𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘁𝗲𝘀 𝗿𝗲̂𝘃𝗲𝘀 ; deen burbigo

𝗘𝗣𝗜𝗟𝝝𝗚𝝝̀

𝐨𝐦𝐧𝐢𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭, août 2021

Las Vegas, États-Unis

Attablés autour de la grande table de jardin, Deen et moi nous levions pour que tout le monde nous écoute.

Calypso : Qu'est-ce qu'ils vont nous sortir encore ces deux-là ? Tout le monde rigolaient.

Mikael : On est sérieux pour une fois ! Je laisse l'honneur à ma douce et magnifique femme pour cette annonce !

Moi : N'en fais pas trop non plus mon cœur. Bon, alors beaucoup ici s'en doutent, mais dans cinq mois la famille Castelle s'agrandira pour accueillir Vittoria Giana Castelle Mangini. Je mordais doucement ma lèvre inférieure pour retenir mon sourire le temps que l'information monte au cerveau de tous.

Certains manquaient de s'étouffer avec leur eau, d'autres avec leur nourriture. Le premier à se lever était Eff, il prenait son frère dans ses bras puis moi. C'était au tour de toute la table de se lever pour nous enlacer et nous féliciter, mes cousines Nahla et Syra ainsi que mon père étaient les derniers.

Nahla : On est fières de toi et de ce que t'es devenue Regi'.

Syra : Je suis tellement heureuse pour toi ma petite Regina.

Tino : Si tu savais à quel point je suis fière de toi mia figlia. Elle est fière de toi aussi. Me disait-il en me désignant de le ciel.

Symbole d'espoir laissé dans les cieux.

Une fois toute l'euphorie passée on se rasseyait tous, la bonne humeur encore plus au rendez-vous qu'avant cette annonce.

Il y a aujourd'hui cinq ans je revoyais et recalais Deen à la sortie d'un bar parisien, aujourd'hui nous étions mariés, heureux et bientôt parents une seconde fois. On était entourés de tous nos proches, les personnes les plus chères à nos yeux et rien ne me comblait plus que ça.

En entendant les éclats de rires de ma famille, qu'elle soit de cœur ou de sang, mon cœur se gonflait de bonheur.

On avait fini par aller sur la plage près de la villa. Cinq ans plus tard on était au même endroit, dans la même villa. Las Vegas avait marqué le début d'une belle et longue histoire.

Moi : Giana, mets ta casquette tu vas attraper une insolation.

Giana : Mais je veux celle de tonton Ken ! Elle faisait une moue boudeuse.

Ken : Bon allez tiens sale capricieuse. On dirait sa tante. Je souriais tristement à l'entende de ce « nom ».

Giana : Je t'écoute pas tonton Ken, t'es un jaloux.

Elle vissait la casquette de son tonton sur la tête puis partait d'un pas déterminé vers la mer.

Mikael : Eh oh minute papillon, t'oublies pas quelque chose ? Notre fille se tournait vers lui de façon nonchalante.

Giana : Non.

Mikael : Mon bisou il est où ? Elle roulait des yeux avant de s'avancer vers son père.

Elle lui embrassait la joue et reprenait sa marche vers la mer où elle allait sûrement y passer des heures comme à son habitude.

Doums et Ken finissaient par rejoindre tous les enfants dans l'eau, après tout ils étaient eux aussi de grands enfants. C'était vers dix huit heures que nous rentrions à la villa.

Accoudée à la rambarde, le vent fouettant mon visage et faisant virevolter mes cheveux je regardais l'océan qui s'étendait face à moi. Je sentais deux bras passer autour de ma taille et une tête se placer dans mon cou.

Mikael : T'imagines qu'il y a cinq ans on était passé de simple coup d'un soir à couple ? Je pouffais de rire.

Moi : Maintenant oui je l'imagine mais il y a cinq ans j'étais persuadée que t'allais continuer à courir derrière toutes les femmes que tu croises. Il pinçait ma hanche.

Mikael : Je te permets pas, j'ai des goûts raffinés quand même. Enfin quand on voit qui j'ai marié on dirait pas mais à la base j'avais des goûts raffinés. Je lui donnais un coup de coude le faisant rire. Je rigole chérie, t'as le charisme et l'élégance d'une actrice.

Moi : J'avais cru comprendre.

Mikael : Mais j'ai pas précisé quel type d'actrice. Je grognais.

Moi : Plus tu vieillis et plus t'es insupportable. C'était à son tour de grogner.

Mikael : Je t'aime Regina. Reprenait-il après un long silence.

Moi : Moi aussi je t'aime Mikael.