• 𝕊𝕙𝕚𝕟𝕤𝕦𝕜𝕖 𝕂𝕚𝕥𝕒 : dialogues •

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Corrigé entièrement.

Reader féminin.

Court il est vrai, mais c'était pour essayer une nouvelle façon d'écrire un one shot.

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« - Quelle serait la chose qui pourrait te redonner le sourire en toutes circonstances ? Ou bien quelle personne le pourrait ?

- Parfois je me demande moi-même qui en serait capable malgré une infime tristesse. Peut-être qu'un inconnu croisé dans la rue qui me dirait quelques mots agréables serait capable d'égayer ma journée. Il est vrai que c'est une question bien trop compliqué pour pouvoir y répondre sans aucune hésitation. »

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« - Où se cache le plus grand trésor de ce monde selon toi ?

- Tout d'abord quel est pour toi la définition du mot trésor ? Pour moi un trésor peut ne pas être qu'un objet, il doit aussi être une personne, ou un animal, c'est un terme tellement vaste et relatif à chacun. Donc en conclusion le plus grand trésor est propre à n'importe quelle personne, tout comme sa définition.

- Alors quel serait le tien ?

- C'est une question dont tu connais la réponse non ? »

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« - Jamais je ne pourrai t'abandonner et te laisser sombrer dans les abysses sans agir. Tu es trop précieuse à mes yeux pour que je puisse ne pas bouger ne serait-ce qu'un orteil pour te sauver. »

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« - Pourquoi est-ce toujours au milieu de la nuit que tu me confie tout cela ? Je me pose la question, réponds-y sincèrement s'il te plaît.

- La fatigue me fait dire les plus grandes confessions, qui en plein jour ne franchiraient même pas le seuil de mes lèvres d'un millimètre.

- Je t'aime.

- Si tu savais à quel point moi aussi. »

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« - Si les oiseaux pouvaient parler tu voudrais avoir quelle discussion avec eux ?

- Une discussion qui porterait sur l'avenir, la Terre et les méfaits de l'homme, le point de vue des oiseaux, sur tout cela.

- Tu leur parlerais de moi ?

- Pourquoi pas ? Je leur dirai à quel point tu es insupportable ! »

La jeune femme avait rit suite aux mots qu'elle venait de prononcer et la tête déconfite de son petit ami.

« - Je croyais que tu m'aimais je suis déçu !

- Je t'aime comme tu es et c'est bien une des seule chose qu'on ne peut pas m'enlever, mon amour pour toi. »

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« - Les visites sont terminés Monsieur, veuillez prendre le chemin de la sortie s'il vous plaît.

- Laissez-moi encore cinq petites minutes je vous en supplie !

- Non. La sortie est par la droite. Merci bien. Bonne soirée Monsieur. »

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« - Où est-elle ? »

Sa voix semblait se détruire au fur et à mesure qu'il prononçait les paroles suivantes, les larmes lui montaient aux yeux et rien ne semblait pouvoir les retenir plus longtemps.

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Le silence est d'or, la parole est d'argent.

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« - Dehors le soleil rayonne tant. Je t'en prie rejoins moi.

- Si seulement je le pouvais, et que j'en avais la force. »

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« - Pourquoi ? C'est bien la plus grande question que je te pose aujourd'hui, la plus grande question de mon existence.

- Si seulement je le savais aussi. »

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« - Je suis persuadée que tu es innocent. Tout porte à croire l'inverse mais je te fais confiance, plus qu'à n'importe qui. Je sais parfaitement que l'humain n'est pas parfait, pourtant, jamais je ne souhaite te laisser seul et sujet à bien trop de lynchage sans rien faire et te donner ma confiance en échange de tout ce que tu as fait pour moi.

- Comment veux-tu que je ne m'en veuille pas ? C'est de ma faute ! Tout est de ma faute ! Si seulement je n'avais jamais touché toutes ces choses, même du bout des doigts, on n'en serait jamais là ! Tout aurait été différent !

- Peut-être que si ? Tu ne peux pas le savoir. »

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« - Je te repose la question, même si tu ne pourras plus me répondre. Pourquoi ? »

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« - Le cimetière va fermer ses portes. S'il vous plaît Monsieur.

- Laissez-moi, je veux qu'elle revienne ! J'attendrai tout le temps qu'il faut pour la voir revenir !

- C'est ainsi que le cycle de la vie est et vous ne pouvez rien y changer.

- Sans elle je me sens devenir un zombie un peu plus chaque jours ! Laissez-moi l'attendre !

- La sortie est par là-bas Monsieur. »

Il fondit en larmes. Le jeune gris se sentait abandonné et perdu au milieu de l'immensité du monde sans sa lumière permanente qui l'avait accompagné de nombreuses années. Tous ses repères il les avait perdus suite à sa fuite du monde et de sa société oppressante.

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« - Je t'attendrai toujours. Même si ce n'est pas dans cette vie que l'on se reverra. »

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Sinon vous allez bien ? Ces temps-ci j'aime bien tester de nouvelles choses donc j'avais envie d'essayer un format de ce style, j'espère que c'est réussi haha.

Bonne journée à vous !


848 mots.

Par N_I

One shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant