J'étais prête. Enfin, à quitter cette maison et ne plus jamais y remettre un pas, quand la réalité m'a vite rattrapé. Eynur est rentré, il fait encore nuit mais on aperçoit la lumière se lever dehors. Elle rentre et crie mon nom, je ne répond pas, arrivée devant moi elle me souris d'un air hautain et me dévisage en me demandant
Eynur : tu vas où comme ça ?
Moi : je pars.
Eynur : aller pose moi cette valise et va t'asseoir.
Moi : non laisse moi s'il te plaît je veux rentrer je suis fatiguée.
Eynur : mais on a même pas fait le plus drôle. dit-elle en rigolant.
Moi : NON je-veux-rentrer.
La conversation s'arrête ici quand eynur m'attrapa par mes cheveux pour me tirer vers une pièce complètement renfermée et islolée du reste de la maison. Une pièce que je pourrais vous décrire comme sombre humide et froide, très froide, cette chambre est vide, aucune fenêtre juste moi et mes pensées.
A ce moment je suis au plus bas, je me demande comment l'humain pouvait être aussi mauvais, pourquoi ? Je suis épuisée, habituellement j'aurais cherché à m'en aller, trouver une solution pour sortir d'ici. Mais là je me voyais mourir.
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Une première nuit passée je me réveille sous les bruit de l'as qui viennent de l'étage du haut, des bruits très forts, beaucoup trop fort. Je me réveille en sursaut quand Eynur ouvra la porte et marche jusqu'à moi. D'un pas déterminé elle arrive devant moi, et là elle enchaîne les coups, elle me frappaient tellement fort et énergiquement et puis je n'avais ni la force ni l'envie de me défendre, dans ma tête je me disais que c'était la fin. Les coups étaient tellement violents que je commençais à ne plus sentir la douleur sur mon corps. Après une vingtaine de minutes elle s'arrête et me regarde. Je n'ai aucune larme ce qui l'étonne. Elle s'en va sans se retourner. Quand la porte claque je m'effondre, toute les larmes que j'ai retenus ont coulées les unes après les autres. J'avais perdue toute ma dignité.
