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Samedi matin, 10 heures

- Payton: debout la marmotte

J'ouvre doucement mes yeux et vois Payton déjà habillé avec un t-shirt blanc, je vois pas son bas puisque qu'il me regarde avec un grand sourire avec un verre d'eau dans la main, nan nan-

- Pay-

Je me fais couper par de l'eau qui coule sur mon visage, le bata-

- Payton je te hais !

- Payton: bien sur chérie

Je lui envoie un coussin dans la tête puis me lève et le pousse sur le lit.

Point de vu de Payton

Je l'emporte avec moi dans ma chute. Mon dos plaqué sur son lit, son lit qui m'a accueilli depuis une semaine, aujourd'hui je devrais malheureusement partir...
Elle s'écrase sur mon torse, on rigole tout les deux. Ses cheveux mouillés sont sur mon t-shirt blanc et le rende transparent. Elle relève son petit visage vers moi, son menton contre mon buste. Ses yeux, ses profonds yeux me regardent. Les miens la fixe également pendant quelques secondes. Il dérivent très vite sur cette chose rosé qui m'appelle. Ou plutôt moi je les appelles.
Ses lèvres. Elles ont l'air si douces. Elle les rentre puis les ressorts pour ma plus grande torture. Elles sont maintenant brillantes se qui me donnent encore plus envie de les goûter. De les posséder comme personne ne pourra le faire.

J'approche ma main de son visage et lui caresse d'abord la joue à l'aide mon pouce. Elle me fixe, elle ne m'a pas lâché du regard. Je ne la fixe plus que dans les yeux, je n'aurais pas pu me retenir plus longtemps. Je ne veux pas gâché notre relation, surtout pas. C'est une des meilleures choses qu'il m'arrive en ce moment, c'est LA meilleure chose, alors non, je ne peux la gâcher à cause de mes foutus lèvres qui appellent les siennes.

Mes pouces dérivent sur ses sourcils que je retrace lentement pour imprimer chaque recoins de son visage sous mes doigts.
Ils tracent ensuite le contour de son front. Puis redescende sur son nez, son petit nez rose, sûrement un petit coup de soleil puisque qu'il est bien plus rosé que d'habitude. Mes pouces n'arrêtent pas leur trajet, ils attendent une destination, seulement une seule.
Et ces choses, mes pouces y sont maintenant, sur ses lèvres, sur LA destination attendu. Je confirme, elles sont douces, extrêmement douces.

Et elle, cette fille, a fermé ses petits yeux pour mieux profiter du moment.
J'ai peur, j'ai peur de gâché ma plus belle amitié. Et je ne veux pas, je veux pas la stopper et je ne veux pas la perdre. Si elle me repousse ? Si elle ne voulait pas ? Si, si, si...
Et je la regarde, encore et encore. Je me redresse pendant qu'elle ouvre les yeux pour voir ce que mon corps fait.

J'approche mes lèvres, et je fini par lui embrasser le front, je n'ai pas eu le courage. Mes lèvres tremblent de mépris, elles n'ont pas eu celles qu'elles attendaient. Et c'est comme ça.


Point de vu de Elena

« les enfants venez voir » la voix de mon père me fait, nous fait sortir de nos pensées et de nos rêveries. J'ai aimé ce moment, il était, unique. Il était, amant, doux, sensuelle, passionnelle.. j'aurais voulu qu'il se termine différemment mais j'aurais du le faire. Ne pas attendre que tout ce passe sous mes yeux, clos à ce moment là, mais mon corps savait très bien ce qu'il voulait. Et ce qu'il voulait, ce que mon corps, et mon cœur voulaient était ses lèvres, ses lèvres sur les miennes, qui ne feront plus qu'une paire. Mais j'ai laissé la peur, et ce moment doux prendre le dessus.

« Vous m'avez entendu ? » encore mon père, je regarde Payton mais pas comme il y a quelques minutes. On se fixe deux secondes pour finir par éclater de rire.
Au bout de trois minutes sans pouvoir respirer j'ai répondu à mon père que nous arrivions.

- Payton: on descend ?

- on descend

(...)

Payton est entrain de discuter de sport avec mon coussin. Il s'appelle Paul, il a neuf ans. Je discute avec mon oncle qui est passer à l'improviste chez mon père.

- Oncle: alors ce Payton est ton petit ami ?

- oula non non, on est ami

- Oncle: si tu le dis

- je le dis

Il sourit, j'adore mon oncle mais il m'a toujours charrier avec les mecs. Mon père, mon oncle et moi rejoignons les deux sportifs dans le salon.
Les adultes se posent sur le canapé pendant que je vais m'assoir par terre avec Payton et Paul.

- Paul: il est super gentil ton copain

- merci mais on est ami

- Paul: pourtant il a dis que tu étais très belle

Payton rigole amusé et détourne le regard dès que je croise le sien.

- Payton: c'était un secret petit gars

- Oncle: je ne suis pas le seul à douter de votre relation amical

- tonton dès qu'un nom de mec sort c'est forcément mon mec

- Oncle: oui mais là c'est pas un nom, c'est un gars qui dort chez toi

Il rigole vu ma tête.

- Paul: vous dormez ensemble ? Et vous faites des enf-

- oula non et non, on dort séparé et on reste de notre côté

- Paul: dommage je serais pas tonton

- dis à ton fils de ravaler sa langue

Tout le monde rigole, je regarde Payton qui avait plus l'air amusé de la situation que gêné. Il s'entend bien avec ma famille c'est cool.

- Papa: vous faites quoi aujourd'hui les enfants ?

- Payton: j'emmène votre fille quelque pars monsieur

- Papa: appelle moi Mark ici Payton

Ils se sourient-

- Oncle: un rendez-vous en amoureux ?

- chut

Ils rigolent encore, je suis entouré de trop
d'hommes, j'en peux plus !


Pdv de Payton juste avant de manger.

L'oncle et le coussin de Elena reste manger, ils sont sympa, on dirait plutôt son grand frère son coussin, elle a l'air de l'adorer.
Je suis dans la cuisine entrain d'aider le père de Elena à faire à manger.
J'allais amener le plat mais il m'arrête.

- Mark: Payton fait attention à ma fille

- ne vous inquiétez pas

- Mark: apparemment c'était pas l'amour fou entre vous deux donc ne joue pas avec elle

- je ne le ferais jamais

- Mark: je te fais confiance

Je souris et prend le plat cette fois-

- Mark: et Payton tu es la bienvenue ici, le temps que tu veux. Le temps que ton problème s'arrange

Ça me touche, vraiment cette phrase restera graver. Je pense que son côté directeur y joue aussi. Il est fait pour ce métier, tout les élèves l'adorent, il est vraiment à l'écoute et adore les enfants.

- il pourra sûrement pas s'arranger mais merci mais je ne vais pas occuper votre maison toute ma vie

- Mark: tu es la depuis une semaine, tu peux rester encore une semaine, un mois je m'en fiche puisque tu rend plus heureux ma fille. Elle est bien à la maison, vous entendez bien, pas comme des frères et sœurs mais vous êtes complices. J'ai déjà regretter de ne pas avoir de deuxième enfant parce que nous lui avons jamais offert de petit frère ou petite sœur alors des fois nous avons peur qu'elle s'ennuie

- merci vraiment et elle vous aime tellement, je ne pense pas du tout qu'elle vous en veuille.

- Mark: en tout cas ça lui fait du bien d'avoir un peu de compagnie, surtout en ce début d'année assez compliqué pour elle.

Comme chien et chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant