Les jours passent et c'est le même scénarios, je dors elle vient passer du temps à me maltraiter et elle s'en va. C'était devenu un cauchemar sans fin je me voyais pourrir ici, assise sur un sol froid sans lumière. Mais aujourd'hui, c'était un jour différent, enfin un jour, je ne sais même plus distingué la journée de la nuit. Mais elle n'est toujours pas venu ce qui me semblais bizarre mais j'étais contente de pouvoir me reposer ne serait-ce qu'une minute de plus.
Mais mon repos n'aura pas duré longtemps. J'entend ses pas au loin, je me prépare encore une fois à recevoir des coups mais là, elle arrive et me prend avec elle, elle me tire dans la maison. J'étais là plus contente sur terre de enfin revoir de la lumière, le soleil, le vent, le monde extérieur quoi.
Elle me tend mon téléphone, j'avais presque oublié comment l'utiliser. Elle me demande d'appeler ma mère. J'exécute, ai-je le choix ?
Elle me tend un papier avec un texte que je dois dire mot pour mot à ma mère. Je distingue quelques mots à travers les larmes qui se cumulent dans mes yeux. Après avoir respirer un grand coup je l'appelle.Moi : allo d'une voix tremblante
Maman : Dieu merci, t'étais passé ou ? je t'appelle tu répond pas ????
Moi : désolée j'étais...euh.... fatiguée oui fatiguée mais je t'appelle pour te dire de pas t'inquiéter tout va bien. J'ai pas le temps de t'appeler souvent tu comprend je profite.
Maman : bon si tu le dis, essaye quand même de m'appeller de temps en temps d'accord ? bon je te laisse.J'étais tellement triste que ma mère n'ai pas lu ma détresse dans ma voix, mais comment lui en vouloir.
Après cet appel peu convaincant, Eynur m'annonce que à partir de maintenant elle quittera pas la maison, ça sera ménage jour et nuit, elle me dit d'une voix certaine "tant que tu seras encore vivante tu ne t'arrêteras pas de ranger, le sommeil t'oublies" et cette phrase résonnait dans ma tête comme un échos. Je n'osais même pas répondre. J'hochais la tête de haut en bas pour montrer mon accord, même si je n'avais pas vraiment le choix.