37- [Horcruxes]

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Nous avions essayé de le détruire durant un après-midi entier mais rien ne fonctionnait. Harry avait donc décidé que nous le porterions en attendant de pouvoir le détruire. C'était la meilleure solution. Nous ne pouvions voyager à cause de la blessure de Ron. Hermione l'avait soigné comme elle pouvait avec de l'essence de dictame mais il était trop faible pour transplaner nous devions donc marcher.

Alors nous marchâmes. Encore et encore. Nous traversâmes de nombreux villages, certains étaient détruits, d'autres pas. Nous nous cachions lorsque des Rafleurs ou des Mangemorts étaient dans les environs. Quand nous trouvions un endroit bien, nous nous y installions, lancions des sortilèges de protection et campions. Et ce fut ainsi pendant de longues semaines. Nous ne trouvions pas d'autres Horcruxes et n'avions toujours pas détruit le premier, nous ne savions même pas comment le détruire.

Un soir, alors que la pluie s'abattait contre la tente et que Hermione coupait les cheveux de Harry, Ron écoutait la radio et je lisais un livre, elle eut une révélation.

— Oh c'est pas vrai ! s'exclama-t-elle stupéfaite.

— Quoi ? demanda Harry avec peur.

— Attends !

— Tu pourrais peut-être me le dire maintenant ? suggéra-t-il.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? leur demandai-je alors que Hermione prenait son livre et feuilletait les pages pour trouver celle qu'elle cherchait.

— L'épée de Gryffondor ! Elle a été créé par des Gobelins ! annonça Hermione.

— Bravo ! dit Harry les pouces en l'air sans réellement comprendre.

— Non, tu ne comprends pas... lui dit Hermione, La lame ne peut pas s'encrasser ou rouiller, elle n'absorbe que ce qui la renforce !

Je me rapprochai d'elle, essayant de comprendre.

— Harry, tu as déjà détruit un Horcruxe non ? le questionna Hermione en sachant la réponse, le journal de Jedusor dans la Chambre des Secrets...

— Avec un des crochets du Basilic, répondit Harry puis il ajouta, si tu me dis que tu as un de ses crochets dans ton fichu sac brodé de perles !

— Tu ne comprends pas Harry... lui dis-je.

— Parce que tu comprends quelque chose toi ? me répondit-il.

— Euh, je crois avoir saisi l'idée oui...

— Harry, dans la Chambre des Secrets tu as tué le Basilic avec l'épée et Gryffondor ! lui rappela Hermione, la lame est imprégnée du venin du Basilic !

— Elle n'absorbe que ce qui la renforce ! répéta Harry qui avait enfin compris.

— Et c'est pour ça... commença Hermione mais elle fut coupée par Harry.

— C'est pour ça qu'elle peut détruire les Horcruxes ! continua-t-il sans écouter Hermione.

— Et c'est pour ça que Dumbledore te l'a léguée...

— Tu es brillante Hermione, vraiment ! s'exclama Harry.

— Harry a raison, confirmai-je. Comment tu fais ?

— Enfaite, je suis très logique, ce qui me permet d'éliminer le détails superflus et de remarquer celui qui échappe aux autres, se justifia Hermione.

— En revanche, il y a un petit problème... risquai-je.

Mais je n'eus pas le temps de terminer ma phrase puis que toutes les lumières de la tente venaient de s'éteindre. Nous avions tout trois compris la cause...

Tellement de choses que je voudrais te direOù les histoires vivent. Découvrez maintenant