîné et que je l'aime autant que toi.
On l'attendait avec impatience, tout comme toi, mais malheureusement il n'a jamais vu le jour.

Alors je suis si heureux de t'avoir rencontré, que tu ai pris mon doigt dans ta main minuscule sans vouloir le lâcher, que tu ai entrouvert tes petits yeux pour me regarder.

Et je peux enfin dire que je suis comblée, que mon cœur pourrait exploser tellement il est gonflé de joie.
Je peux enfin dire que je mérite cette putain de joie et cette putain de famille. Si tu savais comme j'en ai rien à foutre de paraître orgueilleux, après tous ces gens que j'aimais et que j'ai perdu, est-ce que j'ai pas mérité d'avoir une famille ?

Parce qu'après avoir perdu tant de gens à qui je tenais, j'en étais venu à avoir peur d'aimer. J'avais perdu espoir.

Et ta mère a surgit, et ce sentiment s'est de nouveau emparé de moi après quelques années de disparition. Puis il y a eu Hiraku, et ce sentiment ne cessait de grandir de jour en jour. Et quand ton frère est décédé, la chute a été douloureuse, très douloureuse.

Cette peur que je possédais auparavant a refait surface, surgissant des profondeurs de mon être où je l'avais enfouie, pour l'oublier. Mais non, elle était toujours là, cachée, attendant le bon moment pour ressurgir.

J'ai failli abandonner, mais ta maman est beaucoup trop courageuse, ça en devient contagieux. Je le répéterai jamais assez, cette femme est incroyable.

Donc on a pas perdu espoir, on a continué de croire. Et je ne le regrette pas parce que grâce à ça tu es là.

Tu es finalement là.

Tu es tellement source de bonheur et d'espoir pour nous que tu en portes le nom. Et j'espère que tu seras heureux aussi et que tu porteras fièrement ton nom.
Évidemment la vie n'est pas seulement faite de bonheur, il y aura des moments douloureux comme des moments de pure joie. Parfois tes amis te comprendront peut-être mieux que nous dans ton malheur que tes propres parents, mais sache que nous serons toujours là pour toi et je ferai tout mon possible pour que tu te sente bien.

Une chose aussi, ne grandis pas trop vite. Je sais qu'un jour tu devras t'en aller et voler de tes propres ailes, mais en attendant laisse ton papa et ta maman te chérir, te gâter, te gronder, laisse les t'aimer aussi fort qu'ils le peuvent. Laisse les t'aimer jusqu'à se que ce soit embarrassant pour toi. Parce que tu es trésor trop précieux pour ne pas qu'on veuille te garder pour toujours. Alors laisse nous t'aimer jusqu'au bout, avant que tout disparaisse et qu'il ne soit trop tard. Laisse nous t'aimer le temps d'une vie.

Et surtout, surtout garde tes yeux d'enfants. Pas dans le sens où tu ne dois pas devenir matûre, mais garde tes yeux d'enfants sur le monde. Sur les jugements que tu devras porter. Ne juge pas sans savoir, accepte les différences et, si possible, aime les. Car accepter et une chose mais aimer en est une autre.

Trouve toi des amis qui te seront chers, que tu considérera comme ta propre famille, faites les fous (pas trop quand même) et vis ta vie à fond mon grand.

Sur ce dernier mot, je te dis à bientôt (j'espère que tes 18 ans arriveront lentement), je t'aime mon chéri, et je suis déjà heureux à l'idée de tous les bons moments que nous passerons ensemble.


Ton papa beaucoup trop fier de son fils.

PS : Fais pas de la merde, je te vois.

PPS : Et traite bien la personne que tu aimeras, trouves en une que tu aimeras plus que tout au monde. (fille, garçon, non binaire, trans. J'en ai rien à carrer.)


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Oui je sais, ce chapitre a énormément de retard pour le peu de mots qu'il contient, et j'en suis extrêmement désolé.
Pour être honnête j'ai zéro excuse, mais voilà j'espère que vous en serez content.

Draken | À vous, mes bébés que j'aime fort. | Tokyo revengers Où les histoires vivent. Découvrez maintenant