Afin de laisser libre court à mon imagination, et parfois m'échapper de la société.
Bonne lecture. ☆彡
Commandes fermées.
Je ne suis pas du tout fière des premiers, mais je les laisse pour leur symbolique de mes débuts dans l'écriture ?
Commencé le 1...
°Quelques suggestions musicales° •Better - Khalid •Who do you love ? - Monsta X • You can stay - Stray kids • My side - Stray kids
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Le fait est que effectivement je n'ai rien posté depuis juillet ? Je n'ai pas réellement d'excuse c'est bien vrai, pourtant une courte suite au précédent (que j'affectionne particulièrement) pour égailler ou non votre début de mois d'octobre.
J'espère pour vous que votre rentrée c'est parfaitement bien passée et que vous êtes satisfait de ce qui a pu arriver durant le mois de septembre.
Sur ce peut-être que j'écrirai quelque chose pour Halloween, si je n'oublie pas haha. Si vous avez quelques suggestions ce serait avec joie !✨
« - Tu comptes t'en aller à jamais de cette manière-là ? »
Le jeune femme se retourna lorsqu'elle reconnu la voix de son interlocuteur. Elle l'observa de tout son long en détaillant une à une chacune des courbes du l'homme à la chevelure aussi sombre que les plumes d'un corbeau. Elle passa toutes ses coutures avec une grande attention, en finissant par son visage et ses traits aussi délicats que la peau d'un bébé.
« - Pourquoi tu me demandes ça ? Nous ne sommes pas amis Kageyama. Nos seuls échanges sont des insultes, alors pourquoi tu voudrais savoir une telle chose ?
- Je ne te déteste pas. Le garçon ne pouvait que fixer ses pieds, il n'osait en aucun cas affronter le regard froid et à la limite d'être meurtrier de la (c/c).
- Donc ? Je suis sensée te dire quoi pour tout ce que tu as fait jusqu'à maintenant ? » Des éclairs sortaient presque de ses yeux, elle en avait marre de tout cela, elle ne supportait plus la situation.
Un long silence pesant plana pendant quelques secondes avant que l'homme tourne les talons, ne sachant plus quoi répondre à l'agressivité qui avait été présente dans la voix de celle qui occupait ses pensées. Il ne savait pas quoi faire, son esprit lui disait de s'éloigner le plus possible, mais son cœur de la rejoindre et de ne jamais l'abandonner. Un grand flou occupait ses réflexions, aucun réponse ne venait, rien n'y faisait.
Quant à la femme, elle s'en voulait d'un côté d'avoir été aussi peu sympathique envers Tobio, mais elle n'avais juste aucune idée de comment agir en sa compagnie ou lors de leurs dialogues plus ou moins quotidien. Tout sembler partir vers un chemin qu'elle aurait aimé ne jamais apercevoir, elle ne savait pas comment Tobio avait sut le fait qu'elle s'en allait vivre dans un autre pays, dans ses souvenirs elle ne l'avait dit qu'à deux ou trois personnes de son entourage, pourtant maintenant elle avait l'impression que la terre entière le savait. Son objectif présent était donc de trouver la personne qui avait tout révélé alors qu'elle avait bien dit de ne pas le faire. Même si étrangement elle avait une petite idée de son identité.
Les jours passaient à une vitesse si grande que Tobio ne voyait plus le temps filer. Le jour du départ de celle qu'il affectionnait approchait à grands pas, la fin de leur dernière année de collège aussi, tout arrivait bien plus vite que prévu.
Plus l'un réfléchissait, plus il se perdait. Chacun, malgré le lapse de temps sans s'être vu, n'avait pas éclairci le mystère qui habitait leur relation.
« - Sauve-moi de tout ça, ne me laisse pas le cerveau en désordre sans rien expliquer. Je t'en prie. » Dit alors la voix de Tobio désespéré par où la vie avait décidé de le mener, sans savoir à qui il s'adressait réellement.
Le temps manquait cruellement, et le courage tout autant. Pourtant Tobio lui-même savait que ce qui manquait n'était que le courage, le temps il suffit de le trouver, on ne peut pas dire « je n'ai pas le temps », plutôt « je n'ai pas pris le temps », car si on le veut on le peut. Il pensait que tout son courage lui viendrait au beau milieu de n'importe quelle discussion, malheureusement il ne venait pas, et ne semblait pas le vouloir.
Depuis la discussion cassante de la fois précédente aucun n'avait adressé la parole à l'autre, (T/p) voulait tracer son chemin et passer à autre chose une bonne fois pour toute, en évitant la discussion certe, mais elle le souhaitait quand même. Quant à Tobio il ne savait plus ce qui le motivait à réellement avancer, vers elle ou non. Il voulait tirer un trait sur ses années de collège et avancer en changeant de lycée, avec l'espoir de ne pas retrouver la (c/c) dans le même que le sien.
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Il ne savait pas si c'était une divinité qui avait entendu son espoir ou une simple coïncidence parmi tant d'autres, mais il ne retrouva pas (T/p) l'année d'après à Karasuno, elle semblait être allée autre part, comme pour fuir sans réellement y faire attention, ou plutôt suivre le chemin qu'on lui avait tracé.
Il en déduit une chose, il ne parlerait jamais avec elle de ce lien étrange qui les unissait, n'aurait jamais de réponses à ses questions qui le hantaient et qui le resteront probablement longtemps encore. Une question que Tobio s'était souvent posée était de savoir si la jeune femme aimait quelqu'un d'autre, et qu'elle le détestait de façon pure et dure tout simplement.
Tout deux savaient parfaitement qu'entre eux il n'y aurait jamais de l'amitié, un lien les retenait, les enchaînait l'un à l'autre. Allant ainsi au delà de leur volonté d'évoluer et de se distinguer de leurs similitudes dans un panel de domaines.
Peut-être qu'un jour une autre confrontation ; peu importe sa nature ; aura lieu, ou peut-être qu'ils ne se reverront juste jamais, mais retrouveront des éléments correspondant à l'autre sur leur chemin de vie.
Pourtant chacun savait au fond d'eau que s'ils se recroise aucun n'ira vers l'autre. Ils ont beau habiter dans le même quartier, ni l'un, ni l'autre n'irai dire quoique ce soit à celui ou celle qui lui en a fait voir de toutes les couleurs.
Après tout ils habitaient dans le même quartier, ils allaient dans des lycées géographiquement proches sans réellement l'être, alors pourquoi ne se verraient-ils pas ?
Simplement car pas l'un ne voulait avoir à faire avec l'autre, trop de différents avaient fait surface, il était temps de passer à autre chose.
