Prison Break partie 1 : Retrouvaille

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Voici la première partie de ce One-Shot sur Prison Break.
Bonne lecture !

Pdv de Michael :
Je sors de la douche, j'ai pris mon temps pour enlever ces saletés de tatouages qui me font penser à... Rien que son nom me dégoûte. Je me rince le visage, il faut me que je me détende. Je vais voir mon fils pour la deuxième fois, mais on pourra discuter contrairement à la première fois où on n'a pas vraiment eu le temps puisqu'on s'est fait attaquer. Ensuite il a été enlevé et on lui a dit que j'étais un terroriste, et même si Sara a essayé de lui expliquer que je ne lui voulais aucun mal et que Lincoln m'assure que tout va bien se passer, j'en doute. Il n'a que sept ans et a déjà vécut plus de choses que certaines personnes ont vécu dans toutes leurs vie. Je crains qu'il me rejette, et je ne pourrais pas le blâmé. Je me suis pourtant battu pour avoir une famille. J'ai sacrifié ses onze dernières années pour sauver mon frère, mes proches. Certes j'ai pris cette décision seul et je ne la regrette pas, mais au fond je n'avais pas vraiment le choix. Si je ne faisais rien je serais tombé dans un gouffre sans fond de culpabilité. Je ne pouvais pas en mon âme en conscience laisser la seule famille qui me restait mourir. Tout plaquer pour le sauver était ma seule chance de m'en sortir. Aujourd'hui est peut-être la fin. Enfin je l'espère, parce que je connais plusieurs personnes qui aimerait se venger, ou d'autres encore qui voudrait profiter de mes capacités, comme Jacob.
« -Michael, il faut y aller. » Linc me fit sortir de mes pensées.
« -J'arrive » Je descend les escaliers, le rejoint, et on prit la voiture. Lincoln essaye de me rassurer mais je ne crois pas que ce sera possible. En tout cas pas avant de voir sa réaction.
« -Tu n'as pas avoir peur. Tu sais, quand j'étais au Yémen et Jacob à l'hôpital, Sara m'a appelé pour avoir de tes nouvelles. Elle m'a racontée que pendant qu'ils attendaient à l'hôpital, Mike lui a demandé comment était son père. Elle t'a comparé à une tempête, et tu sais ce qu'il a demandé ?
-Non
-Il a dit "mais les tempêtes reviennent, n'est-ce pas maman ?". II veut te connaître. Il te prend pour un de ces héros grec.
-Tout ça c'était avant que Jacob lui dise que j'étais une fugitive, un terroriste, que j'ai voulu tuer sa mère et son père, essayé de le kidnapper. Il lui a dit que je n'étais pas son père !
-Sara lui a expliqué, il a confiance en elle. Quand il saura que Jacob est en prison il comprendra, crois-moi.
-Et quand il saura toute l'histoire, comment tu penses qu'il va réagir ? En plus mes ennemies peuvent revenir à n'importe quel moment s'en prendre à lui. A ce moment-là qu'est-ce qu'il va penser de moi ? Que je ne vaux pas mieux que Jacob, que je lui ai mentis comme lui.
-Je te reconnais plus Michael. Tu étais toujours l'optimiste, et maintenant tu es prêt a laissé gagner Jacob alors que tu t'es tant donné mal pour le mettre hors d'état de nuire.
-Sept ans loin de ceux que tu aimes à vivre dans des prisons. J'ai passé quatre ans en isolement à penser que les sept dernières années de ma vie n'avaient servi à rien.
-Si elles ont servi ! Tu m'as sauvés la vie et tu as offert une vie meilleure à tes proches au détriment de ta propre vie. La vie ne t'as pas fait de cadeau à toi ! Mais si tes proches t'aiment c'est entre autres pour ton grand cœur et il était grand temps que ce soit à notre tour de t'aider. Tu vas enfin récupérer cette vie pour laquelle tu t'es tant battus ces onze dernières années et que tu mérites largement d'avoir.
-J'ai peur Linc, peur d'avoir changé en mal. Je suis capable de faire du mal à des personnes et ça me fait peur.
-Tu crains d'avoir perdu ton côté sauveteur ? Laisse-moi te dire une chose, peu de personne aurait le courage de tout plaquer, de risquer de mourir pour sauver son frère. Peu de personne serait capable d'endosser le meurtre d'un autre, capable de se faire passer pour mort pour sauver ses proches. Michael, même si tu en doute, tu es un héro à nos yeux.
-Tu te rappelles la conversation qu'on a eu au panama ? à la fin on s'est presque battu. J'étais déprimé parce que Sara n'était pas là, et aussi parce que pour te sauver beaucoup de personne étaient mortes. Je me sentais coupable. Tu m'as alors dit que j'aurais dû te laisser mourir, et j'ai pété un câble.
-Oui, je m'en souviens, pourquoi ?
-J'y ai beaucoup réfléchis, et j'ai compris que tu essayais de me dire. Quelque fois si on veut arriver à faire quelque chose, il faut utiliser un peu la manière forte, parce que certaine personne n'hésiterait pas à utiliser la violence. Quelque fois la violence est nécessaire pour rester en vie, et c'est de ce genre de raisonnement dont j'ai peur.
-Tu n'as pas à avoir peur, parce que tu ne penses pas comme ça, c'est moi qui pense comme ça, et il n'y a que toi qui puisse me résonner.
-Comment tu sais que je ne suis pas comme ça ?
-Parce que je te connais, parce que ça se voit dans ta façon d'agir. Quand on était à Fox River ou quand le Cartel nous poursuivait, même à Sona, tu as toujours résolu le problème en pacifiste. Lorsque le garde à trouvé le trou, tu as essayé de trouver une solution pour le garder en vie. Quand un garde a failli te surprendre dans les sous-sols de la prison, tu as préféré te brûler plutôt que de l'assommer.
-L'assommer aurait été du suicide pour notre plan, et le garde est quand même mort.
-Je n'ai peut-être pas choisis les bons exemples, mais tu vois ce que je veux dire ? » Effectivement il n'avait pas choisi les bons exemples. J'hochai la tête, peu convaincu.
On arrive vers la maison et mon stresse augmente d'un cran. Je me force à respirer.
« Ça va aller ?
-Oui" Mon frère me connaît vraiment par cœur. Il se gara dans l'allée. Plus on se rapprochait de la porte, plus je sentais mon cœur battre de plus en plus vite. Je repensai à la première fois que je lui ai parler et me concentra là-dessus, histoire de me rassurer. On était devant la porte, Lincoln allait l'ouvrir mais je retiens son bras.
"-Attends
-Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.
-Je voulais juste te remercier de m'avoir ramener ici.
-Tu es mon petit frère, tu m'as sauvé la vie. Je crois que peu importe ce que je ferais ce sera toujours à moi de te remercier." Je lui souris. Il toqua à la porte. Sara ouvrit la porte et sourit en nous voyant. Elle salua Lincoln puis me prit dans ses bras. J'humai son odeur qui m'avait tant manqué et profita de sa chaleur qui réchauffe mon cœur. Elle détacha son étreinte et me sourit. Ce sourire si parfait qui illumine son visage. Mike descendit les escaliers d'un pas hésitant. Il regardait sa mère comme pour lui demander si tout irait bien, elle l'encouragea en souriant. J'en profita pour retenir chaque détaille de son visage si beau. Pourvus qu'il ne me rejette pas me dis-je intérieurement. Il s'approcha de moi et je m'accroupis.
"-Alors t'es vraiment mon père ?
-Oui et je suis désolé de ne pas avoir était avec toi, ... et pour tout ce qui s'est passé.
-Maman dit que tu as fait ça pour nous protéger.
-Oui, j'ai essayé de vous protégez du mieux que j'ai pu.
-Alors je crois que c'est moi qui devrais m'excuser. Ça à dû te blesser quand j'ai dit que tu ne devais pas t'approcher de mon père en parlant de Jacob.
-Oui, mais je ne t'en veux pas. Jacob t'avait embrouillés les idées. Ce sont des choses qu'arrive, mais ça prouve que ta mère à raison.
-Comment ça ?
-Ta mère m'a dit que tu es un garçon formidable, et elle a raison.
-Tu sais ce qui ferait plaisir à ton père ? » Demanda Sara
-Non. » Répondit Mike.
« -Je crois que ça lui ferait plaisir que tu lui montre tes constructions. » Suggéra Sara.
« -Tes constructions ? » Demandai-je, intrigué.
"-Quand je m'ennuie je construits des monuments avec des allumettes, tu veux les voire ?
-Oui j'aimerais beaucoup." On monta dans sa chambre. Il semblait heureux de pouvoir me la montrer, et moi j'étais simplement content de pouvoir être avec mon fils. Sara avait raison, il est exceptionnel. En arrivant, la première chose que j'ai vu est un poster de Fox River. Je restai scotché devant l'affiche. Tant de souvenirs remontèrent. Je crois que Sara voulait que je la voie, pour que je sache que même si je n'étais pas là avec eux, j'étais omniprésent, comme une ombre qui planait au-dessus d'eux.
"-Ça va ? » Me demanda Mike.
« -Oui, tout va bien. » Je lui souris.
« -Maman m'a dit que c'est ce que tu répondrais.
-Comment ça ? » Demandais-je, confus.
« -Assieds-toi. » Dit-il en désignant la place à côté de lui sur son lit, ce que je fis.
« -Maman m'a dit que si tu venais ici tu fixerais l'affiche et que si je te demandais si ça allait tu me répondrais oui. » M'expliqua t'il.
« -Elle me connaît bien.
-Cette t'affiche te rappelle des souvenirs ? Maman m'a dit que c'est là que vous vous êtes rencontrés.
-Oui, c'est vraie. » j'étais étonné que Sara lui dise. Je pense que c'est lui qui lui a demandé.
« -Je me rappelle la première fois qu'elle m'a parler de toi. J'avais quatre ans. On était encore au Panama. Depuis que j'étais à l'école, je demandais à maman pourquoi tu n'étais pas là. Je voyais les autres enfants avec leur mère et leur père. Je ne comprenais pas pourquoi tu n'étais pas là, et maman refusait de m'expliquer. C'est seulement un jour, quand j'ai vu un monsieur qui faisait des tatouages pour enfant et que je m'en suis fait un pendant qu'elle faisait autre chose, qu'elle m'a parlé de toi pour la première fois. Elle m'a retrouvée et elle a payé le monsieur. Quand elle a soulevé ma manche elle m'a dit « Tu lui ressemble de plus en plus tu sais, quand j'ai connu ton père il avait tout le haut de son torse et son dos tatoués, même ses bras. » .C'est depuis ce jour qu'elle me parle de toi, de ton histoire..."

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