VI

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Un jour, tu étais venu passer la nuit chez-moi sans que mes parents ne le sache.

Le lendemain, à l'aube, les volets étaient fermés et je pouvais voir les rayons de soleil résistants se déposer sur ta peau d'albâtre.

Ton visage était aussi légèrement éclairé et c'était à ce moment-là que je m'étais dit que tu avais assurément été dérobé aux anges.

Dans mes draps blancs et dans ton long pull anthracite,
tu ressortais parfaitement.

Tout ce que tu touchais devenait beau et je me retrouvais à tomber encore plus profondément pour toi.

On était presque majeur et pourtant, tu avais l'air d'être plus innocent et candide qu'un jeune enfant.

De nouvelles perceptions m'avaient ainsi surpris en te voyant ainsi.
Chaque parcelle de peau visible malgré ton pull et les draps m'avait soudainement rendu complètement dingue.

J'avais été avide de nouvelles sensations.

C'est pourquoi, à ton réveil, je t'avais embrassé jusqu'à en perdre tout mon souffle.

Je t'avais demandé et pris une nouvelle chose ce jour-là, et tu n'avais pas hésité à me la concéder.

𝖣𝖾́𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌𝖼𝖾𝗇𝖼𝖾 - 𝐽𝑖𝑘𝑜𝑜𝑘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant