La porte

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- Mais Whaaattt, fis-je. Yumi, ce n'est pas ce que je pense, j'espère ?

- Si. C'est un passage.

- On rentre.

- Je ne sais pas. On ne devrait pas en parler d'abord à Harriet ?

- Si mais...

Je m'arrêta net. En parler à Harriet serait un peu dangereux. Dans ce bloc, les murs ont des oreilles et ces murs ont également une bouche qui racontent tout à Beth. Si, quelqu'un d'autres apprend que nous avons trouver un passage et que cette personne, ainsi que Beth pourrait venir ici et seule, elles savent ce qu'elles feront ensuite.

- Alors, demanda t-elle .

- Je rentre. Reste-là, si tu veux.

- Si tu y vas, j'y vais aussi.

- Tu es sûre ? Insistais-je.

- Oui.

J'hocha la tête et c'est à genoux que j'essaya de ramper sur tout ce petit tunnel.

Au bout d'un certain temps, le tunel commençait à devenir plus étroit et impossible de continuer à quatre pâttes. Je devais finir en rampant.

- Yumi, ça va ?

- Niquel.

Je continua de ramper et lâcha un cri.

Je me trouvais sur une sorte de toboggan qui me glissait rapidement vers le sol.

Yumi hurlait derrière moi. Elle aussi devait être à l'intérieur du jeu pour enfants.

La descente me parut une éternité. J'avais cessé de crier étant habitué à tout ce vent entrant dans mes narines. Je ne cessais de chanter pour ne pas m'endormir. Yumi faisait la même chose pour me faire comprendre qu'elle allait bien.

C'est au bout de pour moi, mille ans, que ma tête s'écrasa au sol.

- Aïe, AÏE

Yumi m'atterrit dessus, les pieds sur la tête.

- Oupss, désolé poupée, ricana t-elle.

On se releva et nous allumâmes plusieurs lampes torches. Nous étions comme dans une sorte de sous-sols où se trouvait des sortes de caniveaux. Jusque là aucun soucis pas de sang. Quoique.

- Oh non !

- Quoi Yumi ?

- Je crois que j'ai mes règles....

- T'es pas sérieuse !

- Nan, je rigole.

Je la laissa ricaner et je remarqua une chose. Depuis que j'étais là, je les avais jamais eu. Et je pense que Yumi, non plus puisqu'elle cessa de rire.

- C'est pas normal, fis-je.

- Oui.. Comment ça se peut à ton avis ?

- Tu crois vraiment que je le sais. C'est pas parce que je suis ce fameux phénomène que je me souviens de toutes les programations que les créateurs ont fait sur nous.

- Ouai, mais dans tout les cas, ils sont forts.

- Je te jure.

On cessa cette discussion. Et nous concentrâmes un peu plus sur ce sous-sol.

- Tu penses qu'il y a quoi dans ces caniveau ? Demandais-je.

- Je crois que c'est la grippe des griffeurs.

- Tu penses qu'ils habitent, ce nourissent dedans ?

- Oui.

Elle s'approcha d'un des caniveaux et se mit à l'escalader.

The maze RunnerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant