Le Soleil a disparu depuis quelques demains. Et moi je me suis réveillé. Sans toi. Sans le Soleil. Sans mon Soleil.
Et toi. Tu dois dormir. Comme si Morphée n'avait jamais parlé de toi. Comme s'il t'avait oublié. Je lui ai rappelé ton existence.
Le bruit strident du train prend place dans mon âme. Il bombarde chaque parcelle de mes organes en hurlant, priant de sortir de là. Je me sens foudroyé et brûlé par quelque chose. Zeus en a après moi. Je te vois sourire, la tête de côté. Tu es beau avec tes cheveux au vent et cette chemise jaune seulement posée sur tes frêles épaules. D'ici, tu me parais être fragile. Comme si le Monde menaçait de s'écrouler sur ton cœur endolori en un coup.
C'est comme si tu avais mal.
Je n'ai plus mal.
