Chapitre 1

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Tous les personnages sont la propriété de J.R.R Tolkien.


Gimli partit retrouver sa couche d'un pas léger. Il allait y retrouver son elfe, et ce soir, il avait prévu de passer une bonne soirée à ses côtés.

Il se glissa sous la couverture près de lui. Legolas lisait un texte en elfique. Son air concentré le rendait irrésistible. Une mèche de cheveux blonds tombait devant ses yeux sans qu'il ne s'en soucie. Il tourna une page, puis il caressa distraitement les cheveux roux de Gimli à côté de lui, sans quitter son ouvrage des yeux. Un brin boudeur, Gimli passa sa main devant ses yeux pour attirer son attention. Legolas détourna enfin les yeux et les posa sur lui, interrogateur.

- Tu ne m'embrasses pas ? demanda Gimli avec un air bougon.

Legolas sourit devant son caprice enfantin. D'un geste, il ferma son livre, se pencha vers son nain et déposa ses lèvres sur les siennes. La barbe rousse lui chatouilla le visage et il sourit tout en l'embrassant. Gimli se redressa dans le lit et approfondit le baiser. Il posa ses mains sur ses joues et colla son corps contre le sien.

Il avait envie de Legolas.

Pressé par son désir, il se hâta de délacer le haut de son amant et d'en écarter les pans afin de sentir sa peau contre ses mains. L'elfe déposa son livre rapidement sur sa table de chevet lorsqu'il comprit l'empressement de Gimli. Un sourire un brin amusé ornait ses fines lèvres tandis qu'il le regardait s'affairer à le déshabiller. Le nain parsema le torse glabre de doux baisers, tout en descendant le long de son ventre. Arrivé au niveau du pantalon, il le retira avec précipitation et en emportant le sous-vêtement avec. Il regarda amoureusement les deux cuisses, longues et blanches, de son elfe : il écrasa ses lèvres dessus, laissant un baiser sur chacune. Il se délecta des frissons qu'il voyait parcourir la peau de son amant. L'envie se faisait plus pressante, il avait envie de le prendre, ici et maintenant, sans attendre, sans le préparer. Il voulait...

Les dents serrées, il réfréna son envie et mit deux de ses doigts dans sa bouche. Il les englua de salive consciencieusement, puis les ressortit de sa bouche et les approcha de l'intimité de son amant.

- Gimli... souffla-t-il.

Ce dernier releva les yeux, un peu surpris.

- Tu... Tu ne veux pas ?

Legolas sourit :

- Si, bien sûr que si ! Mais embrasse-moi...

Gimli se redressa, pressé d'accéder à sa demande. Il remonta le long du corps fuselé de Legolas, laissant ici-et-là quelques baisers brûlants, avant de s'emparer de sa bouche avec beaucoup de force et de fougue. Leurs dents s'entrechoquèrent légèrement, puis leur langue prirent le relais dans un balai impétueux.

- Déshabille-toi... soupira Legolas entre deux baisers langoureux.

Il obtempéra précipitamment et jeta au sol ses habits. La température avait augmenté dans la pièce, leurs gestes étaient précis et pressés. Gimli finit par ne plus pouvoir se retenir : devant lui, il y avait son elfe, à quatre pattes, la bouche entrouverte de désir. Ses longs cheveux blonds s'étalaient sur son dos cambré, comme une invitation. Gimli le pénétra lentement, le souffle court à cause du désir, puis il saisit une poignée de cheveux blonds et tira légèrement dessus, forçant Legolas à relever la tête et à se cambrer encore plus.

Debout derrière lui, Gimli commença à donner des coups de rein frénétiques. La senteur âcre du sexe l'excitait. La sueur, les haleines, l'odeur des peaux qui s'entrechoquaient.

- Oh... Gimli...

Les plaintes d'extases de Legolas l'étourdissaient davantage. Il s'agrippa de ses deux mains aux hanches de son amant et accéléra le rythme. Après un ultime va-et-vient, Gimli s'enfonça encore plus profondément et jouit.

Légèrement suant, il se pencha, balaya les cheveux dorés pour ensuite embrasser sa colonne vertébrale. Ivre d'amour, il se retira et vint s'allonger à côté de lui. Legolas s'allongea à son tour sur le dos. Il tremblait légèrement. Gimli s'approcha de lui, un peu soucieux. Il remonta les couvertures sur eux, lui caressa la joue et lui demanda si tout allait bien. Les joues rosies, il acquiesça, puis il vint se blottir contre son nain. Il caressa son torse recouvert de fins poils bruns, puis il lui embrassa l'arête de la mâchoire. En retour, Gimli l'embrassa, un baiser sur chaque paupière, puis ils se souhaitèrent bonne nuit et s'endormirent paisiblement l'un contre l'autre.

L'arc contre la hacheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant