•La souffrance se fait oublier quand le mental est à bout

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Je me réveille, Eynur est quant à elle, encore endormie . Je me lève fais ma toilette, la maison est toujours vide mais bon j'essaie de garder le bon soupçon. Quelque instant plus tard Eynur se réveille.
Eynur : bien dormi ?
Moi : oui et toi ? dis-je fermement.
Eynur : je te sens pas bien ? t'as quoi ?
Moi : bah je m'inquiète pour ta maman...
Eynur : *rire* elle viendra pas mais t'en fais pas

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Ce rire que Eynur a fait ne m'a pas du tout mis en confiance. Mais je me dis qu'elle a sûrement un empêchement. Toujours voir le bon côté...

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L'après-midi Eynur ramène à la maison un ami à elle, Amir 21ans, c'est un grand homme tunisien, il connaît Eynur depuis l'école, d'après elle. Mais ce amir je le sens pas, je sais pas, il m'a l'air mauvais et avec ce qui va se passer dans la soirée je vais malheureusement confirmer mes dires.

Eynur nous emène dans la pièce où je dors et on se pose avec Amir et elle. on discute, on rigole même si je reste un peu à l'écart. Eynur devient de plus en plus bizarre ;

Eynur : bah moi je vais vous laisser hein je vais aller chercher un truc mais amir reste avec toi t'en fais pas
Moi : mais on peut venir au pire ?
Eynur : non restez ici
Amir : mais oui jannah reste tranquille y a rien elle revient bientôt

Bon, je me fais peut être du soucis pour rien, il ne va quand même pas me manger, on va bien voir .
Eynur s'en va. Il ne reste que Amir et moi.

Amir : bref vas-y attendsj'arrive
Moi : tu vas où ?
Amir : j'arrive.

Et il se dirige vers la salle de bain. Je prends une grande inspiration et je ferme mes yeux quelques secondes jusqu'à ce qu'il revienne, il est de retour, avec une serviette autour de la taille. Il se dirige vers moi le regard noir et un sourir en coin de bouche.

A ce moment là plus aucun souvenir, la dernière chose dont mon esprit arrive à se souvenir c'est la claque que amir m'a mis avant que je perde toute capacités à faire un geste.

A mon réveil quelquedheures, quelques minutes plus tard ? A vrai dire j'ai complètement perdue la notion du temps à partir de cet instant, mais en me réveillant j'étais en sang. Mon corps était figé, je sais pas pourquoi comment le seul nom qui me vient à la tête c'est AMIR, j'étais là sur mon lit le regarde posé sur le plafond à me demander comment j'ai pu en arriver là. Je n'arrivais même pas à savoir qu'est ce qu'il avait fait de mon corps, enfin, MON corps qu'il a prit en sa possession un instant.

Après un long moment j'ai commencé a pensé à Eynur qui était complice sûrement de ce qu'il vient de m'arriver. Elle savait très bien pourquoi elle était partie en nous laissant amir et moi dans la même pièce. J'étais dégoûtée d'elle, mes pressentiment disaient donc vrai, j'aurais dû rester chez moi j'aurais dû. Mais maintenant il est déjà trop tard.

la confiance perdue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant