Déménagement

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Chapitre 1

Nous sommes enfin le vingt-six août. J'avais tellement hâte à cette date depuis longtemps. Pourquoi ? Parce que c'est aujourd'hui que nous déménageons en CALIFORNIE. Depuis quelques jours, je rêve que je suis sur la plage en train de me faire bronzer, tout en donnant des formes aux nuages. Mais, mes rêves étaient toujours interrompus par ma mère, puisque je devais me préparer pour aller à l'école ! Enfin bref, aujourd'hui même, je descendais, pour la dernière fois les escaliers de ma maison avec mes dernières valises en main, tandis que mes parents embarquaient les grosses boites de ma sœur dans le camion de déménagement. C'était ma sœur qui était la plus déçue de quitter New York, car elle savait que ses amies allaient lui manquer. Même si je lui ai répété une centaine de fois qu'elle allait s'en faire d'autres là-bas. Une fois que toutes les boites ont été embarquées, nous avons fait le tour de la maison pour voir si nous n'avions rien oublié. Je suis retournée dans ma chambre et juste avant de repartir j'ai remarqué qu'un de mes colliers était sur le sol. Mais ce n'est pas un collier ordinaire, parce qu'il m'a été offert par ma meilleure amie Bianka. C'était un médaillon que nous ouvrons et dedans il y avait une photo de Bianka et moi à ma fête de quinze ans. Mes parents m'ont annoncé que nous allons déménager une semaine avant le jour de ma fête, alors, j'ai pris ça comme mon cadeau de fête, car mon père avait trouvé un travail en Californie. Je me suis toujours demandé pourquoi il avait trouvé un travail en Californie quand il y en a plein à New York. Enfin, peu importe, c'est son choix. Cette nouvelle n'enthousiasmait pas vraiment ma sœur. Quitter notre école et ces meilleures amies ne lui mettait pas le sourire aux lèvres. Tout ça pour dire que j'ai pris le médaillon dans mes mains et je l'ai enfilé autour de mon cou. Je redescendis les marches, et cette fois-ci, c'était vraiment la dernière fois. Une fois que ma mère, mon père, ma sœur et moi sommes sortis, et nous avons pu décoller pour la Californie.

Quand nous sommes arrivés à l'aéroport de New York, j'ai aperçu que ma sœur portait un gilet, LOVE NEW YORK. Je ne sais pas si elle a allumé que nous partons pour la Californie, mais il va falloir lui acheter de nouveaux chandails.

Une fois dans l'avion, j'avoue que c'était mon bout du voyage le plus difficile. Moi qui ai la phobie des hauteurs. Cependant, ma sœur était morte de rire quand elle me voyait paniquer. Ma mère n'arrêtait pas de me dire de respirer comme il le faut, car je retenais mon souffle assez longtemps. Par contre, j'ai réussi à dormir, ce qui me relaxa un peu, pendant le vol. J'étais en train de texter à Bianka quand le pilote a annoncé que nous allions bientôt atterrir. « Yes ! ! M'étais-je dit » ce que j'ai préféré le plus, c'est quand l'avion a ouvert ses portes et que les gens sont arrivés avec un grand escalier. Je suis passée à deux doigts d'embrasser le sol, mais je me suis rendu compte qu'il y avait plein de gens autour de moi. Je me suis donc dit : « Si j'embrasse la terre ferme, je vais vraiment avoir l'air d'une vraie folle. » Et nous avons continué notre chemin. Dans l'aéroport, nous avons tellement entendu longtemps que j'ai manqué tomber à terre, tellement que j'étais fatigué d'être debout.

Une fois que nous avons pu sortir de l'aéroport, il y avait déjà une voiture qui nous attendait. Après une demi-heure de route, nous sommes enfin arrivés à notre destination. J'ai été la première à sortir de la voiture pour pouvoir m'étirer. Je me suis dirigé vers le coffre pour prendre ma valise. Il était vide. J'ai demandé à ma mère pourquoi et elle m'a répondu que nos valises allaient arrivés bientôt avec nos meubles. Pendant ce temps, nous avons fait le tour de la maison. Ce qui est vraiment génial, c'est que nous avons une cour arrière immense avec une piscine et une magnifique vue sur la mer. Je me suis toujours demandé pourquoi les gens mettaient une piscine dans leur cour quand ils ont la mer juste en face. Vingt minutes plus tard, le camion de déménagement est arrivé. Les hommes qui déchargeaient le camion avaient à peu près la trentaine. Ils nous ont demandé de ne pas rentrer dans la maison pour ne pas les déranger. Ce qui signifie que nous avons vu la maison quand ils ont eu terminé. Pour être plus précis, deux heures après notre arrivée. J'ai été la première à rentrer dans la maison, comme d'habitude. Pendant que j'étais planté dans le cadre de porte, trop bouche bée pour avancer, ma sœur est arrivée en arrière de moi en courant et m'a entré dedans. Nous sommes tombées toutes les deux sur le plancher de bois franc froid. Nous étions aussi toutes les deux mortes de rire. D'habitude, je me serais fâché après Zoé, mais pas cette fois si. Pourquoi gâcher une aussi belle journée ?

2 filles pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant