Loin du bloc

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Je rattrapa les jobardes qui cherchaient minutieusement des bouts de papier.

- Rachel ! Enfin te voilà, je te croyais morte, fit Yumi.

Elle semblait bien énervée et je me promis de ne pas lui parler de ce que j'ai laissé au bloc. ( c'est à dire, les jobardes !)

Je m'approcha et scruta à mon tour le sol. Beth avait fait du bon travail, elle nous avait bien éparpillé tout les morceaux.

- Ici ! Fit Aris.

Cela faisait peut-être vingt minutes que l'on cherchait notre chemin et par chances, Aris en avait trouvé un, qui nous menait au labyrinthe.

Devant la grandeur du space 2, je resta bouche-bée.

- Tu as fait du beau travail, jobard, dit Harriet à Aris.

Celui-ci se mit à sourire.
- Elle m'a dit jobard !, s'excita t-il.
- Ou la ! Aris s'excite, dis-je.
- Bah ouai ! Elle m'a dit. J.O.B.A.R.D ! C'est la première à me le dire.
- Et bien, moi, Aris, commençais-je de ma voix la plus douce, je vais te dire un groupe verbal encore mieux.
- Viens...

Je m'approcha de lui et mit mes mains autour de son coup. Il faisait une tête de plus que moi et il était trop beau. Grrr...

- Tu es le meilleur de tous les jobardes et mon préféré, Arissounet... Il se mit à rire et m'embrassa.

Quel doux baiser, quel lévres delicieuse, quel...

- On vous gêne pas ?

Je lâcha Aris et me tourna vers cette personne qui venait de tout gâcher.

- Yumi... Est-ce que je pourrais finir en paix ? Dis-je.

- Oui, fit-elle, quand on sera sortit de ce merdier.

Elle me prit par la main et m'entraîna avec elle. Je me reconcentra et laissa un dernier message à Aris.

- Je te dois un long bisous.

- Ouai, fit-il avant de fermer la discussion.

Nous marchions toujours dans le labyrinthe. La nuit tombait et les cris des griffeurs semblaient bien lointain.

- Peut-être que nous allons passer une bonne soirée, fit Sonya.

- Je pense bien que oui, dis-je.

- Comment tu le sais ? Demanda Harriet.

Je souria et me contenta de répondre:

- Bonne appétit, les griffeurs.

J'accelera le pas, les laissant derrière sans aucune explications.

- Je pense qu'on va un peu accélèrer, fit Yumi.

- Oui, oui, tu sais au moins où on va ? Demanda Aris.

- Oui, je connais toutes les sorties possibles ici.

Elle se mit à courir et tout les jobardes firent de même. Nous étions vingt-huit et comptions rester sur le même nombre.

La lune régnait déjà au fin fond du ciel et éclairait le labyrinthe. Nous arrivons devant un passage, le même que celui du 8.

- Alors, on y est, dit Yumi.

- C'est quoi ? Demanda Chloé.

- Notre route de la liberté, fit Yumi.

Je m'approcha d'elle.

- Comment on fait pour l'ouvrir ?

- Servons-nous du bip bip au griffeur.

The maze RunnerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant