Dans les bras d'un tueur .. [ MAFIA FAMILY 2 ]

Chapitre 15

Ils descendirent totalement, et son premier réflexe fut d'aller bien au milieu de la foule pour moins se faire voir, tandis que lui ne la lâchait pas des yeux.

La musique était très dansante et elle donnait quelque pas sans vraiment savoir si c'était ça ou pas, mais elle ne semblait pas dans son assiette, et s'amusait quand même, puis contre toute attente, on passa une musique mexicaine... la salsa.

Rien que le début et elle sourit comme une gamine

- On danse ? Demanda-t-elle et pour seule réponse, il l'attira à lui tout en soulevant une de ses cuisses, la rapprochant encore plus, alors qu'elle avait projeté sa tête en arrière. Ce corps à corps n'était pas pour lui déplaire.

- Pourquoi pas... dit-il en lui caressant la cuisse qu'elle fit descendre avec sensualité féminine, avant qu'il ne la fasse tournoyer encore et encore et tout ça sous l'œil impressionné du public

Il ne fournissait pas grand effort. Il la rattrapait, suivait ses pas, la faisait tourner et lui souriait tout simplement, alors qu'elle, étant dans son élément, ne lâchait rien. Ça faisait tant de bien... remarqua-t-elle

Steeve la regardait danser et ce qu'elle était douée.

Ses déhanchements le laissaient sans voix et sa maîtrise de la salsa. On aurait dit une professionnelle.

Elle était si joyeuse et ça faisait du bien de la voir s'amuser ainsi, jusqu'à ce que la musique prenne fin et ce n'est que là, que Camélia sut que tout le monde les regardait et que ces applaudissements lui était accordée, la rendant toute rouge, faisant sourire Steeve, avant que le DJ ne passe une musique des plus sexy, demandant de bouger les fesses et tout ce qui allait avec.

Elle connaissait que très bien cette musique américaine pour avoir dansé là-dessus un soir toute seule chez elle

- Vous ne m'avez pas dit que vous maîtrisez autant la danse mexicaine... dit-elle toute proche de lui

- Vous non plus.

- Moi, je suis mexicaine... dit-elle dans un rire le faisant aussi rire

- C'est vrai... répondit-il avant qu'elle ne se mette de dos, tout en se collant à lui et dès cet instant, il sut qu'il n'aurait aucun moment de répit, si elle commençait à bouger comme la musique le demandait

Il la senti se frotter à lui, alors qu'elle se rabaissait légèrement, mettant en avant ce fessier et elle commença à danser comme la musique le demandait.

Elle était tout ce qu'il y avait de plus sexy.

Elle twerkait à la perfection et même mieux que les Américaines de Los Angeles réunit ici

Elle avait de ces déhanchés capable de lui faire perdre la tête.

Il respirait si difficilement, essayant de se retirer, mais c'était impossible. Si elle n'arrêtait pas, elle allait finir par sentir son érection.

Il n'arrivait même plus à se contrôler quand la musique changea pour une plus douce, le faisant respirer comme cheval.

- Vous n'avez pas dansé et vous transpirez comme ça ? Demanda-t-elle sournoisement, le faisant sourire

- Vous êtes sûre de pouvoir terminer ce que vous avez commencé ?

- À cent pour cent... Répondit-elle, avant qu'il ne l'attire encore plus contre lui, pour cette musique douce qui demandait du calme et de la complicité. Mais Steeve la transforma en autre chose, quand il se logea dans son cou et que ses mains caressèrent ce fessier, la faisant gémir légèrement

Il dansait peut-être, mais elle était capable d'atteindre l'orgasme avec ses touchés. Elle était devenue toute chaude, toute rouge, avec des bouffées de chaleur, le corps rempli de chaire de poule.

- Je crois qu'il serait judicieux de rentrer... murmura-t-il à ses oreilles sur un ton si sexy et une voix si basse, qu'elle en frémit, alors que son intimité commençait à mouiller.

- Oui, je crois aussi... répondit-elle essoufflée, le faisant sourire sournoisement, avant qu'ils n'empruntent une route où ils sortirent directement dehors, avec la voiture les attendant

Le même homme qui l'avait pris, rendit la clé, avant qu'elle ne se souvienne du sac qu'elle avait envoyé.

- Le sac, il est resté en haut... dit-elle en voulant y retourner, mais il l'en empêcha

- On nous l'enverra... dit-il en la faisant monter et une fois fait, elle le vit monter aussi et comme la première fois, il lui mit la ceinture sans oublier de la toucher, alors qu'elle était déjà haletante

Elle désirait cet homme et n'avait qu'une seule idée en tête qu'il la fasse sienne, même si après, elle devrait quitter cette maison. Elle aurait au moins fait l'amour avec l'homme de son choix, celui qu'elle désirait comme nul autre.

Steeve roulait à deux cents à l'heure sans qu'elle ressente la vitesse. La voiture savait camoufler tout ça. À peine, on la savait être en train de rouler, alors que tout au fond de lui, criait qu'il la fasse sienne dans cette voiture-là maintenant. Mais lui ne le voulait pas.

Toute façon, ils étaient maintenant à cinq minutes de la maison et il était une heure du matin quand ils arrivèrent dans la propriété.

Steeve n'attendit pas un instant, alors qu'un garde venait ouvrir à Camélia qui ne sortit que lorsqu'elle le vit.

Ils empruntèrent ainsi l'ascenseur et se retrouvèrent dans leur chambre commune la minute d'après

Steeve une fois la porte refermée, la regardait alors qu'elle souriait

- Vous savez ce qu'il va se passer ?

- Je crois avoir attendu ça depuis trop longtemps déjà. Donc moins on parle, plus on a le temps de faire ce qu'on veut tous les deux... réussit-elle à dire, alors qu'il se rapprochait dangereusement d'elle, arborant ce sourire sournois qu'elle-même avait.

Il la retourna avant de fondre dans son cou, lui faisant rejeter la tête en arrière rien que pour lui, alors qu'il lui faisait des suçons un peu partout, puis sans crier gare, il lui retira ce petit haut, dévoilant cette poitrine, la rendant toute rouge, avant qu'il ne la conduise sur ce grand lit.

Il l'embrassa avec cette douceur qu'il ne se savait avoir, alors qu'elle lui retirait cette chemise et une fois fait, rien qu'à sentir leurs deux corps se toucher, ils s'enflammaient.

Leur échange était devenu plus rapide, plus sensuel, plus érotique, avant qu'il ne prenne un sein en bouche, la faisant se cambrer en avant, gémissant

Ce que c'est bon.

Il s'y prenait si bien qu'elle ne sut qu'elle était nue totalement, que quand elle sentit ses doigts entre sa fente vaginale, la faisant gémir grandement, traversée par des contractions délicieuses et électrique

- Vous êtes sûre de ce que vous faites ? Demanda-t-il encore, après s'être détaché d'elle et pour seule réponse, elle l'embrassa langoureusement en enlevant sa ceinture, le faisant sourire.
Je ne pourrai pas me retenir. Vous savez depuis combien de temps, je n'ai pas touché à une femme ?

- J'ai confiance en vous, pour savoir que vous ne me ferez pas de mal volontairement.

Cette phrase eut un effet sur lui auquel il ne donna pas de nom, mais il était plus serein.

Il allait la faire sienne ce soir. Du moins ce matin.