Chapitre 14 : Tortyr

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29 mars 1999 :

Une semaine... une semaine que l'on me fait comprendre mes erreurs, que l'on me redresse, j'en ai perdu le temps. On m'a transféré dans mon ancienne salle de torture, celle que je craignais le plus même encore aujourd'hui. On aurait pu croire que ma plus grande peur serait cette torture comme chaque humain dans cette situation ? Alors que me retrouve enfermer dans cette pièce sombre seule avec mes souvenirs était ma vrai peur.

Entendre mes propres pensées me fis irréel voir nouveau. Habitué à posséder celles des autres, je devais faire face à ma crainte, mes souvenirs douloureux, mes peurs. En y réfléchissant, mes pensées me rappelaient comment je suis arrivé ici, pourquoi je suis seule. La peur d'être abandonnée encore une fois par des personnes que j'aime... et si ils décidaient de partir ? Suis je destiné à repousser ceux qui me sont chers ? Peut être qu'ils ont raison après tout, je ne suis qu'une erreur, et une erreur ne peut pas être réparée.

Un coup de jus me fis reprendre mes esprits, je relevas la tête vers mon "maître", je sentais la tête vaciller mais étant habitué à cette douleur je lui fis un de mes plus beau sourire au coin du à l'adrénaline.

"Tu n'as que ça en réserve ? J'ai connus pire de ta part."

Avant même de pouvoir prendre mon souffle, je reçu un vif douleur dans ma mâchoire. Un liquide chaud coula le long de ma clavicule pour finir son chemin sur le peu de vêtement qui me recouvrait. Il venait de me gifler cette ordure !

"Wow ! Je l'ai sentie venir celle là..."

"Petite garce, tu devrais m'implorer de ne pas te battre mais au lieu de ça tu te la joues petite rebelle."

"Vas y continu, je ne me rabaisserai jamais devant un tas sans cervelle qui écoute les ordres de son maître comme un gentil toutou." rajoutai je en lui crachant sur sa chaussure droite.

À peine ai je ravalé ma salive qu'il me prit le cou à l'aide d'une de ses mains et commença à m'étrangler. Je commençais à suffoquer par manque d'oxygène lorsqu'il me relâcha, me faisant perdre l'équilibre sur ce qui me sert de chaise et tomba sur le dos. Je sentis le mal de dos, encore un peu douloureux lors de mon interaction avec Dahlia.

Toujours allongé par terre, mon bourreau se rapprocha pour s'agenouiller au dessus de moi. Je sentis mon cœur tambouriner lorsqu'il commença à parcourir mes hanches, caressant chaque recoin, descendit de mes cuisses et finissant par les jambes avant de rajouter.

"Quel gâchis... qu'un si beau corps doit être user de la sorte pour Strucker... dommage que je puisses pas jouer avec toi comme je l'aurai souhaité... tu as de la chance que je ne puisses rien faire, mais ne t'avises pas à me pousser à bout."

Je déglutis face à la répugnance que dégage ce pervers. Je ne pus qu'obéir à sa demande, ne voulant pas être sa victime... ou pire encore.

Avant de partir, il se retourna une dernière fois et me dit : "n'oublies pas Sunilda... tu n'es qu'une chose au yeux de tout le monde, que l'on dirige, une erreur, un monstre pour les personnes que tu aimes." Il referma la porte pour me laisser seule auprès de mes pensées.

Après quelques dizaines de minutes de lutte, je réussi à défaire les cordes autour de mes poignets et me dirige vers le matelas consacré à mes nuits. Je m'assoie et vida mon sac, au fond il avait raison, je ne suis pas dupe, Strucker me manipule pour devenir un de ses jouets... et les personnes que j'aime sont mortes ou s'enfuient... a cause de moi, a cause de cette satané espèce, cette espèce qui n'est d'autre que moi... ce monstre... cette erreur... ce physique qui me dégoûte.

Teleported beyond your dreams || Natasha Romanoff x Fem!OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant