Chapitre 3

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  • Dédié à Eric Briffe
                                    

Amateur d'horreur, vous êtes servies ;) Si vous avez du courage; lisez cela avec la musique. Attention, certaines scénes peuvent heurter la senciblité du jeune publique ( déconseillé -10 ans)

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Tap.... Tap.... Tap....

Thomas se retourna vers la porte. Tap....Tap.... Tap... C'était des bruits de pas. Quelqu'un marchait dans le couloir...

Tap...Tap...Tap... La personne qui était dans le couloir se rapprocha de ma chambre. Thomas était tendu sur le lit.

Il regardait la porte de la chambre avec une apréhension qui grandissait à vue d'oeil... Moi, je regardais la porte avec un sourire sur les lèvres.

-c'est rien, assurai-je, ça c'est soit mon frère qui prépare un mauvais coup...

Tap... Tap... Tap... Les pas s'approchaient....

Thomas recula pour se caler contre le mur... Je le regarda bizarrement...

-N'es pas peur, c'est que mon frère! M'exclamai-je.

Il me sourit, mais il était pâle... Le pauvre... 20 ans mais courage de 10 ans. je soupire et me lève en silence. Je m'approche de ma porte.

D'un coup je l'ouvris et brusquement, je sors en hurlant comme une folle. Je m'attendais à voir un de mes frères devant la porte ou en train de courir vers les escaliers.

Mais rien... Le couloir était noir, je ne voyais même pas la rambarde des escaliers... Il faisait froid.. C'était horrible, je me croyais dans un film d'horreur...

Il n'y avait ni mes frères, ni ma soeur... Je leur cria:

-C'est bon les mecs, c'est pas drôle, vous pouvez sortir!

Gros blanc... Je m'irrita:

-Putain! Vous faite chier! Arrêtez de nous espionner!

J'allais claquer la porte, mais Will me répondit:

-On a rien fait, arrête de nous saouler!

Je resta bras ballant... La voix venait d'en bas... Mais pas du couloir... Non, c'était imposssible... Quand j'ai ouvert la porte, le bruit des pas résonnaient devant celle-ci...

-Will? Demandai-je.

-QUOI?!

-Est ce que Dylan, James et Celia sont avec toi?

-OUI ! Répondirent en coeur ces derniers....

Putain... Mais c'était quoi le bordel? je referme la porte et m'assaya sur le lit à côté de Thomas qui s'était entre temps détendu.

On resta silencieux pendant plusieurs secondes avec un fond de musique. Thomas me posa une question qui devait le ronger depuis les pas mystérieux.

-Est ce que tu crois aux fantômes?

Je rigola à sa question.

-Non! C'est scientifiquement impossible!

Thomas se sentit bête sur le coup, mais il rétorqua:

-Mais regarde!

Il me passa ma tablette et me montra une photo... Avec... Des escaliers, qui ressemblait à ceux de chez moi, et un visage... De petit enfant...

-Alors? Me dit Thomas.

On voyais bien que... Cet enfant était un garçon, déjà, et que ses traits ne se voyait pas très bien... Devant moi, cette photo me montrait en quelque sorte la possible existence de fantômes...

-Je... Ça doit être un jeu de lumière... Ou autre, c'est une simple coïncidence, pour moi...

Thomas soupira et ramena la tablette vers lui.

-Chacun pense ce qu'il veut... Dit il.

-Et toi? T'y crois?

-Oui... J'étais traumatisé à cause de ça étant gosse...

Il me sourit honteux... Mais...

Tap... Tap... Tap... Tap.... Les pas de... Je ne sais qui, résonnèrent une fois de plus dans le couloir. mon sang se figea dans mes veines.

Thomas se crispa une fois de plus... Cette fois, il était hors de question que j'ouvre la porte... J'etteins la musique... Tap.... Tap...

Je calculais que les pas étaient trop lourds pour être provoqué par un de mes frères ni par ma soeur et encore moins par Pat et Myrtille...

Ces pas étaient lents... Rythmés... Ça me glaçait le sang... Ils se rapprochaient... Puis s'arrêtèrent. Devant ma porte... J'entendais un souffle rauque...

Mais... Putain!!! Ce que je déteste avoir peur comme ça... C'est pas la peur de la mort, non! Une peur qui vous glace bien le sang, vous tords l'estomac.... Je déteste cette sorte de peur...

Le souffle rauque semblait se répercuter dans ma chambres... C'était le souffle de quelqu'un qui fumait, mon père avait la même respiration...

Mais il n'était pas là... Puis... Le souffle s'arrêta... Mon coeur battait la chamade...

-Papa? Tentai-je.

Toc.... Toc... Toc... Toc... Ma gorge se noua instentanément. L'individu qui se tenait devant la porte venait de toquer.

Thomas et moi ne répondîmes pas... C'était le silence le plus pesant de toute ma vie. Mon sang se figea quand les bruits recommencèrent...

Toc... Toc... Toc...

On attendit une trentaine de seconde... Et la, mon coeur cessa de battre carément... La poignet ronde de ma porte tourna doucement...

Le grincement de la poignet me pétrifiait... L'objet tourna de plus en plus. Il y eut un déclique et la porte s'ouvrit au ralentit....

Elle était à peine entre-ouverte... Je pris le bras de Thomas et me serra contre lui... Je vis que ce dernier n'était pas un salaud de première:

Il se plaça devant moi, pendant que je me blottissait contre son dos... Pauvre Thomas, il était blanc comme neige et il tremblait de tous ses membres...

Dans le couloir, plus rien n'avait bougé, la porte restait entre-ouverte... Encore une fois, je parle trop vite...

La porte grinça... Et s'ouvrit... Quand elle fut ouverte en grande, il n'y avait rien... Juste le noir complet... Thomas me serra la main...

Il n'y avait toujours rien... Juste nos respirations sacadées... Et le noir complet... Thomas se leva en trombe et appuya sur l'interrupteur du couloir...

Soupire de soulagement, il n'y avait rien... Ma peur me quitta peu à peu... Mais elle revint quand je demanda:

-C'était quoi ça?

-Tant que ce n'était pas Ronald Junior...

-Qui?

-Demande à ta mère, je viens de lui raconter l'histoire le l'ancienne maison qui était ici...

-Quelle maison? M'énervai-je.

-Excuse moi, mais je dois partir.

-OK...

Je le raccompagna jusqu'en bas, la porte d'entrée s'ouvrit et mes parents entrèrent. thomas partit en me faisant la bise. Je le regarda traverser la route et rentrer dans sa maison en face.

Je remonta l'escalier et regarda le couloir, sombre, sinistre, froid... J'allume la lumière et vit la porte du grenier entre-ouverte... Pourtant elle ne l'était pas avant.

Oh et puis merde! J'ai eut assez de frayeur comme ça de la soirée! Je rentra dans ma chambre. Et mit la musique forte pour ne plus avoir ce son horrible de quelqu'un qui marche...

AmityvilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant