Arrow partie 1 : Le retour

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Voici la première partie d'un one-shot sur la série Arrow. Ce one-Shot sera en 3 parties.

Bonne lecture !

Je regarde les personnes autour de moi. Je me méfie. A chaque fois que quelqu'un me frôle, je sursaute. Je retiens mes réflexe. Je les vois au loin. Je puise le peu d'énergie qui me reste et affiche un sourire, un faible sourire, un sourire peu convaincant, mais un sourire quand même. Ce qui est déjà un miracle en soit. Là-bas j'ai vite appris à ne pas montrer mes sentiments pour survivre, et cela en ait devenu normal. Je sens que ça va être plus compliqué de m'autoriser de nouveau à ressentir ou montrer des sentiments et des émotions, plus en tout cas que ça n'a été d'apprendre à ne pas les laisser paraître. Ma tête est en ébullition, il y a trop d'informations à traiter beaucoup trop. J'étouffe, j'ai chaud, une vague de panique me submerge. J'ai le réflexe de repérer les sons les plus discrets mais là il y en a beaucoup trop.

J'arrive enfin à elle, je la serre dans mes bras en silence. Elle ne parle pas, il n'y en a pas besoin, parce que les émotions vont bien au-dessus des mots, des mots il n'en a pas pour décrire ce moment. La conversation se fait dans les regards et pendant un moment je n'en ai oublié la foule, les cinq dernières années. Elle m'emmène dans une voiture et le chauffeur me conduit à l'hôpital.

Un médecin m'accueille et m'emmène dans une chambre. Ma mère me laisse seul et me promet de revenir vite. Le médecin fait de même et me demande de me changer pour mettre les vêtements bleu de l'hôpital. Je ne les écoute que d'une oreille distraite, happer par la vue de la ville qu'on peut voir par la baie vitrée. Cette ville m'a manqué, cette ville est comme ma maison, je m'y sens en sécurité. J'essaye de repérer les nouveaux bâtiments, ceux qui ont disparus. Le médecin revient et me demande de m'asseoir. il me fait une prise de sang, prend ma température, ma tension, et tous ce qui va avec tout en me parlant de ce que j'ai manqué ces cinq dernières années. J'écoute que d'une oreille lointaine, sentant la fatigue reprendre le dessus. J'essaye de me convaincre que je suis revenu, que je suis en sécurité, pourtant j'ai se sentiment d'insécurité qui ne me quitte pas. Je réagis seulement quand il me demande d'enlever mon t-shirt pour vérifier je ne sais quoi. Je restai figé quelques secondes, mes cicatrices...
"-Je ne vous imaginez pas pudique monsieur Queen." Dit-il.
-Non, ce n'est pas ça...S'il vous plaît ne criez pas.
-Pourquoi je crierais ? " Demanda t'il en se retournant pour prendre son matériel. J'enlevai mon t-shirt et il se retourna. Il laissa échapper un cri et fit tomber ce qu'il tenait dans la main. Il resta figé quelques secondes quand il put enfin articuler un mot.
"-Qu'est-ce qui vous êtes arrivé ?
Mon visage se refermer et se tend, ne laissant rien paraître. Voyant que je ne répondrais pas,
il continua de m'examiner. Je sentais qu'il tournait de l'œil. Il se posait des questions. Je l'observe analysant chacune de ses expressions et de ses mouvements, une habitude qu'il va falloir que j'oublie.
"-La dernière fois que j'ai vue quelqu'un avec autant de blessures c'était un vétéran de guerre. Je suppose que ces blessures ont été faite au couteau. "
Des images me reviennent, sous la grande tente, les mains attachées au poteau, lui qui entre avec son masque, Il sort un couteau et ensuite il n'y a que la douleur. J'essaye de les chasser de mon esprit. Elles ne peuvent pas revenir, pas maintenant, pas déjà. Je suis revenu, elles appartiennent au passé. Mon souffle est court, j'ai du mal à respirer. La colère s'empare de moi, je serre les poings et réalise que ces images ne cesseront jamais de me hanter.
"-Monsieur Queen, tout va bien ? ... Monsieur Queen ?!
-Oui, tout va bien."
Ce même faux sourire s'affiche sur mon visage, laissant croire que ma situation est acceptable. Le médecin me fit faire encore pleins de vérifications, de radios...Ma mère est revenu, elle discute avec le médecin. Je peux entendre leur conversation.
"-Comment va-t-il ? » Demanda ma mère.
-Je crois qu'il a besoin de temps pour se reposer et tourner la page. Il aura besoin de soutien Moïra, je connais des psychologues qui pourraient l'aider. »
Ma mère regarda par la porte, voyant qu'elle ne l'écoutait plus, il reprit :
"-Concernant ses blessures, 20% de son corps est couvert de tissus cicatriciels, résultant de brûlure au second degrés sur le dos et les bras. Les radios montrent au moins douze fractures mal rétablis.
-A t'il dit quelque chose sur ce qu'il s'est passé là-bas ?" Demanda-t-elle, se tournant de nouveau vers lui.
"-Non, il n'a pratiquement rien dit. Moïra, j'aimerais que vous vous prépariez. Le Oliver que vous avez perdu n'est peut-être pas celui qu'on a retrouvé."
Ces mots résonnent dans ma tête en boucle. Je savais que mon corps n'était pas dans le meilleur des états, mais l'entendre me fit comprendre que les mensonges, les omissions, les secrets vont faire partis de mon quotidien. Après ça, qui ne se poserait pas de questions ? Et pourtant il ne faut pas qu'ils en posent. Sur la dernière phrase, je crois qu'il n'a pas idée à quel point c'est vrai.

Je passai la nuit à l'hôpital, les médecins voulaient me garder en observation. Je dormis à peine, les images revenants me hanter à chaque fois que je fermais les yeux. Je n'ai pu dormir seulement grâce au calmant qu'ils m'ont administré après avoir fait une crise de panique. J'avais les yeux fermé mais en dessous je revivais l'un des pire moment de ces 5 années en enfer : la mort de Jacob, mon meilleur ami. L'Amazo était en train de couler, Slade m'étrangler et Jacob fut happer dans l'eau. J'ai crié, j'ai hurlé son nom, je me suis débattus comme un fou avant d'ouvrir les yeux et me rendre compte que c'était les médecins qui me bloquaient. Ils m'ont ensuite donné un calmant pour dormir.

Le lendemain matin ma mère est venu me chercher. Les médecins ne lui ont pas dit ce qu'il s'était passé. Durant le trajet elle m'explique que Théa a 17 ans, comment aurais-je pu l'oublier ? Ça a était dure pour elle mais elle espère que mon retour l'aidera. L'entreprise familiale est maintenant dirigé par Walter Steel, un ami de mon père avec qui elle s'est remarié. Elle me demande si je n'y vois pas d'inconvénient. Je dis non mais pense oui,comment a-t-elle put tourner la page aussi vite ? Elle me dit que Tommy a fini par me pardonner pour la mort de son frère jumeau, Jacob, mais pas son père. En même temps c'est normal, mon père et lui était déjà concurrents bien avant ça, ce qui ne facilite pas les rapports. Tommy et Laurel se sont mis ensemble, ce qui ne m'étonne pas. Jacob et Laurel sortaient ensemble mais tout le monde savait qu'elle aimait Tommy. Jacob le savait aussi,  et il voulait profiter de ce voyage pour ensuite mettre à leur relation afin qu'elle puisse être avec Tommy. Elle me dit que Laurel et Sara ont traversé cette épreuve ensemble mais contrairement à Laurel, sa sœur ne s'en ai jamais vraiment remise. Sara m'a tellement manqué, son odeur, son rire, son sourire,son visage, tout. Seulement je ne sais pas si tout pourra redevenir comme avant entre nous. Avant Tommy, Jacob, moi, Laurel et Sara étions inséparable, maintenant qu'il est partit, comment pourrais-je les regarder en face ? Comment pourrais-je me regarder en face après tout ce que j'ai fait ?

One ShotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant