ATTENTION : BEAUCOUP D'INSULTES ET DE PROPOS 'GROSSIERS'
LISEZ A VOS PROPRES RISQUES
Pour Fanny parce que je l'aime.
« Quelqu'un peut m'expliquer ce que je fais ici? »
« A vous de me le dire, mademoiselle. »
Arianna était assise dans un fauteuil en face de sa psychologue.
« Mes parents m'ont trainée ici. »
« Pourquoi donc ? »
« Les médecins ont dit que j'allais en avoir besoin. »
« Et qu'en pensez-vous ? »
« Je n'ai pas besoin d'aide, je suis assez grande pour m'occuper de moi-même toute seule. »
Silence.
« Parlez-moi de lui. »
« Qui ça ? »
« Votre petit ami. »
« J'aime bien la façon dont vous le dites. Tout le monde dit qu'il va mourir mais je n'y crois pas. Alors quand ils parlent de lui ou qu'ils disent son nom, ils le disent de manière désolée, comme si j'allais me mettre à pleurer à n'importe quel moment. C'est énervant. Je n'ai pas envie de pleurer, mais de leur peter la gueule.
« C'est drôle, vous savez. Notre histoire a toujours été bizarre. Depuis le début. En fait, au début, j'étais une vraie petite salope avec lui. Je venais de sortir d'une relation un peu difficile et j'étais énervée contre le monde entier. Et il était là. Je lui en fais voir de toutes les couleurs, mais malgré tout, il est reste avec moi. Je ne le remercierai jamais assez pour ça.
« Vous savez, quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai cru que c'était simplement un petit chieur. Il avait ce petit sourire moqueur sur les lèvres, et ses cheveux lui retombaient devant les yeux. Il était vraiment beau quand j'y repense- Il l'est encore d'ailleurs.
« En même temps, on ne s'est pas rencontrés dans les meilleures conditions. C'était en Australie. Il était venu en vacances pour l'été avec ses deux meilleurs amis, Parker et Alex. J'étais supposé diner avec mon copain dans un resto pour pouvoir parler, je voulais rompre. Mais il n'était pas d'accord alors il s'est cassé sans payer. Ça m'a vraiment mise sur les nerfs. En plus, je n'avais même pas assez pour payer. Ils avaient tout vu. C'était gênant. Bon, après mes dix petites minutes de remises en questions pour voir si j'avais fait le bon choix ou pas, je ne regrettais pas. J'allais sortir mais je me suis rappelé que, bien sûr, l'autre batar- désolée, l'autre imbécile était parti comme ça. J'ai regardé autour de moi pour voir si quelqu'un pouvait m'aider, et devinez quoi ? Il me regardait encore. C'est devenu encore plus gênant. Heureusement, j'ai vu un ami d'enfance et je me suis dirigée vers lui. Et par chance, il bossait là-bas. Je lui ai expliqué rapidement ce qui étais arrivé et lui aussi avait vu. Je lui ai dit que je n'avais pas assez pour payer et lui ai demandé si je pouvais repasser le lendemain. Même si c'était interdit, il a accepté. Il a payé le reste avec moi et je devais le rembourser le lendemain. Enfin, je voulais, mais il ne voulait pas donc j'ai dû insister le lendemain pour qu'il accepte. Je le connaissais depuis que je portais des couches, on jouait ensemble quand j'allais chez mes grand parents devant la mer. Et même si on a grandi et que j'ai déménagé dans pas mal de pays entre temps, on se voyait tous les étés alors on n'a pas perdu contact. C'était un peu mon meilleur ami vous savez ? Je bougeais tous les deux trois ans et je perdais tous mes autres amis, c'est le seul qui est resté. Je vivais à Londres à cette époque.
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Alone. (EN PAUSE)
Teen Fiction"Pourquoi t'es toute seule?" "Peut être parce que mes meilleurs amis sont à l'autre bout de monde?" "We all end up alone," "Everybody needs a hand to hold, even the strongest one," she whispered as she took his hand. A. E. Rosebury & C. A. Dal...