Arrow partie 3 : Amour

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Troisième et dernière partie !
Bonne lecture !

Je sors du Manoir et marche en direction du Big Belly Burger. La panique me prend encore, j'essaye de me raisonner mais ma peur de la foule ne va disparaître du jour au lendemain. Ma tête tourne, les bruits raisonnent et s'amplifient. Je m'appuie contre le mur derrière moi, essayant de garder mon équilibre. Ne pouvant stopper le tournis, mes jambes se dérobèrent et je finis accroupis, adosser au mur, mes mains contre mes oreilles. J'avais envie d'hurler à moi-même que je n'étais pas faible, que je devais me battre comme je l'ai fait ces cinq dernières années. Mais rien à faire, la peur me paralysais littéralement. J'attendais que la crise passe même si les passants me regardaient bizarrement. Je pris mon courage à deux mains et repartis en direction du fast food. Arrivé là-bas j'attendis un peu, j'analysais chaque personne, leurs mouvements, leurs émotions, ce qui me permettaient de savoir ce qu'il pensait, connaître leur personnalité. Je la vis arriver, elle était toujours aussi belle. Elle avançait puis m'aperçut. Elle se stoppa, laissant tomba son sac de son épaule à sa main. Elle courut presque, laissant tombai son sac, et me sauta au cou. Elle déposa ses lèvres sur les miennes. Ce contacte m'avait manqué. Elle me lâcha et s'exclama.
"-je t'aime et je t'aimerais toujours. Même cinq ans séparer ne changera pas ça.
-Tu m'a tellement manquée.
-toi aussi, tu n'as pas idée."
On se sépara et elle partit reprendre son sac. On entra dans le Big Belly Burger et on s'asseyait à une table pour commander.
"-Alors comment tu sens ? Je veux dire ton retour à la civilisation. » L'interrogatoire est lancé, pensais-je.
« -Beaucoup de choses ont changé. » Répondis-je simplement.
« -Il y a autre chose, t'oublie que je te connais presque plus que moi-même.
-D'accord mais te moque pas de moi. » Dis-je en rigolant.
« -Ok, je t'écoute.
-En fait, c'est presque pire que tous ce que j'ai enduré. Tout le monde me parle que de ça. J'ai beau être rentré, ces 5 années en enfer m'hanteront à jamais, et le pire, c'est de voir tous ce que j'ai manqué de vos vie. » Expliquais-je sérieusement. Mon regard baissé, je ne pouvais pas voir son visage triste et remplit de pitié.
« -Oliver, tu viens tout juste de rentré, laisse-toi le temps d'aller mieux. Tu n'es obligé de parler de ce qui t'es arrivé maintenant. Si tu veux en parler à quelqu'un d'autre je comprendrais. » Je lui souris. Notre commande arriva et Sara se jeta sur son burger. Je la regardai d'un air amuser. La seule chose qui me fait tenir là maintenant, c'est son innocence et sa joie de vivre.
"-J'ai trop faim, je n'ai pas mangé ce matin parce que j'étais en retard pour mon service à l'hôpital et il est tard. » Dit-elle en croquant dans son sandwich.
« -Tu travaille à l'hôpital ? » Demandais-je, c'est vrai que c'est toujours ce qu'elle a voulu faire. Elle me regarda, surprise pendant une seconde par ma question.
« -Oui je suis infirmière, désolé je n'ai pas pensé à te le dire. » S'excusa-t-elle.
-Ce n'est pas grave, c'est vrai que c'est toujours ce que tu as voulu faire. » Elle me regarda quelque seconde.
« -Tu ne mange pas ?
-Je n'ai pas faim. » Répondis-je. Ce qui était à moitié vrai. Le problème c'est que dès que je mange un truc je vomis, donc j'évite.
« -Alors pour quoi tu m'as demandé de te rejoindre ici ? » Demanda-t-elle confuse.
« -Je me doutais que tu aurais faim.
-Merci de penser à moi mais maintenant je vais penser à toi, tu sais que les humains doivent manger ? » Demanda-t-elle sérieusement.
« -Oui et ?
-J'ai appelé pour avoir de tes nouvelles et Théa m'a dit que tu n'avais pratiquement rien mangé depuis que tu étais rentré, alors comment est-ce possible que tu n'ais pas faim ?
-Je ne suis toujours pas habitué à avoir des gens qui s'inquiètent pour moi. » Dis-je.
« -Il va falloir parce que je ne vais pas te lâcher tant que tu ne m'auras pas expliqué, et fini ton burger, compris ? » Elle me fixait avec ses qui disent je suis sérieuse là.
« -oui madame. » Dis-je en rigolant.  je pris une bouché pour lui faire plaisir.
« -Sérieusement Oliver, pourquoi tu ne manges pas ? Je sais que je t'ai dit de prendre ton temps pour aller mieux mais ça ne veut pas dire que je vais te laisser mourir de faim.
-OK, je vais le finir je te le promets." La rassurais-je.
On continua à discuter. Elle me raconta ce qu'elle a vécu ces cinq dernières années, le temps que je finisse mon burger, puis on se balada. J'avais le sourire aux lèvres tout ce temps, même en rentrant. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas passé un si bon moment et pour la première fois, j'ai l'impression que je pourrais vraiment reprendre le cours de ma vie, que je n'étais pas complètement brisé.

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