La porte claqua, mon corps fût plaqué contre le mur et ton souffle erratique se répercuta au creux de mon coup alors que tu t'occupait de le couvrir d'une pluie de baisers.
Mes mains se firent baladeuses et ne purent s'empêcher de passer dans tes cheveux, d'enrouler quelques mèches autour de mes doigts et de les tirer lorsque ta passion me faisait perdre pied.
De faibles gémissements m'échappèrent.
C'était si peu et j'étais déjà pantelant pourtant.
Tu quitta mon cou pour me faire face et comme à son habitude, ton regard sombre me transcenda.
Cette lueur dans tes yeux, c'était le signe que l'on allait passer une nuit folle.
Ta main vint fermement attraper ma mâchoire et ton regard se fit encore plus noir, te rendant terriblement sexy et te donnant cet air dominant qui t'allait si bien.
Alors que j'étais déjà parcouru de toutes sortes de sensations toutes plus exquises les unes que les autres, ta voix grave résonnant entre les murs de ma maison me donna une chair de poule incontrôlée.
- Qu'est ce que tu veut Dan ?
Mon nom, sortant d'entre tes lèvres pécheresses m'excita plus qu'il ne le devrait mais cela m'importait peut. Tout ce qui compte de suite, la maintenant, c'était ton regard de prédateur sur ma personne, ta main descendant sur ma gorge et ton corps si proche du mien qui n'était qu'à moi ce soir.
- J-Je veut... Baise moi Jeff.
Une soupir rauque t'échappa, ta main sur mon cou augmenta sa pression et je continuai mon appel.
- Je t'en supplie.. Défonce moi.
Mes dents vinrent attraper ma lèvre inférieur dans le but de t'aguicher alors que ma voix se fît un peu plus suppliante.
- Faut moi hurler ton nom Jeff...
Dans ton regard, je pouvais voir l'excitation monté, tes yeux trahissant de plus en plus tes émotions.
- J'ai b-besoin de to-
Tes lèvres s'écrasèrent durement contre les miennes et tes deux mains vinrent trouver mon postérieure pour y asséner une petite tape. Je compris immédiatement ce que tu voulait et effectuai un petit saut puis enroula mes jambes autour de tes hanches.
Alors que tu entama la marche vers ma chambre, je sentis ton membre dur a travers nos vêtements et vint créé une friction en remuant doucement le bassin.
Ça te frustrait, je le voyais, je le sentais, je l'entendais dans ta manière de grogner mon nom.
Finalement nous arrivâmes à destination et tu poussa la porte de ma chambre d'un pied et tu y pénétra sans même allumer la lumière ce qui me fit doucement sourire.
Tu avais toujours aimer faire l'amour dans la semi-obscurité et ce soir là n'y a pas fait exception.
La seule source faible de lumière nous éclairant fût celle la lune a travers le velux.
Tu me laissa descendre de tes bras et je me retrouvai debout face à toi, me surplombant de ta taille impressionnante.
Ton gabarit y était aussi pour quelque chose et mes pupilles gourmandes s'en retrouvèrent immédiatement récompensé lorsque tu fît passer ton t-shirt par dessus ta tête avant de le jeter au sol.
J'admirai les muscles de ton torse nu, je ne pus m'empêcher de l'effleurer du bout des doigts en salivant. J'avais tellement envie de goûter à ton épiderme brûlant et hâlé mais je savais que je devais prendre mon mal en patiente, que la de suite ce n'était pas ce que tu voulait. Et comme si tu avait entendu mes pensées tu pris alors la parole.