Minuit sonne.
Et ta présence me manque.
Je me retourne dans un lit trop grand pour une seule personne.
Sans ta douce chaleur dans mes bras, s'endormir est un véritable calvaire.
Et les nuit paraissent longues, sans nos petits moments intimes sous la couette.
Je me rappelle de nos petits jeux.
Où seul deux rôles étaient disponibles.
Celui du dominant et du dominé.
Je ressent encore la jouissance que procure la dominance.
La sensation inégalable de tout contrôler.
De jouer selon mes envie et mes fantasmes.
Mais peut-être par honte, j'assume peu, avoir préfèré être dominé.
Rien n'est plus agréable, que de m'abandonner entre tes mains expertes.
De te laisser le contrôle de nos ébats*.
Et de sentir chacune de mes attentes, être surpassé par ta connaissance de mes envies profondes.
Rien qu'à la pensée de ton corps, un
frissons de désir secoue mon être entier.
J'ai envie de le serrer contre moi.
D'en embrasser la moindre parcelle.
D'embraser tes pulsions charnelles.
De te provoquer comme autrefois.
Mais aujourd'hui, tout cela n'est que souvenir.
Tellement, que je donnerai tout, rien que pour me noyer a nouveau dans tes yeux.
Me plaindre n'arrange rien.
Je le sais mieux que quiconque.
Mais personne ne peut imaginer la frustration que me procure cette distance.
Je me sens pied et mains liées par ma fidélité.
Et ma sexualité se résume à me comporter comme un adolescents.
A quémander que tu m'envoie des nus, tard le soir.
Comment ai-je pu tomber aussi bas ?
Un simple clichés de ton corps, n'est qu'ennuie comparé à nos nuit de folie.
Une pâle copie en deux dimensions, de la beauté d'une véritable Nymphe.
Et pourtant, ce simple rien me suffit.
Car tu transforme une simple photo érotiques en une véritable œuvre d'art.
Quand je regarde la passion que tu met dans chacune de tes provocations.
L'effort que tu fais pour en dévoiler assez, sans en dévoiler trop.
Je me laisse emporter par mon imagination dans le monde merveilleux des fantasmes.
Mais aujourd'hui.
Si je t'écris ce message.
C'est parce que je n'en peux plus.
La distance me tue à petit feu.
Notre relation devient monotone.
Et je te sens autant lassée de tout cela que moi-même.
Alors, il est temps d'en finir avant que l'on se fasse du mal.
Cependant j'aurais une faveur a te demander.
Avant que je parte; dévoile moi ton corps.
Une dernière fois...
*Ébats : Jeux amoureux ou sexuels
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J'écris pour oublier
Non-FictionJ'écris. Alors que peut-être, personne ne lira ces mots. Mais peu importe. Je te dédie ces poèmes, à toi qui lira ces lignes J'espère que tu y trouvera du réconfort, Ou même quelques belles phrases.
